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Le calvaire des Guépards en Libye

Cotonou, le 19 novembre 2024 – Le football africain, souvent synonyme de passion et de fraternité, a une nouvelle fois montré…

Les Guépards du Bénin ont vécu un calvaire en Libye, où ils ont été agressés après leur match de qualification pour la CAN 2025

Cotonou, le 19 novembre 2024 – Le football africain, souvent synonyme de passion et de fraternité, a une nouvelle fois montré son visage sombre. Après le traitement inhumain réservé aux Super Eagles du Nigeria en Libye, c’est au tour des Guepards du Bénin d’avoir subi les affres d’un déplacement cauchemardesque en terre libyenne.

Si la qualification pour la CAN 2025 a été obtenue in extremis, elle a été entachée par les événements survenus après le match. Les joueurs béninois, héros du jour sur le terrain, se transforment en victimes dès le coup de sifflet final au 11 June Stadium de Tripoli. Bloqués dans les vestiaires par mesure de sécurité, ils ont ensuite été la cible de jets de projectiles alors qu’ils regagnaient leur bus. Le sélectionneur Gernot Rohr n’a pas échappé à ces incidents, étant légèrement blessé.

La Libye, une « zone de guerre »

Ces scènes de violence rappellent douloureusement celles vécues par les Nigérians quelques semaines plus tôt. Les joueurs des deux pays ont fait face à des conditions d’accueil humiliantes et à des actes d’hostilité qui n’ont rien à voir avec l’esprit sportif.

Le capitaine béninois Steve Mounié a exprimé sa colère et son indignation face à ces événements. « Ça n’a pas été facile. » « C’était vraiment une zone de guerre », a-t-il déclaré. Les sifflets lors de l’hymne national béninois a été l’élément déclencheur qui a enflammé la détermination des guépards à remporter la victoire.

Ces incidents mettent en lumière les failles de l’organisation des compétitions africaines et soulèvent de nombreuses questions sur la sécurité des joueurs. La CAF doit désormais prendre des sanctions exemplaires contre la Fédération libyenne de football, car de tels incidents ne peuvent rester inpunis.

Ces événements ternissent l’image de l’Afrique au-delà de l’aspect sportif. Le football, qui devrait être un vecteur d’unité et de paix, se trouve instrumentalisé à des fins politiques. Il est urgent de réagir pour que de telles scènes ne se reproduisent plus jamais.

La qualification du Bénin pour la CAN 2025 est une belle récompense pour les joueurs et le staff technique, mais elle est malheureusement assombrie par ce contexte de violence. On espère que les autorités compétentes prendront les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des joueurs lors des prochaines compétitions.

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