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PAC – UAC : le Bénin forme ses capitaines du futur

Et si l’avenir du Bénin se jouait entre les quais du port et les amphithéâtres de l’UAC ? Grâce à…

PAC et UAC scellent une alliance inédite pour former les experts de demain. En effet, cette collaboration vise à renforcer la souveraineté

Et si l’avenir du Bénin se jouait entre les quais du port et les amphithéâtres de l’UAC ? Grâce à un partenariat stratégique entre PAC – UAC, le pays mise sur ses talents pour réinventer la logistique maritime.

 

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Cotonou, 24 septembre 2025 – Dans les entrailles bouillonnantes du Port Autonome de Cotonou (PAC), où chaque conteneur raconte une odyssée transcontinentale, un accord discret pourrait bien redessiner les contours de l’économie béninoise. En effet, le 16 septembre dernier, sous le sceau d’une cérémonie empreinte de vision prospective, le PAC – ce mastodonte qui draine plus de 90 % des échanges extérieurs du pays et injecte plus de 60 % dans son PIB – a scellé un partenariat stratégique avec l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), fleuron de l’enseignement supérieur ouest-africain. Loin d’être une alliance fortuite, cet accord se veut un levier audacieux pour propulser les talents locaux vers les horizons d’un secteur maritime en pleine mutation, à l’heure où le Bénin ambitionne de devenir un hub logistique incontournable de la Côte atlantique.

PAC – UAC : former les futurs experts de la logistique verte

 

Signée dans un climat de confiance mutuelle, cette convention s’inscrit au cœur de la stratégie d’ouverture du PAC, qui vise à valoriser les compétences endogènes tout en favorisant une gouvernance durable. Les deux institutions, représentées par leurs dirigeants respectifs, ont ainsi posé les bases d’une collaboration multidimensionnelle. Pour commencer, il s’agit de la formation des futurs experts : des programmes conjoints verront le jour pour former une génération de professionnels aguerris, capables de naviguer dans les complexités du commerce portuaire, de la logistique verte à la cybersécurité maritime. Imaginez des étudiants de l’UAC, ces cerveaux vifs d’Abomey-Calavi, immergés dans les simulations de gestion de trafic conteneurisé – un tremplin direct vers l’emploi dans un secteur qui emploie des milliers et irrigue l’économie nationale.

PAC et UAC scellent une alliance inédite pour former les experts de demain. En effet, cette collaboration vise à renforcer la souveraineté

Le port de Cotonou mise sur l’innovation locale

 

Au-delà de la pédagogie, ce partenariat déploie ses voiles vers l’innovation pure. Des projets de recherche conjoints émergeront, focalisés sur des solutions sur mesure : optimisation des chaînes d’approvisionnement face aux aléas climatiques, technologies numériques pour une traçabilité accrue des cargaisons, ou encore protocoles environnementaux pour atténuer l’empreinte carbone du port, un enjeu majeur pour une autonomie financière préservée. En somme, ces initiatives ne sont pas des abstractions académiques ; elles sont les fondations d’un PAC résilient, adapté aux réalités d’un Golfe de Guinée en ébullition. Cet accord consolide ainsi l’engagement du port en faveur d’un développement durable – de la réduction des émissions à la promotion d’une économie circulaire.

PAC et UAC scellent une alliance inédite pour former les experts de demain. En effet, cette collaboration vise à renforcer la souveraineté

PAC – UAC : une alliance pour l’autonomie et la souveraineté économique

 

Ce rapprochement entre le PAC et l’UAC transcende les couloirs feutrés des négociations : il symbolise un Bénin qui refuse la dépendance aux expertises exogènes pour miser sur son vivier humain. À une époque où les ports africains rivalisent pour capter les flux mondiaux, du soja brésilien aux minerais australiens, cette alliance pourrait catalyser une vague d’emplois qualifiés, d’innovations locales et de croissance inclusive.

En somme, le succès de cette collaboration sera scruté de près par toute la sous-région. Si elle porte ses fruits, elle pourrait bien servir de modèle pour d’autres ports africains, prouvant que l’indépendance économique passe aussi par l’investissement dans ses propres forces vives. Le Bénin pourrait-il ainsi redéfinir les règles du jeu maritime et logistique sur le continent ? L’avenir du port, de l’université, et de la nation tout entière, se joue ici.

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