Alerte rouge pour le Bénin : l’ombre de Trump plane sur les voyages vers les USA !
Dans l’éclat paisible de Cotonou, une nouvelle ombre plane sur le Bénin, perle ouest-africaine aux ambitions florissantes. Ce 16 juin 2025, des murmures alarmants ont traversé l’Atlantique : le Bénin figure parmi vingt-cinq nations africaines susceptibles d’être frappées par une extension des restrictions de voyage décrétées par l’administration Trump. Cette menace, brandie comme un couperet, s’inscrit dans une vague d’interdictions visant à redessiner les contours de l’accès au sol américain, au nom d’une sécurité nationale invoquée avec une ferveur presque martiale. Pourquoi le Bénin, modèle de stabilité, est-il visé ?
Le Bénin sur la liste noire, un élan économique menacé
Le Bénin, dont l’essor économique et la stabilité politique ont fait figure de modèle régional, se retrouve dans une liste hétéroclite où se côtoient des nations aux réalités disparates, de l’Angola à l’Éthiopie, en passant par le Sénégal et le Burkina Faso. Selon des sources émanant du Washington Post, cette mesure, encore à l’état de projet, accorde aux pays visés un ultimatum de soixante jours pour se conformer à des exigences strictes en matière de contrôle des passeports et de partage d’informations. Faute de quoi, des interdictions totales ou partielles pourraient frapper leurs citoyens, entravant voyages d’affaires, études ou retrouvailles familiales.
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L’administration américaine justifie cette démarche par des lacunes présumées dans les mécanismes de vérification des identités et par des taux élevés de dépassement de visas. Pourtant, le Bénin, avec son dynamisme économique – une croissance de 6,7 % en 2024 – et ses efforts pour renforcer la gouvernance, semble un choix paradoxal. Les réformes entreprises sous le président Patrice Talon, notamment dans la digitalisation des services publics et la lutte contre la corruption, ont valu au pays des éloges internationaux. Cependant, ces avancées pourraient être éclipsées par une mesure perçue comme un camouflet diplomatique, susceptible de freiner les échanges éducatifs et commerciaux avec les États-Unis.
L’Afrique en colère : une décision qui résonne sur tout le continent
Cette initiative, qui touche majoritairement des nations africaines, a suscité l’ire de l’Union africaine. Dans une déclaration vibrante, l’organisation a déploré une décision qui « fragilise les liens humains, éducatifs et économiques patiemment tissés » avec Washington. Le président tchadien, Mahamat Idriss Déby, a d’ores et déjà riposté en suspendant les visas pour les citoyens américains, invoquant la « dignité » de son peuple. Au Bénin, les autorités, fidèles à leur approche mesurée, pourraient opter pour une réponse plus diplomatique, cherchant à négocier avec Washington pour éviter une sanction qui pénaliserait étudiants, entrepreneurs et diasporas.
L’histoire de ces restrictions n’est pas nouvelle. Dès 2017, sous la première administration Trump, un « Muslim Ban » avait visé des pays majoritairement musulmans, provoquant chaos dans les aéroports et indignations mondiales. Si la mouture 2025 se veut plus nuancée, avec des exemptions pour certains visas spéciaux, elle n’échappe pas aux accusations de xénophobie, notamment en raison de la prédominance de nations non blanches sur la liste. Le Bénin, avec ses 754 visas accordés par les États-Unis entre mai 2024 et avril 2025, risque de voir ses élites et ses talents confrontés à des obstacles inédits.
Un défi historique pour le Bénin : La dignité face à la restriction
Cette menace, si elle se concrétise, pourrait redessiner les ambitions béninoises. Les jeunes, qui affluent vers les universités américaines, et les entrepreneurs, attirés par les opportunités transatlantiques, pourraient se heurter à un mur invisible. Pourtant, le Bénin, fort de sa résilience, ne saurait plier. Les voix s’élèvent déjà, de Porto-Novo à Abomey, pour appeler à un dialogue constructif avec Washington. Car, au-delà des restrictions, c’est l’aspiration d’un peuple à s’ouvrir au monde qui est en jeu. Dans cette épreuve, le Bénin pourrait, une fois encore, démontrer que sa dignité et son audace ne s’inclinent devant aucun décret. Le Bénin sortira-t-il grandi de ce bras de fer diplomatique ?