Cotonou, le 20 novembre 2024 – En ce jour dédié à l’enfance, un voile de tristesse plane sur le monde. Alors que des millions d’enfants célèbrent leur innocence et leur joie de vivre, d’autres, bien trop nombreux, sont plongés dans les ténèbres de la guerre. Leurs rires ont laissé place aux pleurs, leurs jeux aux cauchemars.
Dans les zones de conflit, l’enfance est bafouée. Les enfants, ces êtres fragiles et innocents, sont les premières victimes des atrocités de la guerre. Recrutés de force, ils deviennent enfants en soldats, privés de leur enfance et contraints de vivre avec la violence pour seule compagnie. Les filles, elles, subissent des violences sexuelles inimaginables, des viols collectifs aux mariages forcés. Les traumatismes qu’ils vivent ont des répercussions sur leur vie adulte.
Les écoles, ces endroits où l’on acquiert des connaissances et s’épanouit, deviennent des cibles militaires. Les hôpitaux, lieux sacrés de la vie, subissent des attaques. Les enfants perdent leur droit à l’éducation, à la santé et à une perspective meilleure.
Les conséquences de ces traumatismes sont durables. Ces enfants présagent en eux les cicatrices de la guerre, les blessures invisibles qui les marqueront à vie. Ils souffrent de troubles psychologiques profonds, de difficultés d’apprentissage et d’exclusion sociale.
En cette Journée mondiale de l’enfant, il est de notre devoir de nous souvenir de ces enfants oubliés, de ceux qui souffrent en silence. Nous devons tous, chacun à notre niveau, nous mobiliser pour mettre fin à ces atrocités et offrir à tous les enfants un avenir digne de ce nom.
Agir pour protéger les enfants
Face à l’ampleur de ces tragédies, il est urgent de renforcer la protection des enfants en temps de conflit. Cela implique :
- La prévention : mieux comprendre les facteurs qui rendent les enfants vulnérables et mettre en place des programmes de prévention.
- La protection : mettre en œuvre des mesures pour protéger les bambins des violences, notamment en renforçant les systèmes de protection de l’enfance.
- La poursuite des responsables : poursuivre les auteurs de crimes contre les enfants et les traduire en justice.
- La réhabilitation : offrir aux bambins victimes de violences une prise en charge médicale, psychologique et sociale adaptée.
Les conflits armés, où qu’ils éclatent, ont des conséquences dévastatrices sur les enfants. Les statistiques montrent une réalité alarmante : chaque année, des milliers de bambins meurent ou subissent des mutilations, et des millions d’autres partent en exil forcé, isolés de leur famille et de leur éducation.
La protection de tous petits est une responsabilité collective. Gouvernements, organisations internationales, société civile, chacun a un rôle à jouer. En agissant ensemble, nous pouvons mettre fin aux souffrances des bambins. Car chaque enfant a droit à un meilleur futur : ensemble, faisons de ce rêve une réalité.