Le préfet Jean-Claude Codjia sensibilise ses concitoyens sur la riposte à la Covid-19

Dans le cadre de la riposte à la Covid-19, le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Jean-Claude Codjia, a échangé ce lundi à la préfecture d’Allada avec les responsables syndicaux de transporteurs et  différences couches sociales en présence du Maire  Joseph Cakpo.

Avec les responsables de la gare routière d’Allada, les conducteurs de taxi-moto dit « Zémidjan », les femmes du marché et bien d’autres en présence du maire de la ville d’Allada, Jean-Claude Codjia a évoqué la nécessité de respecter les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19.

Pour lui, nul n’a le droit d’ignorer l’existence de cette pandémie qui fait de ravage dans le monde entier. « Chaque jour que Dieu fait, le nombre de décès de la Covid-19 augmente et il faut une prise de conscience dans tous toutes les communautés », a-t-il ajouté.

Le maire d’Allada a promis pour sa part à l’autorité de tutelle de jouer sa partition en  rappelant constamment à l’ordre tous ces administrés pour que le port de masque devienne un  réflex.

Le préfet a poursuivi le même exercice à travers des séances tenues avec les Directeurs départementaux en charge de l’éducation dans l’Atlantique pour exhorter les enseignants et apprenants à prendre plus au sérieux le port de masque depuis les classes jusqu’à leur maison et vis-versa.

14 conseillers bloquent la 2ème session ordinaire du conseil communal de Lalo

La deuxième session ordinaire du conseil communal de Lalo, la toute première des conseillers de la quatrième mandature prévue pour démarrer ce jour n’a pas pu être effective  en raison de la défection de 14 conseillers.

Convoqués pour prendre part à leur toute première rencontre, la majorité des conseillers communaux de Lalo n’ont pas répondu à l’invitation du maire William Fangbédji.

Sur les vingt cinq (25) conseillers, seulement onze (11) étaient présent.  Les 14 autres ont simplement brillé par leur absence.

La session devant se tenir sur deux jours, le maire William Fangbédji espère toujours voir ses collègues conseillers communaux honorer son rendez-vous dès demain Mardi.

Le Bénin a franchi la barre des 1000 cas de Covid-19

Le Bénin a enregistré 115 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus en 24 heures, portant à 1.017 le nombre de cas positifs dans le pays depuis , a annoncé jeudi le gouvernement.

Les 115 nouveaux cas enregistrés ces dernières 24 heures ont été détectés à l’intérieur de l’ancien cordon sanitaire, c’est-à-dire dans les départements de l’Atlantique, du Littoral et de l’Ouémé.

Le Gouvernement a précisé sur son site dédié que le pays avait également enregistré un nouveau décès liés à la Covid-19, ce qui porte à 14 le total.

En date de mercredi, a-t-on ajouté de même source, le Bénin comptait également 715 personnes sous traitement et 288 guéries.

Le journaliste Ignace Sossou libéré après six mois de détention

Interpellé le 19 décembre 2019, le journaliste d’investigation Ignace Sossou a recouvré la liberté le mercredi 24 juin 2020.

Le journaliste d’investigation béninois Ignace Sossou est sorti de prison après y avoir passé six mois pour « harcèlement » sur les réseaux sociaux.

« Je suis un homme libre », a déclaré à l’AFP le journaliste, ajoutant qu’il ne souhaitait pas faire de commentaire sur la procédure.

« Le moment n’est pas encore propice pour parler, on aura le temps d’y revenir. » a t-il déclaré. « L’affaire est toujours devant la justice et je ne peux me permettre de me prononcer davantage », a expliqué Ignace Sossou.

Le journaliste, qui avait été condamné en appel à six mois ferme et six mois avec sursis, avec une amende de 500 000 francs CFA (quelque 760 euros), s’est pourvu en cassation.

« Le combat n’est pas terminé, nous allons le poursuivre », a déclaré son avocat MBrice Houssou. « Le plus important était qu’il recouvre d’abord sa liberté parce que l’esprit des lois de la République du Bénin, c’est que le journaliste ne doit jamais se retrouver en prison pour ses écrits ou pour son travail professionnel », a-t-il souligné.

Ignace Sossou avait été interpellé le 19 décembre 2019 à son domicile par des éléments de l’Office central de répression de la cybercriminalité, avant d’être placé sous mandat de dépôt fin décembre.

La veille de son arrestation, le journaliste avait posté sur Facebook et Twitter des propos attribués au procureur de la République Mario Metonou, intervenant lors d’une conférence organisée à Cotonou par l’Agence française de développement médias (CFI, dépendant du ministère français des affaires étrangères) pour débattre des « fake news ».

« La coupure d’Internet le jour du scrutin [législatif] du 28 avril est un aveu de faiblesse des gouvernants », aurait notamment déclaré le procureur, qui n’a pas publié de démenti par la suite.

Le journaliste travaille pour le média en ligne Bénin web TV et collabore avec plusieurs collectifs comme le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et le Réseau 3i (Initiative, Impact, Investigation).

Les détails de l’affaire Ignace Sossou ici.

Covid-19: Les mesures barrières négligées dans les mosquées de Natitingou

Le préfet de l’Atacora Lydie Déré Chabi Nah, accompagnée des autorités en charge de la sécurité et de la santé dans le département, a fait une descente inopinée ce vendredi dans certaines mosquées de la ville de Natitingou à l’heure de la grande prière, où elle a constaté avec amertume le non respect des mesures barrières par les fidèles musulmans.

Il sonnait 13 heures 30 minutes ce vendredi, quand le préfet a fait son entrée dans la cours de la mosquée centrale de Natitingou. Surplace le constat est désolant. Sur plus de mille fidèles présents sur les lieux, à peine une centaine avait porté de masques. Dans les rangs, aussi à l’intérieur qu’à l’extérieur de la mosquée aucune distanciation physique entre les fidèles.

Même constat dans les autres mosquées de la ville et celles des chef-lieux des communes du département où l’autorité a fait sillonner des équipes de la police républicaine et autres.

« C’est vraiment déplorable de constater que malgré les efforts de sensibilisation, les mesures d’accompagnement et les instructions du gouvernement et surtout     avec la montée en flèche des cas positifs au Covid-19 et des décès, les gens continuent de banaliser les gestes barrières dans nos lieux de cultes », a regretté Lydie Déré Chabi Nah.

Le préfet entend à cet effet incessamment organiser une rencontre avec les responsables religieux du département pour les rappeler à l’ordre. « Après cette séance, nous allons passer à la phase répressive en fermant purement et simplement les mosquées qui ne respecteront les mesures barrières », a-t-elle prévenue.

Bien avant, les membres de la plateforme départementale de réduction de risques et de catastrophes de l’Atacora, sous la houlette du préfet Lydie Déré Chabi Nah, sont également descendue jeudi au marché central de Natitingou, pour sensibiliser les usagers dudit marché, sur l’urgence de maintenir les mesures barrières contre la Covid-19, notamment la distanciation physique et le port obligatoire de masque.

Évariste Atindéhou, le consul du Bénin au Burkina Faso, est décédé

Evariste Erick Atindéhou, le consul du Bénin au Burkina Faso depuis 2017 est décédé le 16 juin au CNHU de Cotonou.

Le Consul du Bénin à Cotonou, Evariste Erick Atindéhou, est décédé le 16 juin des suites de maladie au Centre national hospitalier et universitaire (CNHU) de Cotonou.

Le consul était revenu dans son pays où il est bloqué depuis le mois de mars, en raison de la pandémie de la Covid-19. Le consul de la République du Bénin près l’Etat du Burkina-Faso, Evariste Erick Atindéhou, a été nommé lors du conseil des ministres, en décembre 2017.

Les assistants de commission parlementaire renforcent leurs capacité pour l’amélioration des écrits administratifs

Le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, a lancé lundi à la salle de conférence des résidences Céline hôtel de Kétou, les travaux d’un séminaire de renforcement des capacités des assistants de commission parlementaire du Bénin sur la légistique et les techniques de rédaction des écrits administratifs, à l’initiative de l’Institut parlementaire du Bénin (IPAB) et sous le financement de l’Assemblée Nationale.

Cet atelier de trois jours qui a pour thème, « Rôle et responsabilités des assistants de commissions dans l’élaboration de la loi », va permettre selon le président de l’Assemblée nationale aux parlementaires, de parfaire leur maîtrise de la technicité nécessaire à l’exercice de la fonction de légiférer, de renforcer leurs compétences juridiques et procédurales en matière d’élaboration de la loi et les règles qui président la conception, l’élaboration et à l’évaluation des lois.

Cette formation va également permettre aux participants, de renforcer leurs capacités à rédiger des propositions de lois, de mieux critiquer la qualité substantielle et formelle des projets de lois, d’améliorer les capacités en matière d’interprétation des lois.

Le directeur de l’institut parlementaire du Bénin, Djima Fataou, a situé le contexte dans lequel se tient le présent séminaire, et souligné que la qualité de la loi est largement tributaire de son applicabilité

Une formation sur la passation des marchés communautaires à Allada

Le secrétaire général du département de l’Atlantique, Robert Hounsou, a lancé lundi dans la salle de conférence de la préfecture d’Allada, la séance de coaching sur la passation des marchés communautaires, inscrit dans le cadre du projet d’Appui aux communes et communautés, pour l’expansion des services sociaux (ACCESS).

Il a par la suite demandé aux participants de bien suivre les communications sur la passation des marchés communautaires pour mieux répercuter l’information à la base à travers les notions reçues.

La communicatrice, Mme Maxence Kpolédji, formatrice senior en gestion à la base du département de l’Atlantique pour le compte du Projet ACCESS, a entretenu les participants sur les points clés qui seront abordés au cours des sessions de formation. « Pour le module sur la passation des marchés, il s’agit d’expliquer l’importance de la passation des marchés au niveau communautaire, d’échanger sur les procédures de passation des marchés, les modes de passation des marchés et les différentes étapes à suivre au niveau communautaire », a-t-elle indiqué.

Rappelons que les participants à cette formation, les Acteurs porteurs de dynamique communautaire (APDC) assureront à leur tour, la formation des communautés au cours des sessions de formation au niveau communal dans les huit communes du département de l’atlantique sur les passations des marchés.

La BCEAO retire l’agrément d’une banque au Bénin

Des changements sont intervenus sur le marché bancaire béninois ces derniers mois, selon une actualisation faite à la fin mai 2020 par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest.

En effet, l’institut régional d’émission basé à Dakar (Sénégal) annonce le retrait d’agrément de la Banque Internationale du Bénin (BIBE), et sa fusion absorption par la Banque Africaine pour l’Industrie et le Commerce. Par ailleurs, cette dernière change de dénomination sociale et devient la Banque Internationale pour l’Industrie et le Commerce (BIIC).

En rappel, l’Etat béninois avait annoncé, en novembre 2017, son intention d’acquérir le capital social de la BAIC pendant qu’il se désengageait de la BIBE. Selon les informations, le capital social de la nouvelle entité sera porté à 24 milliards de FCFA divisés en 2,4 millions d’actions de valeur nominale chacune de dix mille FCFA.

74,12 milliards FCFA pour atténuer l’impact socio-économique de la Covid-19 au Bénin

Le Conseil des ministres du mercredi 10 juin 2020 a arrêté des mesures en vue d’atténuer les effets socio-économiques de la pandémie.

Dans le cadre d’un plan d’actions pour atténuer les effets socio-économiques de la Covid-19 au Bénin, le Gouvernement a arrêté un programme.

En effet, après le recensement des secteurs d’activités qui ont subi des effets économiques du Coronavirus, un programme contenant plusieurs mesures de soutien au secteur productif est annoncé.

Les mesures regroupées dans ledit programme sont évaluées à un montant total de 74,12 milliards FCFA. Selon le compte-rendu du Conseil des ministres, les mesures annoncées seront ainsi reparties:

  • Un soutien d’un montant de 63,38 milliards de FCFA au profit des entreprises. Le montant est destinée à la prise en charge, selon le cas, de 70% du salaire brut des employés déclarés sur une période de trois mois,  au remboursement des crédits de TVA, à l’exonération du paiement de la taxe sur véhicule à moteur pour ceux qui ne l’ont pas encore payée au titre de l’année 2020 ou à sa conversion en crédit d’impôt au titre de l’année 2021 pour ceux qui l’ont déjà payée.
  • La prise en charge des loyers commerciaux sur trois mois au profit des agences de voyage déclarées et la prise en charge intégrale des factures d’électricité pendant 3 mois pour les hôtels et les agences de voyage à hauteur de 4,1 milliards de FCFA.

Ce point intègre aussi un fonds de bonification de 30 milliards de FCFA par lequel l’Etat garantit une ligne de crédit de 100 milliards de FCFA à taux zéro pendant un an pour les prêts au profit des clients des Systèmes financiers décentralisés et pendant 3 ans pour les prêts bancaires. Les frais d’étude des dossiers des demandeurs de ces crédits sont également supportés par l’Etat.

  • Une subvention générale qui s’applique à tous les citoyens, sur les tarifs de l’électricité et d’eau pour un montant de 5,76 milliards de FCFA.

De plus une subvention particulière au profit des pauvres et extrêmes pauvres est prévue, dès la fin de l’opération de leur identification qui est en cours