Cotonou, 11juillet2024- Dans une déclaration choquante, le chef de l’Etat Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a dénoncé la présence de bases terroristes en Côte d’Ivoire et au Bénin lors d’une réunion avec les forces vives de la nation ce jeudi 11 juillet 2024.
Le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, a réagi sur sa page Facebook à ces accusations, qui font suite à celles du Niger. Il affirme que des individus venant de l’autre côté des frontières du Bénin avec le Burkina-Faso et le Niger ont commis les attaques terroristes que le pays a connues jusqu’à présent. Nos forces de défense et de sécurité ont déjoué la plupart de ces attaques. Cette situation souligne l’importance de la vigilance et de la coopération transfrontalière dans la lutte contre le terrorisme.
À partir de 2022, le gouvernement du Bénin a mis en place de petits camps militaires, connus sous le nom de bases opérationnelles avancées, dans plusieurs communes frontalières pour faire face à cette menace. Le 8 décembre 2022, le président de la République a abordé cette stratégie devant l’Assemblée nationale. Par ailleurs, nos voisins cherchent à nous rendre responsables de leurs problèmes pour des raisons politiques intérieures. Cette tendance préjudiciable résulte de militaires qui ont une connaissance approfondie de ces camps et de leur but.
Après le Niger, c’est au Burkina-Faso de se lancer dans cette campagne de désinformation qui nourrit non pas le patriotisme, mais la rancœur des populations, mettant en danger la coexistence pacifique à long terme. Le populisme ne sert qu’à déplacer les problèmes sans les résoudre. Seul l’avenir nous dira la vérité dans cette histoire .