Le 15 mai 2024, dans l’enceinte prestigieuse de l’Azalaï Hôtel, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Cossi DOSSOUHOUI, a marqué un tournant décisif pour le secteur aquacole et piscicole du Bénin avec le lancement officiel du Projet de l’aquaculture durable et de la compétitivité des chaînes de valeur de la pêche (PROMAC). En effet, ce projet ambitieux vise à dynamiser la contribution du secteur à l’économie locale et nationale, tout en renforçant la sécurité alimentaire.
Une Initiative Nationale d’Envergure avec les Bénéficiaires au Cœur du Développement
Par ailleurs, sous la coordination de Cyrille AHOLOUKPE, le PROMAC se déploie sur tout le territoire, touchant la façade maritime, les cours d’eau, les bas-fonds et plus encore. De plus, avec un budget de 23,636 milliards FCFA, financé par la Banque Africaine de Développement, le Don FEM, le Budget National et les bénéficiaires, le projet s’étend de 2023 à 2028.
D’autre part, pécheurs artisanaux, pisciculteurs, fournisseurs d’intrants, transformatrices, et commerçants des poissonneries, tous se trouvent au centre de cette initiative. À cet égard, le Ministre DOSSOUHOUI exprime sa satisfaction morale et son soulagement face à la réalisation de ce projet tant attendu par la communauté des pêches du Bénin, désormais dotée des moyens de réaliser son potentiel.
PROMAC: Un Impact Profond sur la Communauté des Pêches
En conséquence, Martial KOUDERIN, Secrétaire Général de l’Interprofession Poissons d’Elevage du Bénin, considère le PROMAC comme la réponse à un besoin longtemps négligé et promet de rétablir l’équité au sein des acteurs de la filière. En outre, Robert MASUMBUTO, représentant de la BAD, met en avant l’engagement de la banque à enrichir les agriculteurs et agricultrices du Bénin, voyant dans le PROMAC le prélude à d’autres succès similaires.
Finalement , le lancement du PROMAC, qui a rassemblé bénéficiaires, acteurs du secteur, autorités locales et nationales, a souligné l’importance et le soutien unanime pour ce projet transformateur, marquant ainsi un tournant décisif pour l’avenir de l’agriculture béninoise.
Ce moment historique, empreint d’optimisme, laisse présager une ère de prospérité et d’abondance pour le Bénin, où la terre et l’eau s’unissent pour nourrir les générations futures.