Dans un retournement inattendu, Codjo Gaston Totohou, le régisseur de la prison civile de Missérété, a été relevé de ses fonctions. Cette décision fait suite à la découverte d’un téléphone portable dans la cellule de Reckya Madougou, une détenue de la même prison. Selon les informations, ce téléphone aurait permis à Madougou d’entretenir des communications avec l’extérieur depuis l’intérieur de l’établissement pénitentiaire. La présence de cet appareil contrevient aux règles strictes de détention qui interdisent aux prisonniers l’accès à de tels dispositifs.
Totohou, ayant servi comme régisseur dans les prisons civiles de Parakou et de Lokossa, s’est distingué dans sa carrière. Cependant, la gravité de l’incident a conduit à son remplacement immédiat. En outre, Les autorités Béninoises ont mis en arrêt de rigueur les policières chargées de la surveillance de Madougou, ce qui indique la sévérité de leur réponse à cette infraction.
La découverte du téléphone a provoqué une onde de choc à travers le système pénitentiaire, soulevant des questions sur la sécurité et la surveillance au sein des prisons. Les normes de détention stipulent clairement que les détenus ne peuvent posséder ni utiliser de téléphones portables. Cette interdiction vise à prévenir les risques de sécurité majeurs et à empêcher la coordination d’activités illicites. La possession ou l’utilisation de téléphones portables par les détenus constitue donc une violation des règles de sécurité établies.
Les autorités enquêtent actuellement sur l’affaire et prennent des mesures pour renforcer la sécurité afin d’éviter que de tels incidents se reproduisent à l’avenir. La situation met en lumière la nécessité d’une vigilance constante et d’une application stricte des règles de détention pour maintenir l’ordre et la sécurité au sein des établissements correctionnels.