Parakou et Natitingou, le 24 septembre 2024 – Dans une ambiance festive, 200 jeunes Béninois, issus des départements du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga, ont entamé une nouvelle étape de leur vie professionnelle. En effet, Sélectionnés parmi plus de 2 400 candidats, ils intégreront la Glo-Djigbé Industrial Zone (GDIZ) pour une formation intensive de six mois dans le secteur textile grâce à Azôli.
Accueillis par le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, Modeste Tihounté KÉRÉKOU, ces jeunes, souvent peu qualifiés, voient en cette opportunité un véritable tremplin vers l’emploi. « C’est une fierté pour nous d’accompagner ces jeunes dans leur parcours », a déclaré le ministre, soulignant l’importance de ce programme pour le développement économique du pays.
Par ailleurs, À l’issue de leur formation, ces futurs opérateurs textiles auront toutes les compétences nécessaires pour intégrer les entreprises installées à la GDIZ. Un espoir qui a ravivé les ambitions de nombreux jeunes de ces régions souvent défavorisées. « Je suis tellement content d’avoir été sélectionné. C’est une chance pour moi de pouvoir travailler dans une vraie usine », confie Moussa, un jeune de 22 ans originaire de l’Alibori.
Le programme Azôli, un levier pour l’emploi des jeunes
En plus, l’objectif de ce dispositif, mis en place par l’Agence nationale pour l’emploi avec le soutien de la Banque mondiale, est de promouvoir l’intégration professionnelle des jeunes Béninois, notamment ceux des zones rurales. En quelques années, Azôli a déjà permis à plus de 5 400 jeunes de bénéficier d’une formation qualifiante et d’accéder à un emploi stable.
« L’objectif est d’atteindre 50 000 jeunes à l’horizon 2025 », précise Urbain AMEGBEDJI, Directeur Général de l’ANPE. Un défi ambitieux qui témoigne également de la volonté du gouvernement béninois de lutter contre le chômage des jeunes et de réduire les inégalités.
Une formation adaptée aux besoins de l’industrie
La formation dispensée à la GDIZ est conçue en étroite collaboration avec les entreprises du secteur textile. Elle couvre aussi l’ensemble des métiers de la filière, de la filature au confectionnement. « Nous voulons former des jeunes qui soient immédiatement opérationnels », explique Létondji BEHETON, Directeur Général de la SIPI.
Un modèle à dupliquer ?
En bref, Le succès du programme Azôli pourrait inspirer d’autres pays africains confrontés au même défi. En misant sur la formation professionnelle et l’accompagnement des jeunes, le Bénin montre la voie à suivre pour développer un tissu industriel dynamique et créer de l’emploi.