Justice




GDIZ : Trois individus accusés de corruption et harcèlement sexuel

Cotonou, 27 mai 2024 — Dans une affaire qui a secoué la Grande Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) et captivé…

Treize individus confrontés à la justice pour corruption et harcèlement sexuel présumés dans la GDIZ, avec un report du procès au 1er juillet

Cotonou, 27 mai 2024 — Dans une affaire qui a secoué la Grande Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) et captivé l’attention publique, trois individus ont été traduits devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRECT) ce lundi 27 mai 2024. Ils sont accusés de corruption et de harcèlement sexuel présumés au sein de cette zone franche.

Des pratiques illégales au cœur des accusations

Les accusés, impliqués dans des allégations de corruption dans le processus d’embauche et de harcèlement sexuel, ont comparé devant la justice dans le cadre de deux affaires distinctes. Face aux juges, certains ont nié toute culpabilité, rejetant fermement les accusations portées contre eux.

Selon les informations recueillies, les responsables de la GDIZ auraient mis en place un réseau, orchestrant un système de pots-de-vin ciblant les femmes en recherche d’emploi. Ces pratiques illégales auraient permis à certains individus d’obtenir des emplois au détriment d’autres candidats plus qualifiés, tout en exposant des femmes à des situations de harcèlement sexuel inacceptables.

Mobilisation pour la justice et la protection des droits au sien de la GDIZ

Par ailleurs, la Société d’Investissement et de Promotion Industrielle (SIPI), chargée de la gestion de la GDIZ, a salué les arrestations qui ont suivi la découverte de ces irrégularités. Soucieuse de faire la lumière sur ces accusations et de mettre fin à de telles pratiques, la SIPI a déposé une plainte auprès de la Justice.

Dans un élan de solidarité et de défense des droits des femmes, l’Institut National de la Femme (INF) a également pris part à l’action en se portant partie civile. L’INF espère que ce procès permettra de faire éclater la vérité, de punir les coupables et de mettre en place des mesures pour prévenir de tels agissements à l’avenir.

Rapport d’audience et d’attente de justice

La Cour a décidé de reporter l’examen des deux dossiers au 1er juillet 2024. Cette décision prolonge l’attente de justice pour les victimes présumées et les parties impliquées dans cette affaire.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur l’intégrité des processus d’embauche et la protection des droits des travailleurs, en particulier des femmes, dans le secteur privé. Elle met en exergue la nécessité d’une vigilance accrue et d’une réglementation stricte pour prévenir de tels actes répréhensibles.

Une communauté attentive et des espoirs de changement

Alors que la société civile et les organisations de défense des Droits humains suivent de près cette affaire, tout le monde attend avec impatience l’issue du procès. Beaucoup espèrent que le tribunal rendra justice aux victimes présumées et que les autorités prendront des mesures pour éviter la répétition de tels agissements.

En somme, La communauté attend désormais avec anxiété la prochaine audience qui pourrait bien être déterminante pour l’avenir de l’éthique professionnelle au sein de la GDIZ et au-delà. Ce procès pourrait servir d’exemple et contribuer à instaurer un environnement de travail plus sain et plus respectueux des droits de tous les employés, hommes et femmes.

 

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