Un diagnostic préoccupant mais non dénué d’espoir
Les éminents intervenants, parmi lesquels la réalisatrice Kismath Baguiri, Olivier Medjigbodo, directeur de production chez A+ Bénin, et le réalisateur Claude Balogoun, ont dressé un état des lieux sans concession du cinéma béninois. Malgré une évolution notable depuis les trente dernières années, notamment en matière de formation, le secteur peine à se structurer en une industrie pérenne.
La pénurie de salles de cinéma, le financement précaire des projets et une production insuffisante sont autant d’obstacles évoqués par Kismath Baguiri. En outre, Olivier Medjigbodo souligne l’importance d’une production de qualité pour attirer le public et garantir un retour sur investissement aux diffuseurs.
Vers une stratégie de développement ambitieuse pour le cinéma béninois
A+ Bénin s’engage à promouvoir une production majoritairement béninoise dans les deux prochaines années. Les panélistes appellent également à une mise à jour de la formation, à une meilleure structuration du secteur et à une volonté politique affirmée pour faire du cinéma un vecteur de prospérité économique et culturelle.
Claude Balogoun insiste sur la nécessité d’un marché cinématographique local et de collaborations étendues pour stimuler la production. En somme, les professionnels du cinéma doivent œuvrer avec passion, persévérance et loyauté pour construire une industrie cinématographique béninoise prospère. C’est à travers leur engagement actif que le cinéma du Bénin peut s’épanouir et rayonner à l’international. Leur contribution est essentielle à la réalisation de cette vision d’une industrie dynamique et innovante.