Voyage frauduleux : le secrétaire général de la Fédération béninoise de boxe devant la justice
Cotonou, 12 août 2025 – L’affaire qui secoue la Fédération béninoise de boxe (FBB) a franchi une nouvelle étape. Ce mardi, le secrétaire général de l’institution, Armand Zavier Tossa, a comparu devant le tribunal de première instance de Cotonou dans le cadre d’une enquête pour voyage frauduleux. D’ailleurs, ce scandale jette une ombre sur la gouvernance sportive nationale.
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Un voyage qui soulève des soupçons de détournement
Placé en détention provisoire depuis le 7 août, la police soupçonne le secrétaire général d’avoir tenté d’utiliser les procédures de voyage réservées aux boxeurs pour faire partir à l’étranger des citoyens ordinaires en quête de visa. En effet, cette manœuvre aurait contourné les règles établies pour les déplacements officiels des athlètes.
Lors de l’audience, Armand Zavier Tossa a été entendu par le juge, en présence du président de la FBB, Pierre Léonard Hinvi, également convoqué pour éclairer les circonstances de cette affaire. Le tribunal a décidé de renvoyer le procès au 14 octobre 2025, laissant planer l’incertitude sur les suites judiciaires.
Une fédération sous haute tension
Cette affaire intervient alors que la boxe béninoise tente de se structurer et de gagner en crédibilité sur la scène régionale. De ce fait, le scandale pourrait entacher les efforts de professionnalisation entrepris ces dernières années. Déjà, des voix s’élèvent pour demander plus de transparence dans la gestion des fédérations sportives et un encadrement plus rigoureux des procédures de déplacement des athlètes.
vers une moralisation du sport béninois
À deux mois du verdict, le monde sportif béninois retient son souffle. L’affaire Tossa est susceptible de devenir un cas emblématique de la nécessaire moralisation du sport au Bénin. Par ailleurs, elle soulève une question cruciale pour l’avenir des fédérations sportives du pays : jusqu’où ira la justice dans sa volonté d’assainir les pratiques et d’imposer plus de transparence dans la gestion des fonds et des procédures officielles ?
