Le Collège d’enseignement général 2 d’Azovè (Couffo) a été le théâtre d’une scène surréaliste vendredi : des objets rituels vaudou ont été découverts, bloquant l’accès au bureau de la responsable des finances. Cet acte, qui paralyse l’école et sème la panique, met en lumière un conflit larvé autour de la gestion financière. Les autorités, confrontées à l’irrationnel, promettent une enquête pour identifier les responsables et restaurer la sérénité.
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Azovè, 7 novembre 2025 – Une atmosphère lourde, presque irréelle, s’est abattue ce vendredi matin sur le Collège d’enseignement général 2 d’Azovè, dans le département du Couffo. À l’aube du week-end, élèves et personnel ont été confrontés à une scène pour le moins déroutante. En effet, l’accès au bureau de la responsable des finances a été mystérieusement obstrué par des objets rituels, soigneusement disposés devant la porte. Ce geste, aux connotations mystiques, a semé l’émoi dans cet établissement habituellement paisible, transformant les couloirs en théâtre d’interrogations et de murmures. Entre superstition et inquiétude, le climat scolaire s’est brusquement tendu.
Une intrusion mystique paralyse le Collège d’enseignement général 2 d’Azovè
Tout a commencé aux premières heures de la journée, lorsque des membres du staff ont tenté d’entrer dans la pièce dédiée à la gestion budgétaire. Au lieu d’une porte verrouillée ordinaire, ils ont découvert un barrage improvisé fait d’éléments traditionnels chargés de symbolisme ésotérique, couramment associés à des pratiques vaudou locales. Cette étrange trouvaille a rapidement fait le tour de l’école, gelant les activités pédagogiques et plongeant la communauté éducative dans un état de choc palpable.
Innocent Commandan, le proviseur de l’établissement, n’a pas caché son désarroi face à cette affaire qui défie la rationalité quotidienne. « C’est un événement perturbant qui touche profondément l’une de nos collègues, et par ricochet, toute l’équipe », a-t-il confié à nos sources, la voix encore tremblante. Conscient de la gravité de la situation, il a opté pour une réaction immédiate : une alerte numérique envoyée au responsable départemental de l’Éducation via une messagerie instantanée, suivie de la rédaction d’un document formel pour exiger une enquête approfondie.
Racines d’un conflit larvé : soupçons sur la gestion financière au Collège d’enseignement général 2 d’Azovè
Derrière ce geste énigmatique, des rumeurs persistantes pointent vers un terrain miné de désaccords internes. En effet, d’après des publications relayées sur les réseaux sociaux, un malaise couvait depuis plusieurs jours entre la direction, la comptable et un groupe de parents d’élèves. Au centre des tensions : des anomalies présumées dans le suivi des équipements scolaires et, plus sensiblement, des interrogations sur les fonds déposés sur le compte bancaire de l’institution. Ces allégations, bien que non encore vérifiées officiellement, pourraient avoir cristallisé une frustration assez forte pour basculer dans le domaine occulte, un recours ancestral dans certaines communautés béninoises pour régler des comptes ou exercer une pression invisible.
Pour l’heure, l’établissement a suspendu les cours. Les élèves, habitués à des débats plus terre-à-terre, peinent à digérer l’irruption du surnaturel dans leur quotidien. Alertées, les autorités locales promettent d’intervenir rapidement pour sécuriser les lieux et calmer les esprits.
Enjeux plus larges : quand la tradition heurte l’administration moderne
Finalement, cet épisode, aussi isolé qu’il paraisse, met en lumière les défis persistants de la gouvernance scolaire en milieu rural béninois, où les coutumes ancestrales cohabitent avec des procédures administratives rigides. Au-delà de l’aspect sécuritaire immédiat, il soulève des questions sur la transparence financière dans les écoles publiques et la nécessité de canaux de dialogue pour désamorcer les conflits avant qu’ils ne prennent une tournure irrationnelle. En attendant que les autorités consultent des experts en rituels traditionnels pour « nettoyer » les lieux, les enquêteurs administratifs multiplient les investigations afin d’identifier les responsables et de rétablir la sérénité
À Azovè, la population espère un dénouement rapide, afin que le CEG 2 retrouve pleinement son rôle de phare éducatif, libéré de l’ombre de ces mystères persistants. Par ailleurs, beaucoup souhaitent que cette affaire, déjà virale sur les plateformes locales, devienne un catalyseur de réformes visant à mieux protéger les acteurs de l’éducation contre de telles dérives.
