Porto-Novo, 12 novembre 2024 – Ce mardi, les députés béninois sont en pleine effervescence. Réunis au Palais des Gouverneurs, ils accueillent les représentants des centrales syndicales et des organisations de la société civile pour des auditions publiques consacrées au projet de loi de finances pour l’année 2025.
Sous l’impulsion de Gérard Gbénonchi, président de la Commission des finances et des échanges, cette initiative vise également à rendre le processus budgétaire plus inclusif et transparent. En donnant la parole aux acteurs de la société civile, les députés souhaitent mieux cerner leurs attentes et leurs préoccupations.
Un dialogue constructif entre les pouvoirs publics et la société civile
Ces auditions publiques constituent un moment fort de la démocratie participative au Bénin. Elles permettent aux organisations comme Social Watch Bénin et ALCRER de faire partie de leurs analyses et de leurs propositions concernant les orientations budgétaires. Les députés, de leur côté, pourront ainsi affiner leur compréhension des enjeux économiques et sociaux du pays et prendre des décisions éclairées.
« C’est une opportunité unique pour la société civile de contribuer à l’élaboration du budget national », a déclaré le représentant d’une organisation de l’ALCRER. « Nous espérons que nos propositions seront prises en compte pour améliorer la vie des Béninois ».
Un budget au service du développement du pays
Le projet de loi de finances 2025, qui fait l’objet de ces auditions, fixe les grandes orientations budgétaires pour l’année à venir. Par ailleurs, il détermine les recettes et les dépenses de l’État et a un impact direct sur la vie de tous les citoyens. En associant la société civile à son élaboration, les pouvoirs publics manifestent leur volonté de construire un budget qui répond aux besoins de la population.
En somme, l’Assemblée nationale prendra en considération les résultats de ces auditions lors de l’examen du projet de loi de finances. Ils permettront aussi d’affiner les propositions du gouvernement et de garantir que le budget adopté soit en adéquation avec les priorités du pays.