À Cotonou, le Salon des Industries Musicales d’Afrique (SIMA 2025) transforme les rythmes francophones en vecteurs de croissance. Deux jours d’effervescence pour connecter les talents et financer l’avenir musical du continent
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Cotonou, 14 novembre 2025 – Le Bénin s’affirme comme un pilier de la scène musicale continentale avec le coup d’envoi du Salon des Industries Musicales d’Afrique (SIMA) 2025. Lancé hier dans l’effervescence du Dôme de Sofitel, cet événement de deux jours réunit talents, professionnels et décideurs pour transformer les rythmes francophones en leviers de croissance. Sous le thème « Faire rayonner et financer les musiques d’Afrique francophone : du potentiel aux preuves », le SIMA promet des échanges fructueux et des opportunités inédites pour l’industrie créative.
Un lancement sous les feux de la rampe béninoise
Comme attendu, l’atmosphère était électrique ce 13 novembre au cœur de Cotonou, où des centaines de passionnés et d’experts ont convergé vers le Sofitel pour célébrer l’arrivée du SIMA. C’est la directrice adjointe du cabinet du ministre de la Culture, Glwadys Gandaho, qui a lancé officiellement les travaux, succédant au commissaire général Mamby Laye Diomandé. Entourés de figures politiques, d’administrateurs et de stars de la musique d’expression française, ces leaders ont ainsi ouvert la voie d’un rendez-vous désormais incontournable.
D’ailleurs, ce choix du Bénin comme hôte n’est pas anodin : il ancre le salon dans un pays qui mise sur sa vitalité culturelle pour dynamiser son économie. Ce choix stratégique s’est immédiatement traduit par une affluence record. Avec une assistance massive, l’événement a déjà captivé l’attention internationale, positionnant Cotonou comme un hub incontournable pour les industries créatives africaines.
SIMA 2025 : la culture, moteur de développement au Bénin
Représentant le gouvernement, Glwadys Gandaho a tracé, dans son allocution inaugurale, une feuille de route ambitieuse pour le secteur. Depuis près d’une décennie, le gouvernement béninois œuvre à faire de ses atouts patrimoniaux des leviers stratégiques. « Nous convertissons nos héritages en forces vives qui créent des postes, stimulent l’innovation et élargissent notre rayonnement mondial », a-t-elle martelé, évoquant une stratégie initiée en 2016.
De plus, pour elle, le SIMA incarne cette vision : un espace où les énergies se croisent pour forger des alliances durables. À Cotonou, les professionnels du continent et d’ailleurs peuvent désormais nouer des contacts, explorer des marchés et inventer des modèles économiques adaptés aux réalités locales. Cette édition 2025 renforce ainsi le rôle du Bénin comme catalyseur d’une industrie musicale francophone dynamique et inclusive.
SIMA 2025 : un programme riche pour révéler et connecter les talents
Pour concrétiser cette vision, le menu de ces deux journées est intense : une mosaïque d’activités conçues pour faire décoller l’écosystème musical. Des showcases en live mettront en lumière les voix émergentes, tandis que des ateliers pratiques affûteront les savoir-faire des artistes et managers. Les conférences plongeront dans les enjeux du financement, et les sessions de networking favoriseront des collaborations transfrontalières.
Toutefois, au cœur de cette programmation foisonnante, une ambition centrale se dessine. Le fil rouge est de transformer les promesses en résultats concrets. C’est pourquoi, en misant sur la mobilité des artistes et la coopération régionale, le SIMA vise à briser les barrières et à ouvrir des portes vers des financements innovants. Pour les acteurs de la musique africaine francophone, cela représente l’occasion rêvée de passer du talent brut à des projets viables et exportables.
Perspectives : vers une Afrique musicale financièrement souveraine
En définitive, au-delà des scènes et des débats, le SIMA 2025 trace un horizon prometteur pour l’Afrique de l’Ouest et centrale. En favorisant l’entrepreneuriat culturel, il répond ainsi à un besoin criant : celui d’une industrie qui génère de la richesse locale tout en conquérant les scènes globales. Le Bénin, avec son engagement ferme, pourrait bien inspirer d’autres nations à suivre cette voie.
En conclusion, SIMA 2025 : quand la musique devient le pouls d’un continent en pleine effervescence économique. À Cotonou, les promesses prennent corps, et les talents francophones trouvent enfin leur tempo.
