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Infiltration nocturne à Houègbo : le commissariat mis à nu par des pillages d’un nouveau genre

Toffo, le 17 février 2025 — Dans l’obscurité lactescente de la nuit du 16 au 17 février 2025, une équipée…

Lors d'un cambriolage audacieux à Toffo, des voleurs ont dérobé deux motocyclettes au sein même du commissariat de Houègbo,

Toffo, le 17 février 2025 — Dans l’obscurité lactescente de la nuit du 16 au 17 février 2025, une équipée silencieuse a défoncé les fragiles remparts de la sécurité publique. Le commissariat de Houègbo, enclave administrative censée incarner l’ordre, s’est mué en proie vulnérable. En effet, des individus, masqués par les ténèbres, ont fendu les clôtures du périmètre abritant bureaux de l’arrondissement, poste forestier et logements des agents, pour s’emparer de deux motocyclettes Haojoue 115, propriété de fonctionnaires de police. Un acte qui interroge autant qu’il scandalise : comment des malfrats ont-ils pu dérober des engins sous le nez même des forces de l’ordre, pourtant présentes sur les lieux ?

Houègbo : un sanctuaire violé

Par ailleurs, L’enceinte, décrite comme un microcosme administratif regroupant services sociaux, fiscaux et résidences officielles, était supposée être un bastion imprenable. Pourtant, les voleurs ont manœuvré avec une précision chirurgicale, évitant les regards vigilants pour disparaître avec leur butin. Des voleurs ont escamoté les motos, garées en prévision de patrouilles nocturnes, sans alerte, soulignant une faille béante dans le système de surveillance.  « L’enquête devra déterminer si cette intrusion relève d’une improvisation géniale ou d’une complicité interne », confie une source anonyme proche du dossier.

Échos d’une vulnérabilité systémique

Ce cambriolage n’est pas un incident isolé. Déjà, en juillet 2024, les forces de l’ordre ont démantelé un réseau de cambrioleurs à Toffo-Centre après avoir retrouvé une moto Yamaha volée, localisée grâce à un dispositif de tracking. Ces événements trahissent une recrudescence de cibles institutionnelles, où les symboles de l’autorité deviennent des trophées pour des groupes organisés. Un parallèle troublant qui interroge l’efficacité des mesures défensives dans les espaces publics.

Méthodes et mystères

En plus, les auteurs de l’effraction à Houègbo ont opté pour un modus operandi épuré : absence de violence, discrétion absolue et fuite sans heurts. Ici, aucune trace de confrontation, ni d’indice flagrant, juste l’amertume d’un dispositif sécuritaire contourné. Les enquêteurs explorent plusieurs pistes : recel organisé, revente de pièces détachées ou exploitation de complicités locales.

Réverbérations communautaires 

D’ailleurs, L’onde de choc de ce vol dépasse le cadre matériel. Pour les habitants de Houègbo, c’est un voile de défiance qui s’abat sur les institutions. « Si même la police ne peut se protéger, qui nous protégera ? », s’interroge un commerçant, requérant l’anonymat. Les autorités, par la voix du commissaire en charge, promettent un « renforcement immédiat des protocoles », incluant des patrouilles aléatoires et l’installation de caméras thermiques. Reste à voir si ces mesures apaiseront les craintes, dans un contexte où les réseaux criminels semblent toujours un pas devant.

En somme, alors que l’enquête se poursuit, embrassant des ramifications potentielles transfrontalières, cet acte audacieux soulève une question lancinante : jusqu’où iront les défis à l’autorité publique dans une ère où l’ingéniosité criminelle rivalise avec les technologies de surveillance ?

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