COTONOU : LES ministres africains du FARI 2025 scellent un pacte audacieux pour une Afrique innovante
Sous le ciel éclatant de Cotonou, la capitale économique du Bénin s’est muée, hier, en un carrefour vibrant de l’intelligence collective africaine. La session ministérielle du Forum Africain pour la Recherche et l’Innovation (FARI 2025), orchestrée avec panache au Sofitel Bénin Marina, a marqué un tournant décisif dans la quête d’une Afrique souveraine, portée par la science et l’entrepreneuriat.
En effet, Sous la houlette de la Ministre béninoise de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Éléonore Yayi Ladékan, et en présence de ses homologues du Nigeria, du Ghana, du Libéria, de la Gambie, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de la Sierra Leone, cette rencontre a scellé des engagements audacieux pour une innovation inclusive et durable.
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De la vision aux recommandations : les Ministres du FARI fixent la Feuille de route pour l’innovation africaine
Dès l’ouverture, l’atmosphère était empreinte de solennité et d’espoir. Aux côtés de la Professeure Fatou Sarr Sow, Commissaire au Développement Humain et aux Affaires Sociales de la CEDEAO, et du Préfet du Littoral, Alain Orounla, la Ministre Yayi Ladékan a incarné une vision résolument tournée vers l’avenir. « Le FARI 2025 n’est pas qu’un forum ; c’est un catalyseur de synergies pour une jeunesse africaine créative et ambitieuse », a-t-elle déclaré, soulignant ainsi les réformes entreprises par le Bénin pour dynamiser ses universités et évaluer les dispositifs d’innovation.
Par ailleurs, ce discours, vibrant d’optimisme, a donné le ton à une journée de débats féconds. Le clou de la session fut la présentation par Dr Roland Kouakou, co-concepteur du FARI, d’un corpus de 15 recommandations issues des travaux des experts. Ces propositions, fruits d’échanges intenses, esquissent une feuille de route ambitieuse : « améliorer les cadres réglementaires, promouvoir la science ouverte et renforcer les compétences entrepreneuriales des jeunes. »
Les Ministres, dans un élan d’unité, ont egalement partagé les expériences de leurs nations, tissant un patchwork d’initiatives inspirantes. Le Nigeria a vanté ses incubateurs technologiques, le Sénégal ses programmes de formation numérique, tandis que la Sierra Leone a mis en avant ses efforts pour l’inclusion des femmes dans la recherche.
Déclaration unanime et événement d’envergure : le FARI 2025 À Cotonou, vitrine de l’innovation africaine
En plus, la déclaration finale, adoptée à l’unanimité, résonne comme un manifeste pour une Afrique innovante. Parmi les engagements phares, la création et le renforcement de centres d’innovation et d’incubateurs nationaux se distinguent, avec une attention particulière portée à l’inclusion des femmes et des personnes en situation de handicap. « L’innovation ne peut prospérer sans équité », a insisté la Professeure Fatou Sarr Sow, appelant à une mobilisation du secteur privé et de la diaspora pour financer des stages et des universités d’été dédiées aux startups. »
D’ailleurs, ces mesures visent à transformer les idées en entreprises viables, ancrées dans les réalités africaines. Organisé dans le cadre du cinquantenaire de la CEDEAO, le FARI 2025, qui s’achève ce 9 mai, a brillé par sa capacité à fédérer. Depuis son lancement le 5 mai, le forum a attiré plus de 20 000 participants, dont 75 startups de la région, venues exposer leurs inventions sur l’esplanade de la Place de l’Amazone.
Panels, ateliers et rencontres B2B ont rythmé l’événement, couronné par l’annonce des lauréats du concours de startups, prévue ce vendredi sous le regard des chefs d’État. » « Cotonou s’affirme comme la capitale africaine de l’innovation », a proclamé le Ministre Alassane Seidou, représentant le Président Patrice Talon, lors de l’ouverture. »
Au-delà des chiffres : le Forum Africain pour la Recherche et l’Innovation 2025, Jalon pour une Afrique qui écrit son avenir par la science et l’audace.
En somme, au-delà des chiffres, c’est l’esprit du FARI qui impressionne : une Afrique qui refuse le mimétisme, qui mise sur sa jeunesse pour relever ses défis. Les engagements pris – de la science ouverte à l’entrepreneuriat inclusif – ne sont pas de vains mots, mais des jalons pour une transformation structurelle. Alors que les lumières s’éteignent sur cette édition mémorable, Cotonou laisse une empreinte durable : celle d’un continent qui, par la recherche et l’innovation, écrit avec audace les pages de son avenir.