Bénin : la stratégie de riposte au Covid-19 fait ses preuves

Depuis octobre 2021, le Bénin a enregistré un seul décès lié au coronavirus. Le nombre total de personnes décédées de la pandémie passe ainsi de 161 à 162.

Les récentes statistiques sur l’évolution de la maladie à coronavirus au Bénin montrent que depuis trois mois, le pays de Patrice Talon n’a pas enregistré de décès lié au Covid-19. Les autorités béninoises ont pointé le tout dernier cas de décès en ce mois de janvier. En publiant les chiffres en octobre, le gouvernement indiquait 161 décès et annonçait une remontée de cas confirmés.

Sur le plan général, au 09 janvier 2022, le Bénin compte 26 036 cas confirmés de Covid-19 et 162 décès. Le pays enregistre 27 nouveaux cas confirmés. Sur le nombre total de cas, 25 033 personnes sont déjà déclarées guéries et 841 sont encore sous traitement.

Plusieurs mesures ont été mises en place pour freiner la propagation du virus au Bénin. En dehors des gestes barrières communément appliqués dans les pays, le Bénin a adopté des exigences encore plus strictes. Il s’agit par exemple de l’annulation de toutes les manifestations culturelles, l’exigence du pass sanitaire pour accéder à certains services publics.

Les autorités sanitaires sont en cours d’exécution d’une campagne de vaccination accélérée. Cette campagne se fait avec des doses d’AstraZeneca, Moderna, Johnson & Johnson, Pfizer et Coronavac. L’objectif visé par le pays est de vacciner au moins 40% de la population.

Covid-19-Bénin : accès aux services publics interdit aux non-vaccinés

Dans le cadre de la riposte à la Covid-19 au Bénin, le gouvernement a pris une nouvelle décision le 20 octobre 2021. Désormais les personnes non vaccinées n’ont plus accès aux services publics.

Au Bénin, les services publics de l’État et ceux des collectivités locales sont inaccessibles aux personnes non vaccinées. La décision est celle du conseil des ministres réuni mercredi le 20 octobre 2021. C’était sous la présidence de Patrice Talon, chef de l’État.

Le gouvernement est formel à ce propos. Le communiqué final signé du secrétaire général du gouvernement Edouard Ouin-Ouro, en est clair. Le conseil « décide de conditionner l’accès à tous les services publics, y compris dans les collectivités territoriales, à la présentation d’une preuve de vaccination ou d’un résultat PCR datant de moins de 48 heures ». Peut-on lire sur le document.

Cette décision vient s’ajouter à l’obligation vaccinale des personnels de santé. la même obligation pèse sur le personnel administratif des formations sanitaires. le personnel des officines n’est pas en reste.

La décision vient à la suite de la présentation du point de la situation de la pandémie à coronavirus au Bénin. Le communiqué précise que le ministre en charge de la Santé a fait le point sur la question. Au 18 octobre 2021, le pays compte 24.678 cas enregistrés, 161 décès. 256 patients sont en cours de traitement. 16 cas graves nécessitant des soins intensifs. 263.442 ont reçu au moins une dose de vaccin. 197.685 ont un schéma vaccinal complet.

Bénin : le préfet du Littoral rappelle les responsables des discothèques à l’ordre

Alain Orounla a fait le tour de certains quartiers de Cotonou au Bénin le 11 octobre aux fins d’amener les structures à respecter les mesures contre la propagation du coronavirus. L’autorité préfectorale a rappelé les discothèques encore ouvertes à l’ordre en donnant l’injonction aux responsables de les fermer.

Les habitants de la ville de Cotonou relâchent de plus en plus le respect des mesures-barrière contre la Covid-19. Outre les personnes physiques qui ont tombé le masque, certaines structures en l’occurrence les discothèques, passent outre les restrictions du gouvernement. La situation ne laisse pas les autorités indifférentes. Le préfet du Littoral a fait une descente sur le terrain lundi le 11 octobre. L’objectif de cette opération était de ramener à l’ordre les responsables des structures qui fonctionnent en marge des prescriptions.

En effet, à Cotonou au Bénin, plusieurs quartiers ont reçu la visite du préfet Alain Orounla qui était accompagné des forces de l’ordre. Il s’agit de Fidjrossè, Vedoko, Agla, Akpakpa, Cadjèhoun et Sainte Rita. A son passage, l’ancien membre du gouvernement a ordonné la fermeture des discothèques et autres structures assimilées encore ouvertes. Il a appelé les responsables de ces lieux de rassemblement à les maintenir fermés.

par ailleurs, l’autorité préfectorale compte bien à l’avenir de multiplier de telles actions pour faire respecter la réglementation.

 

Bénin : Covid-19, les contaminations en baisse

Au Bénin, la courbe de contamination à la Covid-19 est baisse. C’est la remarque ce qui ressort des derniers chiffres que les autorités en charge de la santé viennent de communiquer.

La contamination au coronavirus connait un ralentissement au Bénin. En une semaine, le décompte affiche 445 nouveaux cas. Les mois précédents par contre, ce nombre oscillait autour de 2000 nouveaux cas par semaine. Le plus remarquable est que le nombre de décès reste le même que celui communiqué il y a une semaine. Le pays enregistre encore 159 décès.

En effet, la situation épidémiologique du Bénin présente une amélioration positive. A la date du 06 octobre 2021, le pays compte 24.335 nouveaux cas confirmés, 23.257 patients guéris. 919 personnes malades reçoivent encore les soins dans les centres de prise en charge et autres.

Ainsi donc, les autorités sanitaires expliquent cette chute des contaminations par l’avancée de la campagne de vaccination. Au 05 octobre dernier, le Bénin compte au moins 226 269 personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin. 21 405 ont reçu la totalité des doses.

L’OMS appelle les pays africains à rester vigilants face à une potentielle hausse du coronavirus

A l’approche des fêtes de fin d’année, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a exhorté les pays africains à  rester extrêmement vigilants, face à une potentielle hausse du coronavirus. En effet, pour de nombreuses familles, cette période festive est habituellement une occasion de se réunir.

Après avoir enregistré une tendance à la baisse suivie d’un plateau, l’Afrique connaît depuis début une octobre une augmentation du nombre de cas détectés. L’appel lancé par l’OMS intervient alors que 20 pays du continent sont surveillés de près par l’organisation compte tenu de la progression de leur situation sanitaire respective. Contrairement à la première vague, la récente hausse a pour principale originale la région nord-africaine, où les températures commencent à baisser.

De façon plus détaillée, sur les 47 pays de la région africaine de l’OMS, 19 pays ont signalé une augmentation de plus 20 % des nouveaux cas au cours des derniers 28 jours, par rapport aux quatre semaines précédentes. Néanmoins, 17 pays enregistrent aussi une diminution de plus de 20 % du nombre de nouveaux cas au cours des derniers 28 jours, en comparaison des quatre semaines précédentes. Il y a aussi davantage de signalements d’infections et de décès de personnels de la santé, en particulier parmi les plus expérimentés.

Les grands rassemblements et la mobilité ont été identifiés comme des facteurs de risque d’augmentation de la propagation du Covid-19 et la saison des fêtes peut favoriser ces risques, aboutissant à des évènements de « super propagation ».

«Alors que nous nous approchons de la période de l’année lors de laquelle les gens se déplacent pour passer les fêtes ensemble, le risque de transmission de la Covid-19 est plus élevé. De nouveaux foyers de cas peuvent émerger dans des endroits qui n’ont pas été touchés jusqu’à présent, du fait des déplacements ou des rassemblements pour les festivités. Nous pouvons toutefois atténuer les risques en portant un masque, en limitant le nombre de personnes lors de réunions, en maintenant une distance physique avec les autres et en conservant une bonne hygiène des mains. Nous pouvons faire la fête, mais faisons-le en toute sécurité. », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

A cela, Dr Moeti a également ajouté « En ce moment critique, alors que l’Afrique commence à voir une hausse du nombre de cas, nous avons besoin de redynamiser et nous réengager à porter des masques. Je sais que beaucoup trouvent les mesures de santé publique fastidieuses, mais sans l’action de chacun d’entre nous, l’Afrique risque de faire face à une nouvelle hausse des cas de COVID-19 ».

En effet, l’OMS a identifié une tendance inquiétante de relâchement vis-à-vis des mesures de sécurité parmi les populations. Dans le cadre d’un effort pour redynamiser les mesures de santé publique, elle a procédé au lancement de  la campagne « A vos masques ! ». Ayant pour objectif  principal  de combatte le relâchement, la lassitude et l’incompréhension autour des mesures de prévention de la Covid-19; cette campagne cherche à atteindre à travers les réseaux sociaux, plus de 40 millions de jeunes en Afrique avec des messages positifs sur la bonne utilisation des masques.

L’organisation internationale a également appelé les États membres, à mener des évaluations de risques au niveau intranational et à identifier les zones à haut risque. En s’appuyant sur cette analyse, les gouvernements locaux peuvent adapter leurs mesures de santé publique et adopter un processus décisionnel flexible. L’OMS aide à la préparation à une potentielle augmentation des admissions à l’hôpital en formant davantage de personnes en charge des suivis et des cliniciens à mieux gérer les cas, en garantissant que les fournitures essentielles sont disponibles et en stimulant le contrôle aux points de passage des frontières.

Enfin l’OMS a exhorté  les gouvernements à impliquer les communautés et à gagner leur assentiment ainsi que leur soutien, afin de s’assurer que les mesures de santé publique (gestes barrières, port du masque chirurgical, distanciation sociale etc.) soient respecter au mieux.

Le missionnaire Arif Mahmood appelle la communauté musulmane du Bénin au respect des mesures barrières

En prélude à la célébration de la fête de Tabaski qui d’ordinaire regroupe du monde, le missionnaire de la Jam’at islamique Ahmadiyya dans le département du Zou, Arif Mahmood, a appelé au respect strict des mesures barrières décrétées par le gouvernement, pour un festin, une célébration religieuse qui n’amplifie pas les risques de propagation du Coronavirus.

Pour le religieux, les restrictions à savoir, le respect de la distance physique entre les personnes, le lavage des mains et le nombre de personnes limité à cinquante participants pour toutes manifestations, doivent être rigoureusement observées. La célébration de l’Aïd-el Kebir encore appelé la fête du mouton, prévient-il, ne doit pas être un facteur social ou religieux qui favorise la propagation du Coronavirus.

Arif Mahmood a d’ailleurs rappelé que l’islam exige des croyants musulmans, le respect des lois, principes et décisions prises par les autorités du pays dans lequel réside tout bon musulman. « Pour notre vie, notre santé, nous avons intérêt à ce que la Tabaski se fête dans le strict respect des mesures barrières », a-t-il conseillé.

Plongeant dans l’histoire, le missionnaire de la Jama’at islamique Ahmadiyya, a rappelé qu’au temps du deuxième en 638, au moment où le calife Omar envahit la Syrie et la Palestine, une terrible épidémie de peste ravage le pays. Omar rassemble donc tous les chefs militaires et, après une longue conférence, l’avis des chefs de la tribu du Prophète est adopté. Se référant à l’interdiction faite par Mahomet de pénétrer dans un territoire où règne une épidémie,

Cette attitude selon le missionnaire, interprétée comme une des premières applications de l’isolement qui a fait ses preuves dans la riposte contre cette maladie contagieuse, doit servir de référence et conditionner l’attitude générale des musulmans aujourd’hui face au Covid-19,

Revenant à l’origine de la Tabaski, le religieux a insisté sur le fait que l’immolation d’une bête est un sacrifice qui est obligatoire pour ceux qui sont partis à la Mecque, selon le Coran. Le prophète Ibrahim, raconte Arif Mahmood, par dévotion et obéissance à Dieu, s’apprêtait à immoler son fils unique Ismaël, quand Dieu lui fit descendre un bélier qu’il a immolé en remplacement de son fils. Cette tradition fut donc perpétuée, pour rendre hommage à Dieu qui a soumis à l’homme, les animaux car Il dit dans le saint Coran : « Nous vous avons désigné les chameaux (et les vaches) bien portants pour certains rites établis par Allah », a cité le missionnaire.

« Cependant, celui qui n’a pas les moyens n’est pas obligé d’immolé un mouton, Dieu connaît la capacité de chacun. Si pour la cause de Dieu, vous trouvez que vous n’avez pas les moyens, alors que vous en disposez, Dieu vous vois aussi. Mais si effectivement vous n’avez pas de moyens, on n’est pas obligé de faire des prêts ou prendre des crédits. Il suffit de rester à la maison et de prier », a souligné Arif Mahmood, retraçant des passages du Coran qui en assurent la véracité des principes.

Les croyants musulmans seront invités à l’occasion de la fête de Tabaski à verser le sang sur le sol, non pas pour le souiller, mais pour le purifier, indique le missionnaire. « Le Sacrifice, en Islam, est une offrande pour l’amour de Dieu dans l’espoir de se purifier, de se rapprocher du Seigneur. C’est un acte de dévotion qui date des premières époques de la vie terrestre de l’espèce humaine », soutient Arif Mahmood.

Le Bénin a franchi la barre des 1000 cas de Covid-19

Le Bénin a enregistré 115 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus en 24 heures, portant à 1.017 le nombre de cas positifs dans le pays depuis , a annoncé jeudi le gouvernement.

Les 115 nouveaux cas enregistrés ces dernières 24 heures ont été détectés à l’intérieur de l’ancien cordon sanitaire, c’est-à-dire dans les départements de l’Atlantique, du Littoral et de l’Ouémé.

Le Gouvernement a précisé sur son site dédié que le pays avait également enregistré un nouveau décès liés à la Covid-19, ce qui porte à 14 le total.

En date de mercredi, a-t-on ajouté de même source, le Bénin comptait également 715 personnes sous traitement et 288 guéries.

Covid-19: Les mesures barrières négligées dans les mosquées de Natitingou

Le préfet de l’Atacora Lydie Déré Chabi Nah, accompagnée des autorités en charge de la sécurité et de la santé dans le département, a fait une descente inopinée ce vendredi dans certaines mosquées de la ville de Natitingou à l’heure de la grande prière, où elle a constaté avec amertume le non respect des mesures barrières par les fidèles musulmans.

Il sonnait 13 heures 30 minutes ce vendredi, quand le préfet a fait son entrée dans la cours de la mosquée centrale de Natitingou. Surplace le constat est désolant. Sur plus de mille fidèles présents sur les lieux, à peine une centaine avait porté de masques. Dans les rangs, aussi à l’intérieur qu’à l’extérieur de la mosquée aucune distanciation physique entre les fidèles.

Même constat dans les autres mosquées de la ville et celles des chef-lieux des communes du département où l’autorité a fait sillonner des équipes de la police républicaine et autres.

« C’est vraiment déplorable de constater que malgré les efforts de sensibilisation, les mesures d’accompagnement et les instructions du gouvernement et surtout     avec la montée en flèche des cas positifs au Covid-19 et des décès, les gens continuent de banaliser les gestes barrières dans nos lieux de cultes », a regretté Lydie Déré Chabi Nah.

Le préfet entend à cet effet incessamment organiser une rencontre avec les responsables religieux du département pour les rappeler à l’ordre. « Après cette séance, nous allons passer à la phase répressive en fermant purement et simplement les mosquées qui ne respecteront les mesures barrières », a-t-elle prévenue.

Bien avant, les membres de la plateforme départementale de réduction de risques et de catastrophes de l’Atacora, sous la houlette du préfet Lydie Déré Chabi Nah, sont également descendue jeudi au marché central de Natitingou, pour sensibiliser les usagers dudit marché, sur l’urgence de maintenir les mesures barrières contre la Covid-19, notamment la distanciation physique et le port obligatoire de masque.

74,12 milliards FCFA pour atténuer l’impact socio-économique de la Covid-19 au Bénin

Le Conseil des ministres du mercredi 10 juin 2020 a arrêté des mesures en vue d’atténuer les effets socio-économiques de la pandémie.

Dans le cadre d’un plan d’actions pour atténuer les effets socio-économiques de la Covid-19 au Bénin, le Gouvernement a arrêté un programme.

En effet, après le recensement des secteurs d’activités qui ont subi des effets économiques du Coronavirus, un programme contenant plusieurs mesures de soutien au secteur productif est annoncé.

Les mesures regroupées dans ledit programme sont évaluées à un montant total de 74,12 milliards FCFA. Selon le compte-rendu du Conseil des ministres, les mesures annoncées seront ainsi reparties:

  • Un soutien d’un montant de 63,38 milliards de FCFA au profit des entreprises. Le montant est destinée à la prise en charge, selon le cas, de 70% du salaire brut des employés déclarés sur une période de trois mois,  au remboursement des crédits de TVA, à l’exonération du paiement de la taxe sur véhicule à moteur pour ceux qui ne l’ont pas encore payée au titre de l’année 2020 ou à sa conversion en crédit d’impôt au titre de l’année 2021 pour ceux qui l’ont déjà payée.
  • La prise en charge des loyers commerciaux sur trois mois au profit des agences de voyage déclarées et la prise en charge intégrale des factures d’électricité pendant 3 mois pour les hôtels et les agences de voyage à hauteur de 4,1 milliards de FCFA.

Ce point intègre aussi un fonds de bonification de 30 milliards de FCFA par lequel l’Etat garantit une ligne de crédit de 100 milliards de FCFA à taux zéro pendant un an pour les prêts au profit des clients des Systèmes financiers décentralisés et pendant 3 ans pour les prêts bancaires. Les frais d’étude des dossiers des demandeurs de ces crédits sont également supportés par l’Etat.

  • Une subvention générale qui s’applique à tous les citoyens, sur les tarifs de l’électricité et d’eau pour un montant de 5,76 milliards de FCFA.

De plus une subvention particulière au profit des pauvres et extrêmes pauvres est prévue, dès la fin de l’opération de leur identification qui est en cours

Covid-19: Le Bénin allège partiellement les mesures restrictives

Après la décision de réouverture des établissements scolaires, le Gouvernement béninois a annoncé l’allègement des mesures de restrictions le mercredi 27 mai 2020.

Les lieux de culte, les transports en commun et les bars sont donc autorisés à reprendre leurs activités dès le 2 juin. Le communiqué émanant du conseil des ministres à cet effet précise toutefois que ces reprises doivent s’effectuer dans le respect des mesures préventives à propagation de la Covid-19.

«Le gouvernement a décidé d’assouplir encore certaines mesures restrictives restées jusqu’ici en vigueur. Ainsi, pour compter du mardi 2 juin 2020, les lieux de culte sont autorisés à rouvrir pour recevoir les fidèles», indique le communiqué.

Le communiqué précise en outre que «les responsables religieux doivent, cependant, veiller à y faire observer le port de masque, le lavage des mains et le respect de la distance de sécurité sanitaire d’un mètre minimum entre personnes. Ils devront également, pour ceux qui en ont la pratique, prescrire la suspension du geste liturgique de paix ou des accolades pendant les célébrations».

Des interdictions ne sont cependant pas encore levées. Comme c’est le cas des discothèques qui restent fermées pour l’heure. L’interdiction d’accès aux plages et l’organisation des cérémonies de réjouissance reste également maintenue.

Pour rappel, le dernier bilan de la Covid-19 au Benin datant du mardi 26 mai fait état de 210 cas positifs enregistrés, dont 134 personnes guéries et 3 décès.

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

La maladie à coronavirus pourrait «ne jamais disparaître» et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti mercredi 13 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le bilan mondial s’approchait jeudi 14 mai des 300 000 morts.

«Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre», a déclaré mercredi, Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître», a insisté M. Ryan.

Autre élément inquiétant, une étude montre que le coronavirus pourrait bien se transmettre non seulement par la toux ou l’éternuement mais même par la parole.

Les micro-gouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant plus de dix minutes, selon une expérience publiée mercredi dans la revue PNAS et qui souligne le rôle probable des micro-gouttelettes dans la pandémie de Covid-19.

Selon un haut responsable sanitaire limogé récemment par le président américain, Rick Bright,  il y aura une «recrudescence des cas à l’automne» et «2020 sera l’hiver le plus sombre de l’histoire moderne», a estimé Bright.

Le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell a prévenu que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être «durables» et qu’il faudrait peut-être de nouvelles aides, en plus des quelque 2 900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués.

La Commission européenne a souhaité mercredi une réouverture «concertée» et «non discriminatoire» des frontières intérieures de l’Union européenne (UE) afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union

Covid-19: Le Benin a enregistré 12 nouvelles contaminations portant à 339, le nombre de cas positifs

Le Bénin a enregistré 12 nouveaux cas confirmés de nouveau coronavirus, portant à 339 cas le nombre de personnes touchées par la pandémie, annonce un communiqué du ministère de la Santé publié jeudi à Cotonou.

Selon cette même source, à la date du 13 mai 2020, sur un total de 339 cas confirmés détectés, on en dénombre 254 personnes sous traitement, 83 personnes guéries et 2 décès.

« Le gouvernement tient à assurer aux populations que l’augmentation substantielle du nombre de cas se justifie par le dépistage de masse qui a commencé dans certains groupes cibles, notamment les enseignants (dans la perspective de la reprise des cours) et les agents de santé », souligne le communiqué.

« Les nouveaux cas enregistrés sont essentiellement des sujets qui ne présentent pas de signes de la maladie », indique la même source, qui précise que le respect des mesures sanitaires, notamment des gestes barrières (le lavage systématique des mains à l’eau et au savon, le port du masque en tous lieux, le respect de la distance de sécurité sanitaire d’un mètre) sont entre autres les mesures à respecter rigoureusement pour réduire la propagation du COVID-19 au Bénin.

Covid-19: Les gestes barrières partiellement respectés dans les écoles à Natitingou

Les gestes barrières ainsi que le autres mesures dictées par le gouvernement pour endiguer la propagation du coronavirus sont partiellement respectés dans la quasi-totalité des établissements d’enseignements primaire et secondaire autorisés à rouvrir dans la commune de Natitingou, a constaté ce lundi l’Agence Bénin Presse.

Sur quatre dispositifs de lavage des mains installés au Collège d’enseignement général 1 de Natitingou, seulement deux sont opérationnels. Dans les salles de classe, notamment dans une 5ème  les apprenants sont assis à deux, voir trois par table. Aussi bien dans les classes que dans la cour de l’établissement, à peine quelques élèves portent de masques. « On nous a informé que les cache-nez seront distribués à l’école raison pour laquelle moi je n’ai pas gardé le mien »,  a confié Boubakar Aminath, élève au CEG 1.

En dehors des apprenants, plusieurs enseignants du collège sont aussi sans masque. « Si nous enseignons nous devons nous protéger parce qu’on a peur de la maladie, voyez nos apprenants, la distanciation physique n’est pas respectée, pas de cache-nez, donc je préfère être aussi comme eux, sans masque », s’est justifié Orou Moussa Rachidath, professeur de SVT au CEG 1 de Natitingou.

Du côté du collège privé Saint Antoine, le port de masque et le lavage des mains sont obligatoires avant d’entrée dans l’enceinte de l’établissement. En plus de l’affiche collée sur la porte de l’entrée principale du collège qui le notifie clairement, le surveillant général joue pour la circonstance le rôle de vigile pour veiller au respect de ces mesures.  Dans les salles de classes, a-t-on constaté, les apprenants sont tous en masque et surtout assis une personne par table.

« Nous nous apprêtons pour faire le tour des établissements du département et faire en sorte que ces mesures soient respectées. Nous sommes en train de prévoir une rencontre avec les directeurs pour leur rappeler les dispositions à prendre », a expliqué le directeur départemental de l’enseignement secondaire,  Denga Sahgui. Il a aussi rassuré de la réception ce lundi des masques promis par le gouvernement.

Au niveau du primaire, en l’occurrence à l’école urbaine centre de Natitingou, dans les classes de CM2, les mesures de distanciation physique sont certes respectées, mais le port de masque reste partiel. « Nous ne disposons que des lave-mains de fortune  mais  à partir de demain je vais renvoyer tous les écoliers qui viendront sans cache-nez », a prévenu le directeur du groupe C du complexe scolaire Sarè Kpèssopa.

Cette situation est pratiquement la même dans tous les établissements, sur toute l’étendue de la commune de Natitingou.

Une hausse du nombre de cas de Covid-19 au Bénin enregistrés ces derniers jours

Le Bénin a enregistré 35 nouveaux cas confirmés de nouveau coronavirus, portant à 319 cas le nombre de personnes touchées par la pandémie dans le pays, a annoncé le ministère béninois de la Santé dans un communiqué publié ce dimanche à Cotonou.

Selon cette même source, à la date du 9 mai 2020, sur un total de 319 cas confirmés détectés, on dénombre 255 personnes sous traitement, 62 personnes guéries et deux décès.

« Le gouvernement tient à assurer aux populations que l’augmentation substantielle du nombre de cas se justifie par le dépistage de masse qui a commencé dans certains groupes ciblés, notamment les enseignants (dans la perspective de la reprise des cours) et les agents de santé », souligne le communiqué.

« Les nouveaux cas enregistrés sont essentiellement des sujets qui ne présentent pas de signes de la maladie », indique la même source, qui précise que le respect des mesures sanitaires, notamment des gestes barrières (le lavage systématique des mains à l’eau et au savon, le port du masque en tous lieux, le respect de la distance de sécurité sanitaire d’un mètre) sont entre autres les mesures à respecter rigoureusement pour réduire la propagation du COVID-19 au Bénin.

Le Bénin enregistre 6 nouveaux cas positifs au Covid-19 ce 4 mai

Le Bénin a enregitré 6 nouveaux cas, portant à 96, le nombre de cas confirmés de coronavirus enregitrés.

Le Bénin s’est doté de tests de dépistage rapide depuis queques jours. Selon le Ministre de la Santé, le gouvernement a décidé d’opter pour le dépistage systématique au sein de certaines cibles.

L’on compte donc à ce jour 96 cas confirmés, 44 sous traitement, 50 cas guéris et 2 décès. Le pays a enregistré son premier cas positif le 16 mars 2020.

 

CORONAVIRUS : Le gouvernement aguerrit les zones sanitaires du septentrion

Une délégation gouvernementale composée des ministres Benjamin HOUNKPATIN de la santé, Modeste Tihounté KÉRÉKOU des petites et moyennes entreprises, Samou Seidou ADAMBI des mines et de l’eau et Véronique TOGNIFODE MEWANOU des affaires sociales s’est rendue, ce mardi 14 avril 2020, dans les départements de l’Atacora et du Borgou pour la remise officielle de matériels médicaux et de protection contre le Coronavirus. La délégation gouvernementale a également doté les différentes zones sanitaires de la région septentrionale de notre pays des équipements d’hygiène.

Une délégation gouvernementale composée des ministres Benjamin HOUNKPATIN de la santé, Modeste Tihounté KÉRÉKOU des petites et moyennes entreprises, Samou Seidou ADAMBI des mines et de l’eau et Véronique TOGNIFODE MEWANOU des affaires sociales s’est rendue, ce mardi 14 avril 2020, dans les départements de l’Atacora et du Borgou pour la remise officielle de matériels médicaux et de protection contre le Coronavirus. La délégation gouvernementale a également doté les différentes zones sanitaires de la région septentrionale de notre pays des équipements d’hygiène.

Composé de masques faciaux, des visières, des gants, des équipements de protection aussi bien du personnel soignant que des populations, des médicaments destinés à la prise en charge des cas déclarés positifs à la Covid-19, des dispositifs de lave-mains, nattes, savons, brosses et autres équipements d’hygiène, cet important lot de matériels mis à disposition par le gouvernement, vient renforcer les différents hôpitaux et centres de traitement retenus pour soigner les malades de la Covid-19.

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de prévention et de riposte, le gouvernement béninois a identifié cinq sites de prise en charge des cas de Covid-19 sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agit du site de l’ex-école nationale de Police à Cotonou, du site de l’hôpital de zone d’Abomey-Calavi qui est en cours de finition, du site de l’hôpital de zone d’Allada, du site de l’hôpital d’instruction des armées de Parakou et du site du CHD de Natitingou.

Profitant de sa descente dans le septentrion, le ministre Benjamin HOUNKPATIN et sa délégation ont visité quelques centres d’isolement à Natitingou et le site de prise en charge de l’hôpital d’instruction des armées de Parakou. Des différentes salles d’hospitalisation de l’hôpital d’instruction des armées de Parakou en passant par la réanimation, les locaux des scanner…etc., tous les compartiments du site ont été visités. Des instructions ont été données par le ministre pour la revue de certains dispositifs sanitaires et de sécurité.

Les autorités politico-administratives présentes lors de la remise de lots de matériels de protection et de prise en charge, ont chaleureusement exprimé leur gratitude à l’endroit du Chef de l’État et de son gouvernement pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer pour arrêter la propagation du Covid-19 au Bénin. Elles ont pris l’engagement, au nom de la population, de jouer leur partition en faisant respecter les mesures prises par le gouvernement dans la lutte contre la propagation du Coronavirus dans les différentes communes de la région septentrionale du Bénin.

Au cours du point de presse donné par le ministre Benjamin HOUNKPATIN à la salle de conférence de l’HIA-CHD Parakou, une bonne nouvelle a été annoncée. À la date de ce mardi 14 avril 2020, le Bénin compte désormais 18 cas guéris, 1 décès sur les 35 cas testés positifs. Il a, pour finir, invité les uns et les autres au respect strict des prescriptions faites par le gouvernement et surtout le port systématique de masques faciaux de protection afin de contribuer à enrayer la propagation du Coronavirus dans notre pays.

De retour de la région septentrionale, le ministre de la santé, Monsieur Benjamin HOUNKPATIN et ses collègues membres de la délégation gouvernementale ont réceptionné à l’aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN de Cotonou, 2000 tests rapides de détection des cas de Covid-19. Une preuve de plus que le Président Patrice TALON et son gouvernement ne lésinent pas sur les moyens dans la lutte contre le Coronavirus.

 

Bénin : Prorogation du cordon sanitaire

Le gouvernement a décidé de proroger la durée du cordon sanitaire jusqu’au lundi 27 avril 2020 à minuit. Il est en outre décidé le rajout de trois autres villes à celles initialement concernées par l’espace contrôlé en vue de surveiller les accès à une zone où sévit l’épidémie de Covid-19. Désormais le cordon sanitaire comprend les villes comme Cotonou, Abomey-Calavi, Ouidah, Allada, Kpomassè, Tori-Bossito, Toffo, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Sô-ava, Aguégués, Akpro-Missérété et Adjara ainsi que l’arrondissement de Atchoukpa dans la commune de Avrankou.

Il faut souligner que le prolongement de cette mesure est reconduit à un moment où le nombre de cas infectés au Covid-19 est en augmentation. Les écoles, bars et lieux de culte demeurent fermer.

Le Bénin compte désormais au total 35 cas de coronavirus. 2 sont des cas importés et trois sont des cas autochtones (infectés par les cas importés).

Riposte du Bénin au Covid-19 : La CAME réceptionne un important lot de chloroquine

Le Bénin dispose désormais de tout ce qu’il faut pour une prise en charge adaptée de tout cas confirmé du Coronavirus. Un important lot de consommables médicaux constitué essentiellement de médicaments utilisés dans le traitement des personnes positives au Covid-19 a été réceptionné le mercredi 08 avril 2020 par Dr Louis KOUKPEMEDJI, Administrateur provisoire de la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels (CAME).

Le Bénin dispose désormais de tout ce qu’il faut pour une prise en charge adaptée de tout cas confirmé du Coronavirus. Un important lot de consommables médicaux constitué essentiellement de médicaments utilisés dans le traitement des personnes positives au Covid-19 a été réceptionné le mercredi 08 avril 2020 par Dr Louis KOUKPEMEDJI, Administrateur provisoire de la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels (CAME).

Cette commande de chloroquine, médicament qui entre dans le protocole de traitement du Covid-19 choisi par le Bénin, s’inscrit faut-il le rappeler, dans le cadre des dispositions prises par  le Gouvernement béninois pour assurer le traitement des malades du Coronavirus.

La réception de ces produits donne la preuve que le gouvernement du Président TALON a un plan bien maîtrisé pour la riposte au Covid-19 et vient une fois encore rassurer les paisibles populations qu’il n’y a pas lieu de paniquer. « Nous disposons de tout ce qu’il faut pour la prise en charge des populations. Elles doivent être rassurées qu’un travail se fait  pour les protéger et elles se doivent à leur tour de respecter les gestes barrières», a déclaré Dr Louis KOUKPEMEDJI. Il est prévu la réception ce jeudi 09 avril 2020 d’une quantité importante de masques et de consommables.

C’est le lieu de remercier le Président Patrice TALON et son gouvernement pour le travail méthodique, surtout la rigueur avec laquelle cette pandémie est en train d’être gérée dans notre pays, a poursuivi l’Administrateur provisoire de la CAME. Dr Louis KOUKPEMEDJI, pour finir, a exhorté les populations à la pratique quotidienne des gestes barrières et des mesures préventives contre le Covid-19.

Santé : COVID-19 : Le service minimum strict instauré dans les préfectures de Natitingou et de Djougou

Sur instruction du ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, le « service minimum strict » a été décrété dans les préfectures de Natitingou et de Djougou, a constaté ce lundi l’ABP.

Aussi bien à la préfecture de Natitingou qu’à celle de Djougou, chaque bureau est réduit à un agent avec à la clé, un calendrier de rotation du personnel. Ce, pour réduire le plus possible les visites dans les bureaux.

« Ce sont les instructions du gouvernement toujours dans la lutte contre la propagation du COVID-19, les services ne seront pas fermés, mais seront au ralenti », a indiqué le préfet Eliassou Biao Aïnin. Il a également invité les responsables des structures déconcentrées de l’Etat et les maires des communes du territoire sous sa compétence administrative, à « mettre en application cette instruction du gouvernement », afin qu’il n’y ait pas des attroupements dans les bureaux.

 

Sécurité : Deux curés de l’église catholique romaine dans les mailles de la police républicaine dans le Plateau

Deux curés de l’église catholique romaine, interpellés pour célébration clandestine de culte ont été gardés lundi par les éléments de la police républicaine à Pobè, avant d’être mis sous convocation, a appris l’Agence Bénin Presse de source sécuritaire.

Selon la même source, malgré les mesures d’interdiction de cultes prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation de la pandémie pandémie de COVID-19, deux curés ont été surpris en pleine célébration religieuse sur leurs paroisses respectives dimanche dernier avec environ une quarantaine de fidèles. Ceux-ci ont ensuite été dispersés par les éléments de la police républicaine. Convoqués, les deux curés ont été gardés à vue au commissariat dans la journée du lundi avant d’être libérés sous convocation. Ils seront présentés au procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Pobè ce mardi pour répondre de leurs actes, renseigne la source.

Dans le même registre, trois autres pasteurs d’église évangélique dont l’un officiant dans la commune de Kétou et deux autres dans la commune de Sakété, ont été aussi interpellés pour célébrations clandestines de culte.

Celui officiant dans la commune de Kétou a été déposé à la prison civile de Porto-Novo avec son épouse. Les deux autres interpellés dimanche dans la commune de Sakété, informe-t-on, seront incessamment présentés au procureur de la République.

Bénin : Port de masque généralisé dans le cordon sanitaire

Le Covid-19 sévit. Au Bénin, la satiation est crescendo ces derniers jours. Le nombre de personnes infectées grimpe et il est enregistré un décès dû à la pandémie.

Pour ralentir la propagation du virus, le gouvernement a installé un cordon sanitaire. Au regard de l’évolution croissante des cas de contamination, il a été décidé du port systématique de masque dans les villes les plus touchées concernées par le cordon sanitaire. Il s’agit de masque cache-nez. Il est donc rendu obligatoire le port de cache-nez dans les villes comme Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori-Bossito, Zè, So-Ava, Aguégués, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété .

Cette mesure s’explique par la volonté de protéger les populations et de limiter le risque de contamination. La prescription entre en vigueur à partir du mercredi 08 avril 2020.

Coronavirus : Le Bénin enregistre son premier décès

La crise pandémique COVID-19 qui ébranle le monde actuellement. Dans presque tous les pays, l’heure est au décompte du nombre de cas détectés et de décès dus à la maladie. La planète s’est mise en alerte et une course contre le virus est engagée.

 

Au Bénin la situation sanitaire par rapport au coronavirus est moins criarde. Mais le nombre de personnes infectées par le coronavirus grimpe.

 

Désormais le nombre officiel de cas déclarés passe à 22. Le ministre de la santé l’a fait savoir lors d’une conférence de presse le dimanche 05 avril 2020. Selon la déclaration du ministre,  le Bénin, à la date du dimanche 5 avril 2020, compte 22 cas confirmés de coronavirus; 17 cas sous traitement, 5 cas guéris et 1 décès. Il s’agite en effet d’une femme de la cinquantaine, drépanocytaire, a été dépistée tardivement et a rendu l’âme hier à Cotonou.

Il faut noter qu’il n’y a pas eu de décès déclaré à cause du coronavirus. Le gouvernement recommande aux populations le port systématique de masque et l’observance des mesures de protections dictées.

Bénin : Progression du nombre de cas testé positif au Covid-19

De jour en jour, le Bénin enregistre de nouveaux cas infectés au virus Covid-19. De deux cas au début de de l’annonce de la pandémie au Bénin, le nombre est passé à cinq il y a quelques jours avant de grimper à seize en moins de trois jours.

En dehors des cas isolés, repêchés puis mis sous traitement,  il a été dénombré trois personnes testées positif au Coronavirus parmi les gens venus de l’extérieur et mis en quarantaine systématique conformément au protocole voulu par le Bénin pour lutter contre la maladie. D’autres cas s’en sont suivis.

A la date du vendredi 03 avril 2020, la situation se présente comme suit : 16 cas confirmés positifs, 14 sous traitement, 2 guéris  selon certaines sources.

Avec le temps le nombre d’infectés au coronavirus est en crescendo au Bénin. La conscience populaire s’inquiète de plus en plus même si le taux de contamination au Bénin est moindre par rapport à d’autres pays e la sous-région.

Face à l’évolution de la pandémie les autorités appellent les populations à plus de vigilance et au respect des mesures de prévention et de protection.  Il faut souligner qu’un cordon sanitaire est  installé autour de certaines villes pour mieux maitriser la propagation du virus Covid-19.

Sécurité : Des citoyens en déplacement bloqués au niveau des cordons sécuritaires de l’Atlantique

Le secrétaire administratif de l’Union nationale des conducteurs du Bénin (UNACOB) parc A d’Albarika de Parakou, Mama Cissé Imorou, a affirmé mardi, que les conducteurs de cette ville du septentrion se conforment à la mesure de confinement, et observent les conditions prescrites en matière du nombre de passagers à bord des véhicules transports en commun.

«Les véhicules de 05 places prennent chacun trois personnes et pour les 07 places, il faut au plus à bord 05 passagers avec un espacement à respecter, afin d’éviter d’éventuels contacts entre les passagers », a précisé M. Imorou.

Des mesures auxquelles les conducteurs se sont conformés depuis lundi, a témoigné le secrétaire administratif de l’UNACOB parc A d’Albarika.

« On n’a plus de passagers comme avant, parce que les tarifs ont aussi doublé voire triplé, avec l’entrée en vigueur des ces mesures », a indiqué Séidou Moussa Wahab, chauffeur de taxi.

« Les passagers viennent au compte-goutte sur les gares, et seules les personnes ayant des urgences voyagent», a fait remarquer le responsable administratif de l’UNACOB. Il a également signalé que les bus et minibus de transport en commun sont aux arrêts depuis lundi, date d’entrée en vigueur de la mesure de confinement.

Quelques usagers de la route et conducteurs rencontrés sur cette gare de Parakou, invitent le gouvernement béninois à subventionner le secteur des transports terrestres en cette période de crise due au COVID-19.

 

 

 

Sécurité : Des citoyens en déplacement bloqués au niveau des cordons sécuritaires de l’Atlantique

Plusieurs usagers en déplacement ce lundi matin ont été retenus au niveau du cordon sanitaire à l’entrée de la ville de Ouidah, et à d’autres dispositifs sécuritaires dans le département de l’Atlantique par des agents de sécurité, a constaté l’Agence Bénin Presse.

Sur la ligne de franchissement du cordon sanitaire de Ouidah, des deux côtés de la voie, aucun usager n’est capable de franchir le seuil du dispositif installé. Des usagers de toutes catégories, non détenteurs d’ordre de mission n’ont pas été autorisés à traverser. Seuls les véhicules chargés de marchandises et les camions citernes transitent, après un contrôle minutieux.

Le Directeur départemental de la police républicaine (DDPR) de l’Atlantique, Claude Bossou, a précisé que le dispositif sécuritaire a été installé dans quatre localités du département. Il s’agit de l’entrée de Ouidah en provenance de Sègbohouè, du carrefour Y, de l’embranchement Kpomassè-Tokpadomè – Hinvi et  Ayou.

« Tout agent de sécurité qui va servir d’intermédiaire à un usager pour passer de façon frauduleuse va répondre de ses actes », a averti le DDPR.

Dans la lutte contre le Covid – 19, le gouvernement béninois a décidé d’une mesure de confinement qui vise les villes de Cotonou, d’Abomey-Calavi, de Porto-Novo, d’Allada, de Ouidah, de Tori, de Zè, de Sèmè-Kpodji, d’Akpro-Missérété et d’Adjarra. Cette mesure qui a démarré ce lundi à 00 h court jusqu’au 12 avril prochain.

Pendant cette période, il est interdit aux taxis-motos de transporter plus d’une personne à la fois, et aux bus et mini bus de transport en commun d’effectuer tout déplacement.

Société : Les mosquées fermées à Djougou et à Natitingou pour lutter contre la propagation du COVID – 19

Les mosquées sont restées fermer à Djougou et à Natitingou ce vendredi, jour de la grande prière musulmane, conformément à la décision du gouvernement, relative à la fermeture des lieux de culte pour prévenir la propagation du coronavirus, a constaté l’Agence Bénin Presse.

Aussi bien à Djougou qu’à Natitingou, toutes les mosquées, y compris les moquées centrales qui accueillent habituellement accueillent la grande prière du vendredi, sont restées fermées.

« Une fois que la décision gouvernementale est arrivée au niveau de l’Union islamique du Bénin, j’ai contacté les présidents de l’ensemble des communes de l’Atacora, qui ont porté l’information jusqu’aux arrondissements, villages et hameaux, les fidèles nous ont compris et c’est pourquoi toutes les mosquées sont fermées », a confié l’imam de la mosquée centrale de Natitingou, Chek Nourou Dine Mouhamed Sanni.

A travers cette décision, a fait savoir le religieux, le « gouvernement veut protéger la santé publique ». Car, soutient-il, le coronavirus est entrain de faire des ravages un peu partout dans le monde et est déjà au Bénin.

« Il faut que nous respections les mesures prises par le gouvernement et que les fidèles comprennent que la fermeture des mosquées et des églises est de leur propre intérêt », a martelé ce guide spirituel de l’islam.

Lutte contre le coronavirus : l’auto-isolement, une mesure insuffisante

Le nombre de cas contaminés par le Covid-19 au Bénin grimpe. De deux au départ, le nombre est passé à cinq officiellement depuis quelques jours. Pourtant le Bénin a pris des dispositions, à l’instar d’autres nations du monde, pour limiter la propagation du virus et endiguer le mal. Mais une des mesures semble être la faille du dispositif de lutte.

Pour protéger les citoyens béninois de cette pandémie, le gouvernement a pris certaines mesures d’intérêt général.  Au nombre de celle-ci, il est recommandé à toute personne sentant ou présentant des symptômes analogues à ceux du Covid-19 de se mettre en auto-isolement et d’appeler le Samu. Il est, par ailleurs, demander à toutes personnes faisant son entrée au Bénin par voie aérien ou terrestre de se mettre en auto isolement d’office.

Mais cette mesure rassure moins. Elle est attaquable et critiquable. La ligne de conduite donnée aux populations sans autre forme de contrainte est faible. D’ailleurs des personnes isolées dans un hôtel à fidjrossè auraient quitté le lieu d’isolement et se seraient évaporées dans la nature.

Le gouvernement gagnerait à rendre contraignante certaines mesures prises pour lutter contre le coronavirus. Il pourrait être envisagé le déploiement des forces de l’ordre au niveau de l’aéroport et des frontières pour accueillir les personnes quittant l’extérieur. Il faudrait également une mobilisation des forces de sécurités pour surveiller et maintenir ces personnes dans leurs lieux d’isolement.

(COVID-19) Bénin : l’état clinique de chacun des deux cas confirmés de la pandémie est stable (ministre)

L’état clinique de chacun des deux cas confirmés de coronavirus importés au Bénin est stable, a annoncé samedi à Cotonou, le ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin.

S’exprimant au cours d’une séance de sensibilisation des responsables des médias sur le COVID-19, M. Hounkpatin, s’est réjoui du fait que les deux personnes infectées par la pandémie se portent très bien à la date de ce samedi.

« Les deux cas de COVID -19 enregistrés au Bénin sont présentement sous traitement et se portent bien. La santé de chacun d’eux n’est plus en danger. Tous les contacts ont été identifiés et ils sont actuellement en quarantaine dans nos infrastructures hôtelières », a-t-il souligné.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars dernier à Cotonou. Il s’agit d’un Burkinabè de 49 ans revenu au Bénin le 12 mars après avoir passé onze jours en Belgique et être ensuite resté huit jours au Burkina Faso. Le deuxième cas a été enregistré mercredi le 18 mars dernier, chez une Allemande de 21 ans arrivée depuis son pays le 11 mars. Elle avait gagné Cotonou via Munich et Paris.

(COVID-19) Bénin : la FNEB annonce la suspension jusqu’à nouvel ordre des cours dans les universités publiques

La Fédération nationale des étudiants du Bénin (FNEB), a décidé ce lundi de suspendre les cours dans les universités publiques du pays, en vue d’endiguer la propagation du nouveau coronavirus dans les milieux universitaires du pays.

Venscelas Akpo, président de la FNEB a fait savoir que les discussions étaient engagées avec les responsables d’amphithéâtres, les chefs de départements, les équipes rectorale et ministérielle afin de décider d’une date de reprise effective des cours.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars à Cotonou. Le deuxième cas a été enregistré le mercredi 18 mars chez une Allemande de 21 ans arrivée d’Allemagne le 11 mars.

Le ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a annoncé samedi devant la presse que l’état clinique de chacun des deux cas était stable.

(COVID-19) Bénin : fermeture de tous les lieux de culte du 22 mars au 5 avril 2020

Le gouvernement béninois a décidé à partir du dimanche 22 mars jusqu’au 5 avril de la fermeture de toutes les églises et lieux de cultes sur l’ensemble du territoire national en vue de renforcer les mesures de riposte contre la propagation du nouveau coronavirus, a annoncé un communiqué de la présidence publié aujourd’hui à Cotonou.

Selon ce communiqué, le gouvernement béninois a pris onze mesures préventives en vue d’éviter au maximum la propagation du nouveau coronavirus au Bénin.

Ces mesures, rappelle la même source, concernent entre autres la limitation à l’extrême nécessité des entrées et sorties aux frontières terrestres du pays, la restriction de la délivrance des visas d’entrée, la mise en quarantaine systématique et obligatoire de toute personne arrivant par voie aérienne, et la suspension de toutes les missions à l’extérieur du pays pour les membres du gouvernement.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars à Cotonou. Le deuxième cas a été enregistré le mercredi 18 mars chez une Allemande de 21 ans arrivée d’Allemagne le 11. Dans une déclaration samedi à la presse, le ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a annoncé que l’état clinique de chacun des deux cas est stable.