Tanguiéta, 05 juin 2024 – Sept militaires béninois ont perdu la vie, le 4 juin, dans une embuscade tendue par les terroristes du JNIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) à environ 6 km au sud de la base militaire de Yangouali, dans le nord du Bénin, près de la frontière avec le Burkina Faso.
Selon les informations recueillies, une patrouille à moto composée de sept soldats béninois a été prise pour cible par les assaillants vers 11 heures du matin. Les terroristes ont ouvert le feu sur les militaires, les tuant tous sur place. Ils ont ensuite emporté leurs armes, leurs motos et d’autres équipements militaires avant de se répliquer vers le Burkina Faso.
Une attaque sanglante
Cette attaque est l’une des plus meurtrières perpétrées contre les forces de sécurité béninoises ces dernières années. Elle a mis en évidence la menace croissante du terrorisme dans la région du Sahel, où les groupes djihadistes multiplient les attaques transfrontalières.
Les forces de sécurité en alerte
Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Bénin ont intensifié leurs opérations dans le nord du pays ces derniers mois, notamment dans les régions de l’Atacora et de l’Alibori, où les groupes terroristes sont les plus actifs. Cependant, cette attaque montre que les FDS restent vulnérables aux attaques surprises, en particulier dans les zones reculées et difficiles d’accès.
Un appel à la vigilance et à la coopération
Cela souligne la nécessité d’une vigilance accrue et d’une coopération renforcée entre les pays du Sahel pour lutter contre le terrorisme. Le Bénin, qui a connu jusqu’à présent une certaine épargne des violences djihadistes, doit poursuivre le renforcement de ses forces de sécurité et travailler en étroite collaboration avec ses voisins afin de faire face à cette menace commune.