Vodjè, 27 décembre 2024 – La psychose gagne du terrain à Cotonou, où les cas d’enlèvements se multiplient à un rythme alarmant. Le dernier en date, celui d’une fillette de Vodjè, a suscité une vive émotion au sein de la population.
Le jeudi 19 décembre dernier, vers 10 heures du matin, une fillette a mystérieusement disparu de chez son coiffeur. L’angoisse des parents s’est vite transformée en effroi lorsqu’ils ont reçu un appel anonyme dans la soirée, exigeant une rançon pour la libération de leur enfant.
Saisie de l’affaire, la police béninoise a immédiatement ouvert une enquête. Grâce à la collaboration des parents et à la détermination des enquêteurs, les ravisseurs ont été localisés et appréhendés trois jours plus tard à Ouidah. La gravité des faits reprochés a nécessité la convocation des ravisseurs devant le Procureur spécial près la CRIET.
L’insécurité, un fléau qui gangrène la société
Ce nouvel enlèvement vient s’ajouter à une longue liste d’actes similaires qui secouent le Bénin depuis quelques mois. Les cas de disparitions, d’enlèvements et de demandes de rançon se multiplient, semant la peur et l’incompréhension au sein de la population. Les parents sont de plus en plus réticents à laisser leurs enfants seuls, de peur de les voir disparaître.
Les autorités face à un défi de taille
Face à cette recrudescence de l’insécurité, les autorités béninoises font face à un défi de taille. Elles multiplient les opérations de sécurisation et renforcent les dispositifs de surveillance, mais les résultats tardent à se faire sentir. Les citoyens, quant à eux, appellent à une intensification des mesures de sécurité et à une meilleure coordination entre les forces de l’ordre et la population.
Un appel à la vigilance
Dans ce contexte, il est plus que jamais nécessaire de redoubler de vigilance. Les parents ne doivent jamais laisser leurs enfants sans surveillance, éviter les endroits isolés et informer immédiatement la police en cas de disparition. Les autorités, de leur côté, doivent tout mettre en œuvre pour retrouver les enfants disparus et mettre un terme à ce fléau qui gangrène la société.