Cotonou, le 19 juillet 2024 – mercredi Depuis le 17 juillet 2024, des acteurs clés engagés dans la lutte contre les médicaments de qualité inférieure, la drogue et les explosifs se réunissent à la Faculté des Sciences de la Santé de Cotonou. Cette rencontre, organisée par le Conseil de surveillance du sous-secteur pharmaceutique, l’Agence nationale de contrôle de la qualité des produits de santé et de l’eau et la structure d’appui PoD One DHBC, vise à affiner la stratégie de détection de ces fléaux grâce aux nouvelles technologies.
Médicaments falsifiés et drogue: Un contexte alarmant
Le Doyen de la Faculté des Sciences de la Santé, le Professeur Josué AVAKOUDJO, a marqué l’ouverture de la rencontre avec un discours alarmant. Il a rappelé les chiffres inquiétants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon lesquels un médicament sur dix dans le monde est falsifié, et 42% de ces contrefaçons provenant d’Afrique subsaharienne.
Les antipaludiques et les antibiotiques figurent parmi les produits médicaux de qualité inférieure aux plus maladies signalées. Concernant la drogue, le Professeur AVAKOUDJO a souligné que 275 millions de personnes ont consommé des drogues psychoactives en 2020, un chiffre qui devrait augmenter de 11% d’ici 2030 au niveau mondial, dont 40% en Afrique.
Vers une stratégie concertée axée sur les nouvelles technologies dans la lutte contre les médicaments falsifiés et la drogue
Face à ce tableau préoccupant, les participants à la rencontre ont tous insisté sur l’urgence de mettre en place une stratégie concertée reposant sur les nouvelles technologies. La Présidente du Conseil de surveillance du sous-secteur pharmaceutique a salué l’importance de cette séance de travail qui réunit des acteurs de divers horizons, notamment les structures en charge du contrôle et de l’assurance qualité des médicaments, les forces de l’ ordre, la justice, la douane et l’enseignement supérieur.
Le Secrétaire général du Ministère de la santé, Dr Ali IMOROU BAH CHABI, a quant à lui rappelé les nombreuses réformes engagées par le gouvernement béninois pour lutter contre le trafic des médicaments de qualité inférieure. Il a également souligné que la rencontre permettra, au-delà de l’appropriation des nouvelles technologies par les experts présents, de définir pour le Bénin un modèle organisationnel efficace pour combattre efficacement le phénomène des médicaments falsifiés et le trafic de drogue.
Expertise de PoD One DHBC
La société française PoD One DHBC, spécialisée depuis 7 ans dans l’accompagnement des autorités sanitaires des États dans la modernisation et le développement des systèmes de santé publique, apporte son expertise à cette rencontre. L’entreprise acquiert sa renommée grâce à son expertise dans la lutte contre les médicaments de qualité inférieure et dans l’identification des drogues et explosifs.
En conclusion, cette rencontre d’experts à Cotonou constitue une étape importante dans la lutte contre les médicaments de qualité inférieure, la drogue et les explosifs. L’adoption de nouvelles technologies et la mise en place d’une stratégie concertée devraient permettre de réduire considérablement la circulation de ces fléaux.