Banjul, Gambie, 28 août 2024 – Les parlementaires de la CEDEAO se sont réunis le 26 août 2024 à Banjul pour donner un nouvel élan à la mise en œuvre du protocole sur la libre circulation des personnes. En effet, cet événement lancée par le Président de l’Assemblée nationale de la Gambie, le Très Honorable Fabakary Tombong JATTA marque une étape cruciale dans le processus d’intégration régionale, visant à faciliter les déplacements des citoyens et à stimuler les échanges économiques.
Un engagement pour la libre circulation des personnes
Par ailleurs, les participants à cette rencontre qui durera cinq jours, ont réaffirmé leur détermination à surmonter les obstacles qui entravent la libre circulation des personnes au sein de l’espace CEDEAO. Le ministre gambien du Commerce, Baboucarr Joof, et la présidente du Parlement de la CEDEAO, Memounatou Ibrahima, ont souligné l’importance de renforcer le cadre législatif et de développer des politiques coordonnées pour maximiser les avantages de cette libre circulation.
Les défis à relever
Si les ambitions sont élevées, les défis sont nombreux. La mise en œuvre efficace du protocole nécessite une harmonisation des législations nationales, la simplification des procédures administratives et la sécurisation des frontières. En outre, Le Directeur de la libre circulation des personnes et de la migration de la CEDEAO, Albert Siaw-Boateng, a souligné l’importance de déployer pleinement la carte d’identité biométrique de la CEDEAO (ENBIC) et d’abolir le séjour de 90 jours pour faciliter les déplacements des citoyens.
Des impacts concrets pour les citoyens
La libre circulation des personnes devrait avoir des impacts positifs sur la vie quotidienne des citoyens de la CEDEAO. En plus, elle devrait faciliter les échanges commerciaux, stimuler la création d’emplois et renforcer les liens sociaux et culturels entre les peuples de la région.
Une collaboration renforcée
Pour atteindre ces objectifs, une collaboration étroite entre les institutions de la CEDEAO, les gouvernements nationaux et les acteurs de la société civile est indispensable. Les parlementaires jouent un rôle clé dans ce processus en adoptant les lois nécessaires et en contrôlant l’action gouvernementale.
Les prochaines étapes
À l’issue de cette réunion, les participants devraient adopter un communiqué final contenant des recommandations concrètes pour accélérer la mise en œuvre du protocole. La CEDEAO devra également renforcer ses capacités pour accompagner les États membres dans leurs efforts de mise en conformité.
En somme, cette rencontre marque un tournant dans le processus d’intégration régionale de la CEDEAO. En facilitant la libre circulation des personnes, l’organisation sous-régionale contribue à renforcer la paix, la stabilité et la prospérité de ses États membres.