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Kandi : un militaire assassiné dans le quartier de Bakata

 Kandi sous le choc : une nuit de violence qui interroge la sécurité territoriale Dans le silence pesant de la…

À Kandi, un militaire a été tué dans la nuit du 23 au 24 août lors d’une attaque armée dans le quartier de Bakata. Un drame qui ravive les inquiétudes sur la sécurité locale et la protection des citoyens.

 Kandi sous le choc : une nuit de violence qui interroge la sécurité territoriale

Dans le silence pesant de la nuit, aux alentours de 3 heures du matin, le quartier de Bakata, situé dans le premier arrondissement de Kandi, a été le théâtre d’une agression d’une rare violence. Des individus armés non identifiés ont fait irruption dans plusieurs concessions, semant la peur et la désolation. Parmi les victimes, un militaire en service a perdu la vie dans des circonstances tragiques. Pris pour cible dans son propre domicile, il a été roué de coups par les assaillants, qui ont ensuite abandonné son corps sans vie dans une mare de sang. Son épouse, présente au moment des faits, a tenté de le retenir, mais elle était impuissante face à la brutalité des agresseurs.

 

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L’effroi se propage : Des riverains pris dans la tourmente

 

Le drame ne s’est pas limité à une seule concession. Les agresseurs ont grièvement blessé par balle un voisin sorti avec une lampe torche pour comprendre ce qui se passait. Transporté d’urgence à l’hôpital, son état reste préoccupant. Ils ont également attaqué un autre ménage : ils ont violemment battu le couple et leur ont dérobé une somme d’argent. Ces actes ne relèvent pas seulement de la criminalité ordinaire, mais ils interrogent la capacité des autorités à garantir la sécurité de leurs habitants, et la vulnérabilité des quartiers périphériques face à des agressions ciblées.

 

Les autorités réagissent, les habitants attendent des actions concrètes

 

Alertées dès les premières heures, les autorités communales, dont le maire de Kandi, se sont rendues sur les lieux pour constater les dégâts et exprimer leur solidarité. Les autorités ont annoncé une enquête pour identifier les auteurs de l’attaque. Cependant, les habitants attendent surtout des réponses concrètes et des mesures de protection renforcées.

 

À Bakata, la peur s’est installée, mais la parole commence à circuler. Les voisins s’organisent, les familles se soutiennent, et les leaders locaux appellent à la vigilance collective. Ce drame, aussi brutal soit-il, révèle la résilience des communautés face à l’adversité et leur capacité à se mobiliser pour préserver la cohésion sociale.

 

Ce qui s’est passé à Kandi dépasse le fait divers. C’est une alerte, un signal, une interpellation. La sécurité ne peut être une promesse abstraite : elle doit s’incarner dans les quartiers, dans les gestes quotidiens et dans les dispositifs de proximité. À Bakata, une vie a été fauchée, mais une communauté s’est levée. Reste à savoir si les institutions sauront répondre à cette mobilisation silencieuse et faire de ce drame un point de départ pour une protection territoriale plus juste, plus humaine et plus durable.

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