Cotonou, 10 février 2025 – Le dimanche 9 février restera gravé dans les annales du tourisme béninois. Le Seabourn Sojourn, navire-écrin de la compagnie Seabourn Cruises, a accosté à Cotonou, déversant sur les rives béninoises une cohorte de voyageurs internationaux avides de découvrir les trésors cachés de ce pays au riche passé historique. Ainsi, une rencontre entre l’ingénierie maritime contemporaine et les vestiges millénaires est orchestrée sous le signe de l’émerveillement.
Le Seabourn Sojourn : un colosse d’élégance
En effet, conçu en 2010 par les chantiers T. Mariotti à Gênes, ce géant des mers, long de 198 mètres et large de 25 mètres, incarne l’apogée du luxe flottant. Avec ses 32 346 tonnes de finesse technique, il héberge 450 passagers dans un cadre où chaque détail évoque l’exclusivité :
– Suites à balcon privé : des havres de 23 à 28 m², dotés de baies vitrées ouvrant sur l’infini marin, d’un minibar garni et de salles de bain en granit, où douche et baignoire se juxtaposent en harmonie.
– Penthouse Spa : des sanctuaires de 41 à 50 m², où les sens s’éveillent grâce à des produits de bien-être et des parfums d’ambiance, tandis qu’un second minibar propose des breuvages vitaminés.
– Espaces communs : le Seabourn Square, un salon-lobby réinventé en « living-room » aux fauteuils profonds, côtoie des restaurants étoilés comme The Grill by Thomas Keller, célébrant la gastronomie américaine des années 50.
De plus, avec un ratio équipage-passagers de 1,34, le service, personnalisé et discret, transcende les attentes, tandis que les ponts extérieurs abritent piscines, jacuzzis et un échiquier géant, invitant à la contemplation ou à la légèreté.
Le Bénin : écrin de mémoire et de splendeurs
L’escale cotonoise a permis aux visiteurs de plonger dans l’âme du Bénin, pays où chaque pierre raconte une épopée. Par ailleurs, sous l’impulsion du gouvernement Talon, désireux d’ériger le pays en phare touristique, les voyageurs ont parcouru :
– Les Palais Royaux d’Abomey : classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, ces édifices du royaume Fon (XVIIe-XIXe siècle) révèlent des bas-reliefs narrant les conquêtes et les rites ancestraux.
– La Route de l’Esclave à Ouidah : un chemin de mémoire, ponctué de statues symboliques, menant à la Porte du Non-Retour, témoin silencieux des déportations transatlantiques.
— Ganvié, la Venise de l’Afrique : village lacustre aux maisons sur pilotis, où la vie s’organise autour des eaux du lac Nokoué, mélange de traditions et de résilience.
— Le temple de pithon à Ouidah : le sanctuaire se trouve au cœur de la ville, dans le quartier Dangbexu (sur la place Agoli) où subsiste un baobab centenaire en face de la basilique de l’Immaculée-Conception.
Accueillis par des animations culturelles, danse Zangbeto, récits de griots, les touristes ont savouré une immersion sensorielle, renforçant l’attractivité du Bénin sur la scène mondiale.
Une rencontre symbolique
Cette escale n’est pas qu’une halte maritime : effectivement, c’est un pont jeté entre deux mondes. Le Seabourn Sojourn, avec son architecture novatrice et son luxe raffiné, dialogue avec le Bénin, gardien de traditions et de paysages préservés. Le gouvernement, en orchestrant cet accueil, affirme sa volonté de positionner le pays comme destination touristique incontournable, alliant patrimoine et modernité.
En somme, alors que le navire reprend sa route vers Lomé, emportant dans son sillage les souvenirs d’une journée mémorable, le Bénin, lui, conserve l’écho de cette visite. Une preuve tangible que le tourisme, lorsqu’il se mêle à l’authenticité, devient vecteur de fierté et de dialogue interculturel.