Cotonou, dernier trimestre – Le port de Cotonou, poumon économique majeur du Bénin , traverse une période difficile. En raison de la crise diplomatique et commerciale avec le Niger, le trafic maritime a enregistré une baisse significative de l’ordre de 25%.
Un coup dur pour l’activité portuaire
En plus, les chiffres sont éloquents : avant la crise en 2022, le port accueillait entre 95 et 100 navires par mois. Aujourd’hui, ce nombre a chuté à une moyenne de 70 à 80, illustrant l’ampleur de l’impact de la crise sur l’activité portuaire.
Conséquences économiques redoutées
Cette baisse de trafic ne manquera pas d’avoir des répercussions économiques importantes, tant pour le Bénin que pour la région dans son ensemble. Le port de Cotonou joue en effet un rôle crucial comme plaque tournante commerciale pour l’Afrique de l’Ouest, permettant le transit de marchandises vitales pour les pays de l’arrière-pays.
Recherche de solutions urgentes
Face à cette situation préoccupante, les autorités portuaires et les acteurs économiques locaux se mobilisent pour trouver des solutions et étendre cette chute d’activité. Des négociations diplomatiques sont en cours avec le Niger pour trouver un règlement pacifique à la crise. Parallèlement, des mesures sont prévues pour diversifier le trafic portuaire et attirer de nouveaux clients.
L’avenir du port en question
En somme, l’avenir du port de Cotonou dépendra de la question de la crise avec le Niger et de la capacité des autorités à redynamiser l’activité portuaire. La recherche de solutions innovantes et la mise en place d’une stratégie de développement ambitieuse seront essentielles pour préserver le rôle crucial de ce port dans l’économie régionale.