Cotonou donne le ton : une célébration vibrante pour les droits et l’autonomisation de la femme

Cotonou (Bénin), 10 mars 2025 –Sous les lustres élégants du Palais des Congrès de Cotonou, le Bénin a inauguré, vendredi…

Cotonou a été le théâtre d'un lancement dynamique de la 30e Journée internationale des droits de la femme.

Cotonou (Bénin), 10 mars 2025Sous les lustres élégants du Palais des Congrès de Cotonou, le Bénin a inauguré, vendredi dernier, la 30ᵉ édition de la Journée internationale des droits de la femme, un rendez-vous solennel orchestré sous l’égide de Mariam CHABI TALATA, Vice-Présidente de la République.  En effet, cette cérémonie, empreinte de dignité et de détermination, a réuni un parterre éclectique : ministres, parlementaires, diplomates, dont l’Ambassadeur du Maroc et l’Ambassadrice désignée du Canada, Tina HUTHRIE, ainsi que des figures de la société civile et des partenaires internationaux, tous unis pour honorer la cause

Cotonou a été le théâtre d'un lancement dynamique de la 30e Journée internationale des droits de la femme. Une voix pour les invisibles : le plaidoyer inaugural

Par ailleurs, c’est Véronique TOGNIFODE, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, qui a pris la parole pour poser les jalons de cette journée mémorable. Dans un élan oratoire, elle a célébré « ces femmes et ces filles dont le souffle vital irrigue nos sociétés, des bâtisseuses d’aujourd’hui qui sculptent demain avec audace ». Face aux tempêtes économiques, sociales et environnementales qui secouent le monde, elle a martelé l’urgence d’amplifier leurs voix, trop souvent étouffées par les bourrasques de l’injustice. Le thème de cette année, « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », s’est imposé comme une boussole, orientant les esprits vers des actions audacieuses pour un futur plus équitable.

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Cotonou a été le théâtre d'un lancement dynamique de la 30e Journée internationale des droits de la femme. Des racines solides : les avancées du Bénin pour l’émancipation de la femme 

En plus, la Ministre a déroulé un tableau vivant des efforts du gouvernement béninois pour faire germer l’égalité des sexes. Parmi ces bourgeons prometteurs, une loi vigoureuse contre les violences infligées aux femmes et aux filles, des filets de soutien pour maintenir les écolières sur les bancs de l’apprentissage et des initiatives comme le microcrédit Alafia, qui tisse une toile d’autonomie économique. « Ces graines semées ne sont pas de vains espoirs, mais des racines profondes pour un avenir où chaque femme peut s’élever sans entraves », a-t-elle affirmé, le regard porté vers un horizon d’équité.

Cotonou a été le théâtre d'un lancement dynamique de la 30e Journée internationale des droits de la femme. Une sentinelle pour la justice : l’Institut national de la femme

Huguette BOKPÈ GNANCADJA, à la barre de l’Institut National de la Femme, a captivé l’assemblée en dévoilant les prouesses de cette institution. Sous son égide, des remparts juridiques et judiciaires se dressent pour protéger les filles et les femmes, transformant les promesses en actes tangibles. « Nous ne nous contentons pas de panser les plaies, nous érigeons des boucliers pour que plus aucune n’ait à saigner en silence », a-t-elle proclamé, insufflant une énergie combative dans la salle.

Un chœur international : l’appel des partenaires

En plus, les voix de l’international ont résonné en harmonie. Tina HUTHRIE, Ambassadrice désignée du Canada, et Aminatou SAR, Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Bénin, ont tissé un plaidoyer vibrant : une nation ne peut s’épanouir si elle laisse ses femmes dans l’ombre, privées d’éducation ou de ressources. « Le progrès véritable est un arbre qui ne pousse que si ses racines féminines sont nourries », a lancé Mme SAR, tandis que Mme HUTHRIE a réaffirmé l’engagement indéfectible des partenaires techniques et financiers à épauler le Bénin dans cette quête.

Un souffle collectif pour briser les chaînes

En lançant officiellement les festivités, Véronique TOGNIFODE a enjoint chaque acteur, du citoyen lambda aux décideurs, à saisir ce flambeau. « L’autonomisation des femmes n’est pas une option, c’est le socle d’un développement qui ne laisse personne sur le bord du chemin », a-t-elle insisté. La journée s’est achevée sur une note d’élan collectif, une promesse gravée dans les cœurs : celle de démanteler, pierre par pierre, les murailles qui freinent encore l’essor des femmes béninoises.

 Une flamme qui ne s’éteint pas

En somme, le 7 mars dernier à Cotonou n’a pas été une simple célébration, mais un acte de foi en un avenir où les droits des femmes ne sont plus négociables. Cette 30ᵉ édition de la Journée internationale des droits de la femme a allumé une flamme : celle d’un Bénin décidé à faire de l’égalité et de l’autonomisation des moteurs de sa renaissance. Si les défis persistent, cette journée a prouvé que la volonté, elle, est inébranlable : une leçon pour aujourd’hui, un héritage pour demain.

 

 

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