PolitiqueDiplomatie




Bénin, carrefour de l’intégration : l’UEMOA se réinvente à Cotonou

Du 15 au 19 septembre 2025, la 38ᵉ session extraordinaire du Comité interparlementaire de l’UEMOA réunit à Cotonou les députés…

À Cotonou, la 38ᵉ session du Comité interparlementaire de l’UEMOA explore les enjeux de l’intégration régionale à travers les énergies vertes et la mobilité professionnelle. Une rencontre stratégique pour bâtir une Afrique de l’Ouest plus fluide et résiliente.

Du 15 au 19 septembre 2025, la 38ᵉ session extraordinaire du Comité interparlementaire de l’UEMOA réunit à Cotonou les députés des huit États membres pour accélérer l’intégration régionale autour des énergies renouvelables et de la libre circulation des professions libérales.

 

LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ



Sous le ciel animé de Cotonou, la capitale béninoise pulse d’une énergie nouvelle. En fait, depuis le 15 septembre, l’Hôtel Azalaï accueille la 38ᵉ session extraordinaire du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), un rendez-vous crucial où les parlementaires des huit nations unissent leurs voix pour façonner l’avenir de la sous-région. Au menu : des discussions vibrantes sur les énergies renouvelables, la libre circulation et le droit d’établissement des professions libérales. Dans un monde où l’intégration régionale n’est plus une option mais une nécessité, Cotonou s’impose comme le carrefour des ambitions ouest-africaines, avec un objectif clair : bâtir un avenir plus vert, plus fluide et plus prospère.

38ᵉ session extraordinaire de l’UEMOA : une cérémonie d’ouverture sous le signe de la résilience

 

La session s’est ouverte lundi sous les auspices de Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin, dont l’allocution a donné le ton : l’UEMOA, malgré les tensions qui secouent parfois l’institution, reste un moteur d’intégration régionale. « Votre présence, chers députés, témoigne de votre engagement à porter haut les ambitions de nos peuples », a-t-il déclaré, saluant la résilience du Comité interparlementaire (CIP-UEMOA). En outre, son discours, empreint de conviction, a souligné l’importance du Bénin comme hôte de cette session, un choix qui reflète la confiance placée en ce pays pour faire avancer les débats sur des enjeux cruciaux.

À ses côtés, Fononna Cheick Ahmed Coulibaly, président par intérim du CIP-UEMOA, a dévoilé les ambitions de ces cinq jours de travaux. « Nous sommes ici pour poser des jalons concrets vers une intégration plus forte », a-t-il affirmé, mettant en lumière deux thématiques brûlantes : le développement des énergies renouvelables et la garantie de la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que le droit d’établissement des professions libérales.

À Cotonou, la 38ᵉ session du Comité interparlementaire de l’UEMOA explore les enjeux de l’intégration régionale à travers les énergies vertes et la mobilité professionnelle. Une rencontre stratégique pour bâtir une Afrique de l’Ouest plus fluide et résiliente. À Cotonou, la 38ᵉ session du Comité interparlementaire de l’UEMOA explore les enjeux de l’intégration régionale à travers les énergies vertes et la mobilité professionnelle. Une rencontre stratégique pour bâtir une Afrique de l’Ouest plus fluide et résiliente.

Énergies vertes et mobilité : la sous-région face à ses défis majeurs

 

Les parlementaires, issus des huit pays membres de l’UEMOA, se penchent sur deux communications majeures. La première, intitulée « Développement et promotion des énergies renouvelables dans l’espace UEMOA : enjeux et perspectives », explorera comment les énergies solaires, éoliennes et autres solutions vertes peuvent répondre au défi énergétique de la région. « La dépendance aux énergies fossiles et l’accès limité à l’électricité, surtout en milieu rural, freinent notre développement », a rappelé le président Vlavonou, citant l’exemple de l’Union européenne, née des cendres de la Communauté du charbon et de l’acier. Pour l’UEMOA, il est évident qu’investir dans les énergies renouvelables n’est pas seulement une question écologique : c’est une condition essentielle pour booster l’économie et améliorer la vie des populations.

La seconde communication, axée sur la libre circulation et le droit d’établissement des professions libérales, s’attaque à un autre défi majeur : fluidifier les échanges humains et économiques dans l’espace UEMOA. Bien que l’ambition d’un marché commun existe, les échanges intercommunautaires restent faibles. Par conséquent, faciliter la mobilité des avocats, médecins ou architectes, tout en garantissant leur droit de s’installer dans un autre pays membre, pourrait dynamiser l’économie régionale et renforcer l’intégration. « Ces discussions ne sont pas théoriques, elles touchent au cœur de notre survie collective », a insisté le président Vlavonou.

Feuille de route pour une UEMOA plus forte

 

À l’issue de ces cinq jours, les députés formuleront des recommandations concrètes pour accélérer la mise en œuvre de ces priorités. « Notre objectif est clair : faire des énergies renouvelables et de la libre circulation des leviers d’intégration et de prospérité », a déclaré Fononna Coulibaly. Ces propositions, attendues avec impatience, pourraient redessiner les politiques énergétiques et économiques de l’UEMOA, offrant des solutions adaptées aux réalités de la sous-région.

À Cotonou, la 38ᵉ session du Comité interparlementaire de l’UEMOA explore les enjeux de l’intégration régionale à travers les énergies vertes et la mobilité professionnelle. Une rencontre stratégique pour bâtir une Afrique de l’Ouest plus fluide et résiliente.

Cotonou, plus qu’une ville, une vision pour l’avenir

 

En somme, Cotonou incarne l’espoir d’une Afrique de l’Ouest plus unie et plus résiliente. En dépit des défis politiques et économiques, l’UEMOA reste un phare d’intégration, et cette 38ᵉ session en est la preuve. Alors que les débats se poursuivent jusqu’au 19 septembre, une chose est sûre : les décisions prises ici pourraient éclairer le chemin vers un avenir où l’énergie verte et la mobilité sans entraves deviennent les moteurs d’une région prospère. Cotonou, cette semaine, n’est pas seulement une ville : c’est une vision.

Reste à voir si les recommandations de cette session pourront réellement se traduire en actions concrètes, capables de surmonter les obstacles politiques et législatifs qui ont souvent ralenti l’intégration par le passé.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne WHATSAPP