Cotonou, 19 juin 2024- Le Conseil des ministres béninois a récemment adopté un plan de réorganisation des filières anacarde et soja, marquant ainsi une étape importante vers une meilleure structuration et une performance accumulée de ces secteurs clés. Cette initiative s’inscrit dans la ligne droite des efforts du gouvernement pour stimuler l’agriculture et favoriser l’autosuffisance alimentaire du pays.
La filière anacarde et soja est en croissance mais en manque de structuration
Si la production et les exportations d’anacarde et de soja ont connu une augmentation constante ces dernières années, grâce au soutien du gouvernement, les filières manquent encore de structuration formelle, en particulier pour le soja. L’Union nationale des coopératives de producteurs de soja du Bénin joue un rôle crucial dans la représentation des producteurs, mais une organisation interprofessionnelle formelle reste à mettre en place.
Vers une transformation locale et une meilleure rémunération des producteurs
L’objectif ultime de cette réorganisation est de transformer localement la totalité de la production nationale de cajou et de soja. Cela permettra d’augmenter la valeur ajoutée des produits et, par conséquent, d’améliorer les prix payés aux producteurs. Pour y parvenir, il est essentiel d’établir des accords interprofessionnels directs entre les producteurs et les transformateurs, qui assument les principaux risques dans ces filières.
La Chambre nationale d’Agriculture aux commandes de la réorganisation
La Chambre nationale d’Agriculture (CNA) pilotera le processus de réorganisation. Un comité national d’orientation et un comité technique chargé de la mise en œuvre seront mis en place pour assurer le bon déroulement du projet.
Un impact positif attendu sur l’ensemble du secteur agricole
Cette réorganisation devrait non seulement renforcer la compétitivité des filières anacarde et soja, mais aussi contribuer à une meilleure structuration de l’ensemble du secteur agricole béninois. Elle est une étape décisive vers l’autosuffisance alimentaire et la prospérité économique du pays, reflétant l’engagement du gouvernement à soutenir et à développer l’agriculture.