Société




Banikoara : la cheffe d’arrondissement évincée après rupture politique

Séisme politique à Banikoara : La cheffe d’arrondissement destituée après sa rupture avec son parti !   Banikoara, 4 août…

À la suite d’un vote de défiance massif, Suzanne Élise Tama est destituée à Banikoara, illustrant une fracture politique profonde et la quête de cohésion dans la gouvernance locale.

Séisme politique à Banikoara : La cheffe d’arrondissement destituée après sa rupture avec son parti !

 

Banikoara, 4 août 2025 – Ce lundi, un vent de changement a soufflé sur l’arrondissement central de Banikoara. Suzanne Élise Tama, cheffe de cette circonscription depuis 2020, a été destituée de ses fonctions à l’issue d’un vote de défiance sans appel. Ce bouleversement, consécutif à sa rupture avec le parti Union Progressiste Le Renouveau, marque un tournant dans la gestion communale. En effet, ce geste politique, bien plus qu’une formalité, exprime les tensions vives et les attentes pressantes d’une communauté en quête de cohésion et de confiance.

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Un verdict implacable : 28 conseillers contre la cheffe d’arrondissement

 

Réunis ce 4 août 2025, les conseillers communaux de Banikoara ont scellé le sort de Suzanne Élise Tama. Le verdict est sans équivoque : sur les 31 élus présents, 28 ont voté en faveur de son éviction, trois s’y sont opposés, et aucun n’a opté pour l’abstention. Par ailleurs, ce résultat, d’une clarté implacable, met fin à cinq années de leadership de Mme Tama, récemment marquées par des remous politiques. La décision, prise dans un climat de gravité, traduit une fracture profonde au sein de l’équipe dirigeante.

 

Le fil de la confiance rompu : Une rupture politique à l’origine de la crise

 

Le 5 juillet dernier, Suzanne Élise Tama avait secoué l’échiquier politique local en annonçant son retrait du parti Union Progressiste Le Renouveau, invoquant des motifs personnels. Malgré cela, elle avait exprimé son souhait de conserver son rôle de cheffe d’arrondissement. Cette démarche a rapidement suscité une vague de méfiance, qui s’est cristallisée par une pétition signée par 29 conseillers communaux. Ces derniers, pointant une « crise de confiance » manifeste, ont jugé que son maintien à la tête de l’arrondissement n’était plus tenable.

 

Leçon de gouvernance : La démocratie locale à l’épreuve de la cohésion

 

Ce vote de défiance, au-delà de son impact immédiat, s’inscrit dans une dynamique de responsabilité politique. Il illustre également  la volonté des élus de Banikoara de restaurer une harmonie au sein de la gestion communale, à un moment où l’unité est essentielle pour répondre aux aspirations des habitants. Ce rituel, bien que marqué par une rupture, incarne le fonctionnement démocratique d’une commune déterminée à avancer, rappelant que la légitimité ne se décrète pas mais se construit et s’entretient au quotidien.

 

Un nouveau chapitre s’ouvre : Banikoara face à l’incertitude et à l’espoir

 

En somme, la destitution de Suzanne Élise Tama, qui avait pris les rênes de l’arrondissement central en 2020, ferme une page de l’histoire locale. Son départ, acté dans un contexte de tensions, ouvre la voie à une nouvelle étape pour Banikoara, où les défis de gouvernance et de cohésion devront être relevés par une nouvelle figure. Ce moment, aussi difficile soit-il, rappelle l’importance de la confiance mutuelle dans la conduite des affaires publiques, et place désormais la commune devant un choix crucial pour son avenir : surmonter les divisions pour retrouver la stabilité et la prospérité.

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