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Un commissaire aux abois : La justice béninoise frappe fort

Cotonou, le 5 décembre 2024 – Une page sombre se tourne dans l'histoire de la police béninoise. En effet, ce jeudi, la…

Un ancien commissaire de police béninois est condamné pour corruption et trafic d'influence, ternissant l'image des forces de l'ordre.

Cotonou, le 5 décembre 2024 – Une page sombre se tourne dans l’histoire de la police béninoise. En effet, ce jeudi, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a prononcé une lourde peine à la rencontre de Maxime Adjidowé, l’ancien commissaire de Kompa. Condamné à 24 mois de prison ferme et à une amende de 200 000 FCFA, il paie ainsi le prix de ses agissements.

L’affaire, qui a défrayé la chronique, remonte à quelques mois. Le commissaire Adjidowé et son subordonné, Moïse Baruka, avaient été mis en cause dans une affaire de corruption liée à un vol de pagnes. Accusés d’avoir libéré, moyennant des finances (300.000 francs), des suspects placés en garde à vue pour une affaire de vol et de recel de pagne, les deux hommes avaient toujours nié les faits.

La justice a tranché : un commissaire condamné

La CRIET, saisie de l’affaire, a mené une enquête approfondie avant de rendre son verdict. Les juges ont retenu les accusations de complicité de trafic d’influence contre les deux prévenus. Si le sous-brigadier Baruka a écopé d’une peine plus légère, 12 mois de prison ferme et 200 000 FCFA d’amende, c’est bien le commissaire Adjidowé qui porte le poids de la sentence.

Cette condamnation sonne comme un coup de tonnerre dans le milieu policier. Elle démontre que nul n’est au-dessus de la loi, pas même ceux qui sont responsables de son respect. C’est également un signal fort envoyé aux autres acteurs de la justice, les incitant à agir avec intégrité et professionnalisme.

Une tache sur le blason de la police

Cette affaire vient ternir l’image de la police béninoise. Elle rappelle que la corruption, malgré les luttes, reste une réalité dans certains milieux. Il appartient désormais aux autorités compétentes de prendre les mesures nécessaires pour lutter contre ce fléau et redonner la confiance aux citoyens dans les institutions.

Enfin, cette condamnation marque un tournant. Elle est un rappel poignant que la justice, même si elle peut parfois sembler lente, finit toujours par rattraper les coupables.

 

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