Savalou célèbre l’igname et élève Louis Vlavonou au rang de dignitaire royal
Savalou, 18 août 2025 – Sous les chants des divinités et les danses traditionnelles, la fête de l’igname 2025 a offert à Savalou un moment d’unité, de mémoire et de reconnaissance. Au cœur des festivités, une distinction historique : le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, a été élevé au rang de Dignitaire de la Cour royale par Sa Majesté Dada Gbaguidi XV.

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Fête de l’igname 2025 : un rite ancestral pour l’abondance et l’unité
Organisée chaque 15 août, la fête de l’igname est bien plus qu’une réjouissance agricole. Elle incarne un rituel de gratitude envers la terre nourricière et une prière collective pour l’abondance. Par ailleurs, cette année, elle a coïncidé avec la fête de l’Assomption, illustrant la cohabitation harmonieuse entre traditions endogènes et religions importées. D’ailleurs, « Savalou est et demeure une terre de tolérance et de dialogue », a rappelé Claude Gbèdonougbo Gbaguidi, coordonnateur du gouvernement royal.

Fête de l’igname 2025 : un homme de la République reconnu par la royauté
Louis Vlavonou, parrain du président du Conseil économique et social, a honoré de sa présence toutes les étapes de la célébration. En retour, la Cour royale lui a remis les attributs symboliques du dignitaire : un pagne tissé et une récade, emblèmes d’autorité et de loyauté. Ce geste, selon Sa Majesté, traduit l’amitié sincère entre la cité royale et le président du Parlement, et célèbre son attachement aux valeurs ancestrales.

Une fête qui renforce l’unité nationale
En plus, la cérémonie a rassemblé un parterre de personnalités venues du Bénin et de l’étranger, dont des députés, ministres, préfets et maires. Le président du CES, Conrad Gbaguidi, a salué une fête qui « rappelle la prospérité, le renouveau et la protection des récoltes », et réitéré aussi le soutien de son institution à toute initiative culturelle valorisant Savalou.
Finalement, à Savalou, l’igname devient symbole de mémoire et de modernité. Et dans le tissage des traditions, la République et la royauté se donnent la main pour célébrer l’unité nationale.

La tradition, un nouvel instrument politique
La reconnaissance officielle du président du Parlement par une autorité coutumière pourrait-elle signaler une nouvelle ère de collaboration entre l’État et les royautés traditionnelles ? En quoi cette alliance peut-elle renforcer la gouvernance locale et nationale, et garantir la préservation du patrimoine culturel tout en favorisant le développement ?
