Dans la zone sanitaire Lokossa-Athiémé, seulement 19% des enfants, selon les résultats de l’enquête mixte de 2014, sont précocement mis au sein, contre 46%au niveau national, a indiqué le médecin coordonnateur Serge Toudonou dans une interview accordée aux journalistes à l’occasion de la célébration de la semaine mondiale de l’allaitement maternel.
Pour le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Lokossa-Athiémé, Serge Toudonou, l’état des lieux de l’allaitement maternel révèle, suivant les résultats de l’enquête mixte de 2014, qu’au plan national 97 pour cent d’enfants sont nourris une fois au lait maternel. Ce taux, précise-t-il, « est de 99% dans la zone sanitaire Lokossa-Athiémé selon l’enquête LPAS réalisée en janvier 2020 dans la zone ».
Le deuxième indicateur majeur suivi pour l’allaitement maternel indique que le taux de la mise au sein précoce des enfants dans les maternités de la zone sanitaire est de 19%. Un pourcentage, souligne l’agent de santé, « largement en deçà de la moyenne nationale qui est de 46% ». Selon le médecin coordonnateur, cet indicateur dépend essentiellement du comportement des agents de santé dans les formations sanitaires parce que, explique-t-il, « ce sont ces agents qui doivent accompagner la nourrice à faire la mise au sein précoce ».
Pour améliorer cet indicateur, Serge Toudonou pense qu’il faut travailler avec les responsables de maternité. Pendant ce temps, le troisième indicateur qui concerne l’allaitement maternel exclusif au sein jusqu’à six (06) mois crédite la zone sanitaire d’un taux de 61%, contre 41% au niveau national.
Malgré ce fort taux enregistré par la zone sanitaire pour le troisième indicateur, la pratique de l’allaitement maternel exclusif cause de problème dans certains villages, a-t-il relevé. Pour y remédier, des causeries-débats ont été organisées avec les hommes pour les amener à accompagner les mamans à faire la pratique de l’allaitement maternel au sein surtout, en améliorant les conditions dans les maisons.