Porto-Novo s’érige en symbole de renouveau : les partis politiques découvrent le futur siège de l’Assemblée nationale
Porto-Novo, 28 mai 2025 – La capitale politique du Bénin, Porto-Novo, a vibré d’une effervescence singulière ce 28 mai. En effet, sous l’égide du Ministre conseiller aux Infrastructures, Jacques Ayadji, une délégation de représentants des partis politiques a convergé vers le chantier du nouveau siège de l’Assemblée nationale, dans le quartier Ouando. Par ailleurs, cette visite, orchestrée en réponse aux interrogations soulevées par Guy Mitokpè, secrétaire national à la communication du parti Les Démocrates, a transcendé la simple inspection pour devenir un acte de transparence et d’unité autour d’un projet emblématique pour la démocratie béninoise.
Siège de l’Assemblée nationale : Une ambition architecturale au service de la démocratie
Dès leur arrivée, les visiteurs, parmi lesquels des figures des partis Union Progressiste Le Renouveau, Bloc Républicain et Les Démocrates, ont été guidés à travers un chantier en pleine effervescence. Sous la houlette de Moïse Achille Houssou, directeur général de la Société immobilière et d’aménagement urbain (SImAU), la délégation a découvert un édifice en devenir, dont les contours promettent de redéfinir le paysage institutionnel béninois. Avec un taux d’exécution global de 53 % et des gros-œuvres achevés à 97 %, le projet avance à grands pas, porté par la société Jet Contractors, succédant à l’entreprise chinoise CSCEC. Les échantillons de béton teinté et l’esplanade en cours de réalisation ont captivé les regards, tandis que les plans de sonorisation, inspirés de l’hémicycle français, augurent une modernité fonctionnelle.
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Une réponse aux doutes, un appel à la cohésion nationale
Cependant , cette visite répondait à une exigence de clarté. Les critiques de Mitokpè, pointant un prétendu ralentissement des travaux, ont trouvé écho dans l’invitation d’Ayadji, soucieux de dissiper les malentendus. « Ce chantier n’est pas celui d’un parti, mais celui de la nation », a-t-il déclaré, insistant sur l’engagement du gouvernement à livrer l’hémicycle d’ici décembre 2025, comme annoncé. Les représentants des partis, à l’image d’Aké Natondé, président du groupe parlementaire Union Progressiste Le Renouveau, ont salué cette transparence, voyant dans ce futur siège un symbole fort de la vitalité démocratique du Bénin.
Siège de l’Assemblée nationale : un legs durable pour Porto-Novo et au-delà
Niché dans la capitale historique, ce projet, initié sous l’ère Boni Yayi et relancé avec vigueur sous Patrice Talon, incarne aussi une volonté farouche d’éviter les « éléphants blancs ». Les finitions des bâtiments annexes, l’aménagement paysager et la viabilisation du site, détaillés par Houssou, témoignent ainsi d’un souci d’excellence. Ce siège, qui accueillera les 109 députés de la 9ᵉ législature, dont 28 femmes, promet d’être un écrin à la mesure des aspirations d’un peuple en quête de modernité et d’inclusion.
Un horizon de fierté nationale se dessine
En somme, en quittant le chantier, les échos des échanges résonnaient encore : ce futur hémicycle ne sera pas seulement un lieu de délibérations, mais un phare de la souveraineté béninoise. La visite, par son caractère fédérateur, a réaffirmé que l’avenir de la démocratie se construit dans la concertation et la confiance mutuelle. Porto-Novo, bientôt dotée d’un Parlement à la hauteur de ses ambitions, s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire nationale.