Dans le but de mettre sur pied un événement qui pourra réunir les acteurs culturels africains autour d’une même table, Philia Galerie et l’association Désir d’Art ont tous porté par Désirée Roua, acteur culturel franco-ivoirienne résident en France, le “Festival Africa Culture”. L’événement est prévu pour se dérouler en juin 2020 en parallèle au sommet France Afrique qui se tiendra dans la même période.
Pour célébrer la culture africaine, Philia Galerie et l’association Désir d’Art ont initiés l’événement dénommé “Festival Africa Culture” (Fac). En effet, ce festival constitue un pont entre cultures Africaines et Européennes. Il est prévu pour se dérouler du 1er au 30 juin 2020 dans la ville de Bordeaux en France. La première semaine de cet événement va être gratifiée par la présence des présidents africains à Bordeaux pour le sommet France Afrique. Le Fac propose aux festivaliers un lieu d’exposition des artistes du continent africain, une scène pour de la danse et de la musique, de même qu’un espace un espace de transmission. Philia Galerie et Désir d’Art proposent, à travers les champs disciplinaires, des Arts Visuels (arts plastiques, Photographie, Performance), spectacle vivant (Musique, Théâtre, Danse).
Il propose donc des thèmes qui feront objet de réflexion durant toute la période. Au total, trois thèmes choisis pour porter à bout l’événement. Le premier vise à amener les participants à parler des œuvres de l’artiste Denis Mukwege. Le second thème, « L’Accès à l’eau et la santé des femmes étroitement liés en Afrique », s’intéresse aux problèmes de ce secteur sur le continent.
« Le 22 mars, nous célébrons, partout dans le monde, la Journée mondiale de l’eau. C’est donc l’occasion de rappeler que l’accès à l’eau potable reste à la fois un enjeu sanitaire crucial en Afrique subsaharienne et un véritable enjeu socio-économique pour les femmes », explique Désirée Roua. Elle ajoute que « nulle part ailleurs dans le monde les ravages engendrés par le manque d’eau et d’assainissement ainsi que la répartition sexuée des rôles dans la gestion des ressources naturelles ne sont aussi flagrants qu’en Afrique ». Selon elle, la communauté internationale a pris conscience de cette situation. Des progrès ont été donc accomplis. Mais les objectifs de développement du millénaire ne pourront être atteints tant que la lutte contre les disparités entre hommes et femmes ne sera pas le fil rouge des programmes d’adduction d’eau et d’assainissement. Du Mozambique au Burkina Faso en passant par la Zambie, l’Ouganda l’Afrique du Sud, des expériences remarquables ont fait la preuve du rôle crucial des femmes. Il y a urgence à les généraliser à tout le continent. Le troisième thème est lié aux « Enfants soldats ». Ces derniers sont utilisés comme combattants, mais aussi comme espions, soigneurs, porteurs, cuisiniers, messagers ou encore « esclaves » sexuel(e)s, particulièrement dans le cas des filles. Dès le 1er février 2020, un appel à candidatures sera adressé aux artistes africains qui souhaitent y participer.