Cotonou, carrefour de la Francophonie africaine : une assemblée pour façonner l’avenir
Cotonou, 3 juin 2025 –Sous le ciel vibrant de Cotonou, la capitale économique du Bénin est devenue, du 2 au 4 juin 2024, un creuset d’idées et d’ambitions pour l’Afrique francophone. En effet, la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) y a déployé ses travaux, réunissant une mosaïque de présidents et parlementaires d’horizons divers, portés par une même aspiration : dessiner un avenir audacieux et solidaire pour le continent. Dans l’écrin du Sofitel Marina Hôtel, les débats ont embrassé des enjeux cruciaux, oscillant entre géopolitique mouvante, dynamisme démographique et quête d’une énergie équitable.
Francophonie : Cotonou, carrefour des ambitions africaines
C’est dans une atmosphère empreinte de gravité et d’espoir que Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin, a ouvert les travaux. Dans une allocution vibrante, il a exalté la vocation unificatrice de la Francophonie, plaidant ainsi pour une mutualisation des savoirs afin d’édifier des sociétés plus justes et pérennes. « À Cotonou, nous ne faisons pas que dialoguer ; nous tissons les fils d’un avenir dans lequel l’Afrique francophone s’affirme, souveraine et unie », a-t-il proclamé, donnant le ton d’une rencontre placée sous le signe de l’action concertée.
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Au-delà des mots : l’APF appelle à l’action face aux défis africains
Hilarion Etong, président de l’APF, a quant à lui enjoint les délégués à transcender les simples discours. « Les bouleversements qui secouent notre continent – qu’ils soient géopolitiques, démographiques ou énergétiques – exigent de nous une lucidité sans faille et des engagements tangibles », a-t-il martelé. En conséquence, son appel à des recommandations concrètes a résonné comme un défi lancé aux parlements africains, invités à traduire leurs réflexions en politiques audacieuses.
Le Togo, acteur clé d’une Francophonie solidaire à Cotonou
La délégation togolaise, conduite par Son Excellence Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, président de l’Assemblée nationale, a incarné cet esprit de fraternité. Accompagné de figures éminentes telles que Myriam Dossou D’Almeida, sixième vice-présidente, et Germaine Kouméalo Anaté, présidente de la Commission des relations extérieures, le Togo a réaffirmé son attachement à une Francophonie dynamique, porteuse de solutions concrètes pour les peuples africains. « Nous sommes ici pour bâtir des ponts, non des murs », a déclaré Kodjo Adédzé, soulignant l’urgence d’une solidarité institutionnelle face aux défis du continent.
Bénin, gardien de la Francophonie : un héritage de dialogue et d’innovation
Cette assemblée, forte de la présence de délégations de plus de vingt pays, a également permis de revisiter le rôle historique du Bénin dans la Francophonie. Depuis le sommet de 1995, qui marqua un tournant pour l’organisation, Cotonou reste un phare de dialogue et d’innovation. Les parlementaires, conscients de cet héritage, ont multiplié les propositions : notamment le renforcement des cadres juridiques pour accompagner les transitions politiques, des politiques éducatives pour maximiser le potentiel de la jeunesse et des investissements massifs dans les énergies renouvelables pour garantir une couverture équitable.
L’espoir d’un sursaut : Cotonou, laboratoire d’un avenir africain audacieux
Alors que les rideaux sont sur le point de se refermer sur cette 31ᵉ Assemblée, Cotonou s’apprête à devenir bien plus qu’un simple lieu de rencontre : un laboratoire d’idées où l’Afrique francophone esquisse les contours d’un destin commun. Dans un monde en proie à l’incertitude, les parlementaires s’apprêtent à choisir l’audace, posant les jalons d’une coopération qui, ils l’espèrent, transformera les défis en opportunités. En somme, à Cotonou, l’espoir d’un sursaut collectif est sur le point de s’allumer.