Bénin : Richard Komi Dafia, voix des médias béninois, s’éteint

Coup de foudre dans les médias béninois : disparition soudaine de Richard Komi Dafia, figure de la HAAC Le rideau…

Le paysage médiatique béninois est en deuil suite au décès soudain, à 49 ans, de Richard Komi Dafia, ancien chef d'antenne de la HAAC

Coup de foudre dans les médias béninois : disparition soudaine de Richard Komi Dafia, figure de la HAAC

Le rideau est tombé sur une figure incontournable du paysage médiatique béninois. Hier, mardi 13 mai dernier, Richard Komi Dafia, ancien chef d’antenne de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) à Parakou puis à Natitingou, s’est éteint à l’âge de 49 ans. Sa disparition, aussi soudaine qu’inattendue, plonge le monde des médias dans une profonde affliction. Pourtant, il y a tout juste dix jours, le 3 mai, il partageait encore sa passion et son expertise lors d’une activité organisée par la HAAC aux côtés de nombreux confrères.

Richard Komi Dafia : le parcours d’un pilier de la régulation médiatique

Au-delà de cette triste annonce, Richard Komi Dafia n’était pas seulement un nom dans les cercles médiatiques ; il incarnait une vocation. À la tête des antennes de la HAAC dans le nord du Bénin, il a porté haut les couleurs d’une régulation audiovisuelle rigoureuse et équitable. Grâce à son action, un lien vital a pu être tissé entre les institutions et les citoyens, garantissant que la voix du peuple trouve écho dans les ondes. Homme de terrain, il alliait une rigueur exemplaire à une vision progressiste, faisant de lui un pilier discret, mais essentiel de la liberté d’expression au Bénin.

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Son engagement était d’ailleurs manifeste tout récemment. En effet, sa présence, le 3 mai dernier, lors de cette rencontre entre journalistes orchestrée par la HAAC, en témoignait. Ce jour-là, il échangeait encore avec fougue, partageant idées et souvenirs avec ses pairs. Qui aurait pu imaginer que ce moment de communion serait l’un de ses derniers dans cette arène qu’il chérissait tant ?

L’onde de choc d’un départ : médias et confrères rendent hommage

L’onde de choc de cette disparition s’est immédiatement propagée. La nouvelle de son décès a déferlé comme une lame de fond. Sur les réseaux sociaux, les hommages se multiplient, chacun tentant de saisir l’ampleur de ce vide. Nombreux sont ceux qui l’ont salué, à l’image de ce journaliste, qui écrit : « Un baobab s’est effondré », capturant ainsi la stature imposante de cet homme dans son domaine. Collègues, amis et disciples pleurent un guide, un confident, un artisan de la vérité dont l’absence se fera sentir bien au-delà des rédactions.

Un héritage précieux à préserver : la flamme de la régulation et de l’exigence

Sa disparition, brutale, laisse un grand vide, mais aussi un héritage précieux à préserver. À 49 ans, Richard Komi Dafia avait encore tant à offrir. Sa disparition intervient à une époque charnière pour les médias béninois, confrontés aux bouleversements du numérique et aux exigences d’un public toujours plus avide de transparence. Dès lors, il laisse derrière lui un flambeau que ses successeurs devront porter avec la même ardeur, le même dévouement.

En ce triste jour de deuil, les pensées convergent vers sa famille et ses proches, frappés par cette perte cruelle. Le Bénin perd un fils, les médias un éclaireur. Mais dans le silence qui suit son départ, une certitude demeure : l’écho de son œuvre continuera de vibrer, comme une onde porteuse d’espoir et d’exigence. Repose en paix, Richard Komi Dafia, toi dont la voix ne s’éteindra jamais tout à fait.

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