Cotonou, le 3 décembre 2024 – L’association Jeunes Volontaires pour la Santé (JVS) a organisé samedi dernier un atelier de sensibilisation sur les violences gynécologiques et obstétricales (VGO), à destination des sages-femmes et des infirmières de la région.
Par ailleurs, cette initiative, inscrite dans le cadre d’une campagne plus large en faveur du droit à la santé, visait à informer et à avertir les professionnels de la santé sur ces pratiques néfastes, souvent méconnues ou banalisées.
Des soins de qualité pour toutes
Au cours de cette journée, une experte Annick NONOHOU, sage-femme de formation et juriste-chercheure a sensibilisé les participants aux différentes formes de VGO, à leurs conséquences sur la santé physique et mentale des femmes, ainsi qu’aux moyens de les prévenir et de les combattre. L’objectif était de rappeler l’importance d’adopter des pratiques respectueuses et humanisées afin de garantir un accompagnement sans violence pour toutes les femmes.
Des appels forts lancés par Jeunes Volontaires pour la Santé
À l’issue de cette rencontre, les jeunes volontaires pour la santé ont lancé plusieurs appels :
- Aux sages-femmes et aux professionnels de la santé : ils les ont exhortés à se former continuellement et à mettre en œuvre les bonnes pratiques pour offrir des soins de qualité et respectueux.
- Aux autorités politico-administratives : L’association a appelé à renforcer les capacités des formations sanitaires en matière de prise en charge des violences basées sur le genre, notamment en investissant dans des équipements adaptés et en organisant des formations continues.
Un enjeu de santé publique
En somme, les VGO constituent un véritable problème de santé publique. En sensibilisant les professionnels de la santé, les jeunes volontaires pour la santé contribuent à améliorer la qualité des soins et à promouvoir le respect des droits des femmes. Cette initiative est un pas important vers un avenir dans lequel toutes les femmes pourront accéder à des soins de santé sûrs et dignes.