Emmanuel Macron, le président, a mis en évidence une réalité alarmante : un tiers de la population mondiale, y compris quatre Africains sur cinq, manque d’accès à des moyens de cuisson propres. Profondément, cette carence affecte la vie d’un milliard d’individus en Afrique, soulignant l’impératif d’une action pour garantir un accès universel à des méthodes de cuisson viables.
En ce qui concerne les répercussions sur la santé et l’environnement, la combustion du bois ou du charbon pour la cuisson libère des fumées nocives qui causent des centaines de milliers de morts prématurées annuellement. Les femmes et les enfants subissent particulièrement ces effets délétères. Par ailleurs, cette pratique entraîne une déforestation massive et produit des émissions de CO2 équivalentes à celles des industries aérienne et maritime.
Pour ce qui est du Pacte de Paris, il représente un engagement collectif. La France, soutenue par la Tanzanie, la Norvège, l’Agence internationale de l’énergie, la Banque africaine de développement et d’autres collaborateurs, s’engage fermement à combattre cette problématique dans le cadre du Pacte de Paris pour les populations et la planète.
Concernant l’investissement et la mobilisation financière, un fonds de 2,2 milliards de dollars a été constitué pour offrir des solutions de cuisson propres aux populations africaines. La France a promis d’investir 100 millions d’euros sur cinq ans afin de favoriser le développement de techniques de cuisson durables.
En somme, Cette initiative fait partie d’une stratégie plus vaste du Pacte de Paris pour l’Homme, la Planète et la Finance en Commun, qui vise à sauvegarder les populations et la planète, tout en encourageant un développement soutenable et inclusif.