Révolution routière au Bénin : 348 km pour transformer l’économie et connecter la région !
Cotonou, 28 mai 2025 – Cotonou s’est drapée d’une ambition audacieuse ce 28 mai, lors de l’installation officielle du Comité national de suivi des études de trois projets routiers majeurs. Orchestrée au siège du Ministère du Cadre de vie et des Transports, cette initiative marque un tournant. En effet, les axes stratégiques – Djougou-N’Dali (127 km), Allada-Bohicon (75 km) et Aplahoué-Illara via Bohicon et Kétou (146 km) – totalisant 348 kilomètres, incarnent la promesse d’un Bénin connecté, prospère et résilient. Financé à hauteur de 1,323 milliard de FCFA par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ce programme, porté par la Société des infrastructures routières et de l’aménagement du territoire (SIRAT SA), vise à métamorphoser la mobilité nationale et régionale.
Une vision stratégique pour désenclaver et connecter
Sous un ciel clair, les membres du comité, présidé par Djamal Gbian Tabé, directeur adjoint de cabinet, ont pris la mesure de l’enjeu. Par ailleurs, ces trois tronçons, véritables artères du développement, relieront les régions agricoles du nord aux ports du sud, tout en renforçant les échanges avec le Togo, le Nigeria et les pays de l’hinterland comme le Burkina Faso et le Niger. Les chaussées modernisées, dotées d’un éclairage solaire, de signalisations intelligentes, d’aires pour poids lourds et de postes de péage, promettent de réduire significativement les coûts et les temps de transport. En plus, la réhabilitation des ouvrages d’art, ponts et caniveaux, garantira une durabilité essentielle face aux aléas climatiques.
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Révolution routière au Bénin : Un chantier sous haute surveillance pour une qualité inégalée
Confiées à trois cabinets d’études spécialisés, ces analyses, lancées le 29 août 2023, s’étendent sur dix mois, avec une ambition d’achèvement en huit mois, soit avril 2026. Le comité, réunissant experts, techniciens et représentants de l’UEMOA, veillera à la rigueur des études, intégrant ainsi des normes environnementales et sociales strictes. « Ces routes ne sont pas seulement des voies ; elles sont des vecteurs de progrès économique et d’intégration régionale », a souligné Tabé, insistant sur le rôle croissant du Bénin comme carrefour ouest-africain.
Révolution routière au Bénin : Un élan bénéfique pour les communautés et l’économie locale
Ces projets, ancrés dans le Plan national de développement, transformeront la vie des communautés locales. À Djougou, les producteurs de coton bénéficieront d’un accès fluidifié aux marchés. À Kétou, les commerçants yorubas verront leurs échanges avec le Nigeria dynamisés. Quant à l’axe Allada-Bohicon, il consolidera le corridor Cotonou-Parakou, poumon économique du pays. L’éclairage solaire et les aires de repos modernes promettent également sécurité et confort, répondant aux aspirations des transporteurs comme Adjinakoun Moïse, qui rêve d’une voie élargie jusqu’à la frontière togolaise.
Le Bénin en route vers un avenir prospère
Alors que les travaux d’études s’intensifient, cette initiative, soutenue par l’UEMOA, marque un jalon décisif. En conclusion, lorsque les discussions se sont closes, une certitude flottait dans l’air : ces 348 kilomètres de bitume redessineront le visage du Bénin, renforçant son rôle de plaque tournante régionale. Dans l’attente des premiers coups de pelleteuse, prévus pour 2026, le pays se prépare à écrire une nouvelle page de son histoire, où la connectivité devient synonyme de prospérité et de développement.