Cotonou accueille SWEDD+ : quand l’Afrique de l’Ouest repense l’autonomisation des femmes à l’échelle régionale
Cotonou, 2 juillet 2025, le Sofitel Hôtel, cadre raffiné habituellement dédié aux échanges feutrés, est aujourd’hui le théâtre d’un événement majeur. En effet, la huitième session du Comité régional de pilotage du Projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD+) y réunit, pendant trois jours, les décideurs de l’avenir féminin du continent.
SWEDD+ : Une décennie de progrès pour les femmes, une vision pour l’avenir
Dix ans après son lancement, le SWEDD passe le relais à SWEDD+, une version réaffirmée et élargie du projet soutenu par l’UNFPA et la Banque mondiale. par ailleurs, Son objectif est de mutualiser les acquis, identifier les leviers de transformation et bâtir une vision commune autour des enjeux de genre en Afrique subsaharienne.
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Pour Comlan Eugène Adjovi, Coordonnateur national, cette session se veut un « creuset stratégique » : il s’agit d’évaluer les avancées de 2024, de croiser les expériences et de nourrir de nouvelles synergies entre les pays membres. Le Sénégal, le Togo et la Gambie, fraîchement intégrés au projet, enrichissent désormais cette dynamique régionale.
SWEDD : Des millions de vies transformées, l’UNFPA fait le point
Richmond Tiemoko, Représentant résident de l’UNFPA, rappelle avec justesse l’impact des dix dernières années : grâce au projet, 1,1 million de jeunes filles retournées sur les bancs de l’école, 650 000 formées dans des espaces sûrs et plus de 250 000 engagées sur le chemin de l’autonomie économique. Des chiffres qui traduisent un basculement réel, rendu possible par une volonté politique et communautaire renouvelée.
Une « révolution silencieuse » pour un avenir audacieux
La ministre béninoise des Affaires sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, a officialisé l’ouverture des travaux en insistant sur les avancées structurelles induites par le projet : on note aussi la revalorisation du métier de sage-femme, lutte contre les pratiques néfastes, et inclusion économique renforcée. Elle exhorte les délégations à faire de cette session « un laboratoire d’excellence technique » en amont de la réunion ministérielle prévue le 4 juillet.
Dans les allées du Sofitel, les échanges sont déjà nourris. Le Mali partage ses bonnes pratiques, le Niger présente ses innovations et le Burkina Faso inspire le Sénégal. De ce fait, SWEDD+ est déjà plus qu’un programme : c’est un pacte collectif pour une Afrique qui place enfin ses filles et ses femmes au centre de son avenir.
Ainsi, chaque échange est une étincelle, chaque idée un pas vers une Afrique où les femmes et les filles ne sont plus des ombres en marge, mais des actrices centrales du développement. À Cotonou, pendant ces trois jours, l’avenir de SWEDD+ s’écrit avec audace, dans un élan où l’ambition n’a d’égale que la détermination. Restez connectés pour découvrir les résolutions audacieuses qui sortiront de ce sommet crucial !
