Bénin : Le monde politique pleure la disparition d’Emmanuel Dégbèvi Golou, figure de la démocratie
Cotonou, 3 septembre 2025 – Le Bénin est en deuil. Emmanuel Dégbèvi Golou, éminent homme d’État et fervent défenseur des idéaux démocratiques, s’est éteint le 2 septembre 2025 au Centre National Hospitalier Universitaire de Cotonou. En effet, cette perte, annoncée avec une profonde émotion par Louis G. Vlavonou, président de l’Assemblée nationale, laisse un vide immense dans le paysage politique et social du pays. Figure emblématique, Golou a consacré sa vie à la promotion de la justice, du progrès et des valeurs républicaines.
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Emmanuel Golou : un héritage d’engagement et de fidélité républicaine
Ancien ministre, député, président du Parti Social-Démocrate (PSD) succédant à Bruno Amoussou, et vice-président du Conseil Économique et Social (CES) jusqu’à ses derniers instants, Emmanuel Dégbèvi Golou incarnait l’engagement sans faille. Son influence s’étendait bien au-delà des frontières béninoises, notamment à travers son rôle de président du Comité Afrique de l’Internationale socialiste. Aux côtés de Louis Vlavonou au sein de l’Union fait la Nation (UN), il a mené pendant plus d’une décennie une opposition résolue face au régime de l’ancien président Boni Yayi, forgeant des liens d’estime et de camaraderie indéfectibles.
Dans un hommage vibrant, Vlavonou a salué la mémoire d’un « frère » et d’un compagnon de lutte, soulignant la rigueur et la fidélité de Golou aux principes républicains. Ce décès, survenu dans un contexte de deuil national, touche particulièrement les membres du CES, à commencer par Conrad Gbaguidi, collègue et ami proche du défunt. Le président de l’Assemblée nationale a également adressé ses condoléances émues à l’épouse, aux enfants, à la famille et aux proches de Golou, les assurant de la solidarité de la nation.
Quel héritage pour les générations futures ?
En somme, l’héritage d’Emmanuel Dégbèvi Golou, marqué par son dévouement à la démocratie et au progrès social, continuera d’inspirer les générations futures. Alors que le Bénin pleure un de ses fils les plus illustres, son exemple de droiture et d’engagement résonne comme un appel à poursuivre la construction d’un pays uni et prospère.
Sa disparition laisse une empreinte indélébile dans l’histoire politique du Bénin. La question qui se pose désormais est la suivante : les générations actuelles sauront-elles s’inspirer de son combat pour la démocratie et la justice sociale, ou son héritage risque-t-il de s’éteindre avec lui ?
