À l’aube de la nouvelle année scolaire 2024-2025, le gouvernement béninois se veut rassurant. Lors d’un point de presse, Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole de l’exécutif, a détaillé les mesures prises pour garantir le bon déroulement des cours.
Le gouvernement béninois persiste dans sa volonté d’améliorer le système éducatif national. Selon Wilfried Léandre Houngbédji, des efforts constants sont déployés depuis plusieurs années pour offrir aux élèves des conditions d’apprentissage optimales.
Des infrastructures renforcées pour la rentrée scolaire
L’un des axes majeurs de cette rentrée est le renforcement des infrastructures scolaires. « Nous avons construit près de 6000 salles de classe dans le primaire et 2000 dans le secondaire ces dernières années », a précisé le porte-parole. Cet effort vise à offrir des conditions d’enseignement plus adaptées aux élèves et à réduire la surcharge dans les établissements.
Par ailleurs, le gouvernement a mis en place un plan de recrutement d’enseignants pour faire face à la demande croissante. « 476 nouveaux enseignants seront recrutés pour cette rentrée », a annoncé Wilfried Léandre Houngbédji. Pour soutenir ces nouveaux enseignants, appelés Aspirants au métier d’enseignants (AME), leurs enfants seront désormais exonérés des frais de scolarité.
Un engagement progressif pour les AME
La question du renversement des AME dans le corps des agents contractuels de l’État reste une préoccupation majeure. Le gouvernement a réaffirmé son engagement à honorer cet engagement, mais a souligné la nécessité d’une mise en œuvre progressive pour des raisons budgétaires. « Nous travaillons sur une programmation qui permettra de régler cette situation de manière équitable et durable », a expliqué le porte-parole.
Une collaboration renforcée avec les partenaires sociaux
Le gouvernement a également mis l’accent sur l’importance de la concertation avec les partenaires sociaux. « Nous avons organisé des réunions avec les syndicats pour faire le point sur les préparatifs de la rentrée et recueillir leurs préoccupations », a indiqué Wilfried Léandre Houngbédji.
Les défis restent nombreux
Si les efforts du gouvernement sont louables, les défis persistent. La question du financement de l’éducation reste cruciale, tout comme celle de la qualité de l’enseignement. Les autorités devront continuer à investir dans la formation des enseignants et à améliorer les programmes scolaires pour répondre aux besoins d’une société en constante évolution.
En somme, le gouvernement béninois semble avoir mis les bouchées doubles pour préparer la rentrée scolaire 2024-2025. Si des défis persistants, notamment en ce qui concerne le statut des AME, les autorités assurent travailler d’arrache-pied pour améliorer le système éducatif.