Cotonou, le 11 décembre 2024 – Dans une démonstration de sa politique de protection des citoyens béninois à l’étranger, le gouvernement a procédé hier au rapatriement de 54 migrants depuis la Guinée Équatoriale. Ces compatriotes, en situation précaire, ont été accueillis avec humanité à leur arrivée à l’aéroport de Cotonou.
Le retour des migrants totalement financé par le budget national
Par ailleurs, cette opération, entièrement financée par le budget national, souligne l’engagement du gouvernement à venir en aide aux Béninois en difficulté à l’étranger. Mme Myrina AMOUSSOUGA, Directrice Générale des Affaires Consulaires et des Béninois de l’Extérieur, représentante le Ministre Shegun Bakari, a accueilli les rapatriés et a réitéré la détermination du gouvernement à leur apporter tout le soutien nécessaire.
« Cette initiative est une preuve tangible de la volonté du Président Patrice Talon de protéger ses compatriotes où qu’ils soient », a-t-elle déclaré.
Les migrants ont reçu une prise en charge complète depuis leur arrivée à l’aéroport jusqu’à leur retour dans leurs localités respectives. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large visant à faciliter le retour des migrants et à les réinsérer dans la vie sociale et économique du pays.
Le retour au pays des migrants béninois est une étape importante, mais il ne doit pas être le point final. Ces jeunes, souvent confrontés à des difficultés à leur retour, ont besoin d’un accompagnement personnalisé pour se réinsérer dans la vie active. Il est donc essentiel de leur offrir des formations, des aides financières et un soutien psychologique pour qu’ils puissent reconstruire leur vie au Bénin.
En somme, si le rapatriement des migrants béninois est une mesure nécessaire, il ne suffit pas. Pour enrayer l’exode des jeunes, il est urgent de s’attaquer aux racines du problème : le chômage endémique et la mauvaise gouvernance. Plutôt que de simplement rapatrier, il faut investir dans des programmes de réinsertion pour offrir à ces jeunes des perspectives sur leur propre sol.