Dans le cadre de la 4ème édition du festival MusiCaravane, les responsables de l’Institut français de Cotonou ont accueilli sur scène les groupes “Les hurlements d’Léo”, “Sages comme des Sauvages” et la fanfare “Monstros brass band”. L’événement a eu lieu, samedi 11 janvier 2020, sous la paillote dudit Institut en présence de plus de 200 spectateurs.
Soirée riche en couleurs, musique et danse. Tel est l’aspect que reflète la soirée de la 4ème édition du festival MusiCaravane. C’est dans une bonne ambiance que cette soirée s’est déroulée. Musique traditionnelle béninoise, du rock français et un mélange électro-organique. Le public a eu le privilège de danser aux sons des fanfares, percussions et autres instruments musicaux. Au début de cette soirée, le groupe “Les Hurlements d’Léo” a présenté une performance musicale. Ils ont fait une présentation avec le rythme rock français dans un style java-chanson-punk-caravaning. La performance de ce groupe une réussite et appréciée du public. « Ce soir, le premier groupe était a beaucoup plus attiré mon attention. Ce sont les textes qui m’ont surtout marqué », a confié Hector Sonon, spectateur. En effet, la musique ne se limite pas aux instruments, il y a aussi le texte qui compte beaucoup. Selon Hector Sonon, il faut de la sonorité, des textes pour créer une bonne harmonie. « C’est une première fois pour moi de participer à une telle soirée. J’ai entendu parler du groupe, mais c’est la première fois que je le vois sur scène. Aujourd’hui, nous voyons les musiciens béninois qui ont de moins en moins des textes intéressants », a-t-il souligné.
De son côté, Lila Echard a apprécié la qualité de cette rencontre interculturelle. « J’ai assisté à trois concerts de bonne qualité avec des musiciens expérimentés. J’ai beaucoup aimé la rencontre entre le Bénin et la France. Pour ma génération, ce sont des musiciens bien connus qui nous ont fait rêver lorsque nous étions à l’Université », a-t-elle martelé.
« Nous avons eu, avec les frères Ahouandjinou et “Les Ogres de Barback”, l’opportunité de rencontrer des musiciens exceptionnels dans les festivals et les concerts de différentes sortes. Ce festival a pour but de mettre en place une école de musique à Porto-Novo sur la place où la famille Ahouandjinou a appris à jouer de la musique », a souligné Christine Le Ligné, directrice de l’Institut français de Cotonou.
Sur le podium et même en dehors, les trois groupes ont présenté un bon spectacle au public. Ces groupes sont composés de jeunes musiciens dynamiques et biens expérimentés. A la fin de ce concert, Ava Carrère et Ismaël Colombani du groupe “Sages comme des Sauvages” ont fait voyager le public dans la jungle urbaine. Ils changent d’instruments comme de rythmes et chantent en créole ainsi qu’en français.