Cotonou, le 13 septembre 2024 – Cinq ans après sa mise en service, la centrale thermique duel-fuel de Maria-Gléta 2 continue de faire tourner les turbines au Bénin. Mercredi dernier, une centaine de jeunes bacheliers ont pu découvrir les coulisses de cette infrastructure, véritable poumon énergétique du pays.
Un fleuron technologique au service du Bénin
Avec ses 36 000 heures de fonctionnement, la centrale Thermique 129.5 MW de Maria-Gléta 2 tournant 85% en gaz a largement prouvé son efficacité. « C’est un très bon succès », se félicite Christophe Pringault, Directeur Général de BWSC, l’entreprise en charge de l’exploitation. Grâce à ses moteurs performants, la centrale répond à près de 50% des besoins en électricité du pays, même en cas de coupures d’approvisionnement en gaz depuis le Nigeria.
« Les équipements sont de dernière génération et permettent de passer d’un combustible à l’autre sans interruption », explique Éméric Tokoudagba, Directeur Général de la SBPE. Il a également souligné que la centrale électrique a connu deux arrêts en cinq ans, totalisant deux heures d’interruption. Cette flexibilité est aussi essentielle pour garantir une alimentation électrique stable et fiable à la population béninoise.
Maria-Gléta 2 : Un vecteur d’inspiration pour la jeunesse
En plus, la visite de la centrale a suscité un vif intérêt chez les jeunes bacheliers, qui ont pu découvrir les métiers de l’énergie et les enjeux de l’autonomisation énergétique. « Cette visite va impacter positivement mon choix de filière », confie Estelle Sohou, étudiante en deuxième année.
Pour le gouvernement béninois, cette visite s’inscrit dans une volonté de sensibiliser les jeunes aux enjeux énergétiques et de les encourager à s’orienter vers des filières scientifiques et techniques.
Un pari réussi pour le Bénin
En bref, la centrale de Maria-Gléta 2 est bien plus qu’une simple infrastructure énergétique. C’est un symbole de la volonté du Bénin de maîtriser son destin énergétique et de réduire sa dépendance vis-à-vis de l’extérieur. En investissant dans des technologies de pointe et en formant des compétences locales, le pays pose ainsi les fondations d’un avenir énergétique durable.