Des alternatives locales pour une meilleure protection de l’écosystème des montagnes

Préserver l’écosystème des montagnes, c’est amené les populations qui y vivent à se défaire de certaines pratiques qui impactent négativement l’environnement, d’où l’engagement de l’Ong Bénin Culture Développement et Amitié (BCDA), structure organisatrice de la Journée internationale de la montagne (JIM) au Bénin, à proposer des alternatives locales aux populations pour leur mieux être », a indiqué, dans un entretien accordé à l’Agence Bénin Presse, le directeur exécutif de l’Ong, Michel Nahouan.

Les ambitions des Nations Unies et de la FAO en initiant la Journée Internationale de la Montagne, ont fait savoir les responsables de BCDA, est de préserver l’écosystème des montagnes et en même temps attirer l’attention sur les communautés qui y vivent et qui sont décrites comme étant les plus pauvres et les mal-nourries.

C’est pour rester dans cette philosophie des Nations Unies et de la FAO, ont-ils indiqué, que BCDA, en collaboration avec les autorités départementales et communales de l’Atacora, a lancé quelques activités, dont une enquête de terrain de 10 jours dans 07 communes sur les 09 que compte l’Atacora, pour voir dans le patrimoine global culturel et identitaire des communautés, s’il n’existe pas des pistes qui peuvent être porteuses de richesses.

A les en croire environ 307 personnes ont été interrogées lors de cette enquête et plus de 20 métiers profondément identitaires et qui caractérisent la vie des communautés recensés. « Nous avons par exemple la métallurgie primaire qui a complètement disparu, mais qui permettait à nos parents de trouver du fer pour fabriquer leurs outils, notamment les flèches les couteaux et autres », ont-t-ils illustré.

Il est évident, ont rassuré les responsables de l’Ong, qu’en organisant, en intéressant et en accompagnant les communautés dans le processus de conservation et de valorisation de ces métiers, il est possible d’en faire des niches de richesses et de ce fait des métiers alternatives pour une meilleure protection de l’environnement.

En témoignant leur gratitude à la Coopération Suisse pour avoir accepté d’accompagner cette première phase du projet, les organisateurs ont indiqué que l’objectif poursuivi, est de trouver des alternatives pour le mieux-être des communautés des montagnes cataloguées comme étant parmi les plus pauvres de la terre et qui pourtant, sont des gardiens d’un écosystème indispensable à la vie de la planète.

« Nous savons que la tâche ne sera pas aisée, nous savons aussi que tout ne peut pas être récupéré et tout ne pas être conservé, mais nous avons espoir que quelque chose peut être rattrapé et que c’est urgent de le faire maintenant et l’une des raisons d’espérer c’est déjà l’appui de la préfecture de l’Atacora », ont salué les responsables de l’Ong.

Ils ont par ailleurs annoncé les couleurs de l’édition 2020 de la Journée Internationale de la montagne, qui entend impliquée plus de communes dans la mise en œuvre des différentes activités prévues et surtout faire un focus sur les communautés qui habitent ces régions.

Les préfets du Bénin tiennent leur première conférence au titre de 2020 à Kétou

Le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Alassane Séïdou assisté de son homologue de l’intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia,a ouvert jeudi aux résidences Céline Hôtel de Kétou, la première conférence des préfets au titre de l’année 2020, en présence des têtes couronnées, des élus locaux et autres acteurs impliqués.

Au cœur de cette rencontre périodique des préfets des départements du Bénin, des questions liées essentiellement à la santé communautaire, la sécurité, la gouvernance à la base.

A l’ouverture des travaux, le ministre Alassane Séïdou a indiqué que cette conférence permettra aux participants d’apprécier le niveau de mise en œuvre des actions entrant dans le cadre de la politique nationale de décentralisation et de la déconcentration

Il s’agira, a-t-il poursuivi,pour les préfets et les acteurs impliqués, de relever les difficultés qui handicapent la mise en œuvre de certaines actions afin d’envisager des solutions idoines qui guideront les prochaines actions du ministère de la décentralisation.

Outre les points inscrits à l’ordre du jour, souligne le ministre Alassane Séïdou, cette première conférence dont les travaux vont durer deux jours va se pencher entre autres sur l’évolution du processus de relecture de la politique nationale de décentralisation et de déconcentration (PONADEC), et  du cadre juridique de la réforme de l’administration territoriale, les responsabilités du préfet de département en matière de prévention et de gestion de la radicalisation, de l’extrémisme violent et du terrorisme, l’évolution du dossier sur la création et le fonctionnement des établissements publics de coopération intercommunale au Bénin, les mesures sécuritaires relatives à la transhumance nationale et transfrontalière, les dispositions prises par le gouvernement dans la lutte contre la propagation de la pandémie de Covid-19, le processus de digitalisation et de numérisation des actes de l’état civil.

Le préfet du département du Plateau, Daniel Valère Sètonnougbo a saisi l’occasion pour rappeler dans ses mots de bienvenue, les difficultés qu’éprouvent les populations des cinq communes du département sur le plan sécuritaire, en ce qui concerne les limites territoriales et les conflits frontaliers avec la République fédérale du Nigéria. A cet effet, il a souligné que les problèmes frontaliers les plus récurrents trouvent leur source dans le déplacement des bornes de délimitation des frontières par les Nigérians, l’occupation illégale des terres appartenant au Bénin, l’immigration clandestine et surtout les incursions répétées de la douane et de l’armée nigériane sur le territoire béninois, entraînant selon lui, d’importants dégâts matériel et parfois des pertes en vies humaines.

Parlant du fonctionnement des mairies du Plateau, l’autorité préfectorale a plaidé pour le recrutement de façon exceptionnelle de cadres compétents capables d’aider efficacement les maires de la 4ème mandature de la décentralisation à assurer convenablement leur mission de développement au niveau de certains services clés.

Des écoles fermées pour cause de divinité « Oro » dans les communes du Plateau

La plupart des écoles situées dans les contrées des communes d’Adja-Ouèrè, Sakété et Ifangni dans le département du Plateau sont restées fermées les jours ouvrables qui ont coïncidé avec la fermeture par la divinité, se sont indignés des parents et élus locaux.

Malgré l’interdiction formelle du préfet du Plateau Valère Sètonnougbo, aux dignitaires du culte « Oro » d’opérer des fermetures en journée du fait de la Covid-19 qui sévit, et pour permettre aux écoliers qui ont été contraints de rester pendant des mois à la maison, de rattraper le programme scolaire, les adeptes de Oro ont opéré de fermetures contre vents et marées dans les localités d’Ikpinlè, Mowodani et périphéries de la commune d’Adja-Ouèrè. Le constat est le même dans les communes de Sakété et d’Ifangni.

Le maire de Pobè, Simon Dinan a affirmé que les fermetures diurnes de Oro n’ont pas été effectives dans sa commune. « Les sacrifices et autres rituels ont été faits la nuit à Pobè. Oro n’a pas fermé en journée chez moi, pour permettre aux enfants d’aller à l’école », a expliqué l’autorité communale.

Le chef du quartier Sori à Igolo dans la commune d’Ifangni, Dieudonné Adéchinan a déploré l’attitude des groupes de personnes qui ont bravé l’interdiction des autorités et ont fait manifester Oro. L’élu local regrette également que cette pratique culturelle séculaire ait empêché cette année les enfants d’aller à l’école. Mardi dernier durant toute la journée, poursuit M. Adéchian, les portes sont restées closes à Igolo et dans plusieurs autres localités de la commune d’Ifangni lors de la première fermeture diurne «  Êta », et les femmes restées cloîtrées dans leurs chambres, a confié l’élu local.

Il a surtout fait savoir que l’édition 2020 de cette célébration cultuelle se passe dans un contexte où des dignitaires et prêtres de Oro se sont désengagés pour faire respecter les injonctions des autorités. Mais la situation est difficilement contrôlable avec des groupes de personnes qui agissent.

« A cette édition de la manifestation de Oro, je ne dispose d’aucune information, d’aucun calendrier sur les différentes fermetures »,a condamné l’élu. Oro, patrimoine cultuel, est une divinité qu’une forêt abrite. La divinité Oro qui se célèbre pendant 17 jours lors d’une cérémonie annuelle notamment dans l’aire culturelle Yoruba-Nagot, par des initiés principalement pendant les vacances scolaires au Bénin a coïncidé cette année avec la reprise des cours dans les écoles ; le calendrier scolaire ayant subi des réaménagements du fait de la Covid-19.

Selon la légende, Oro chasser les mauvais esprits qui circulent dans l’air et qui propagent des maladies. Cette divinité purifie l’environnement par des rites, conjure le mauvais sort et apporte la paix et la prospérité.Aussi, est-il formellement interdit aux femmes de voir Oro sous peine d’être frappées de mauvais sort allant à la perte de la vie. Cette divinité est aussi hostile aux hommes non-initiés, selon la légende.

La carte biométrique disponible pour les Béninois vivant au Nigéria

La carte d’identité biométrique des ressortissants béninois vivant au Nigeria est désormais disponible, a annoncé Cyrille Gougbédji, gestionnaire mandataire de l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) vendredi au cours d’un point de presse, a appris l’ABP.

C’est par le truchement d’une vaste opération de recensement des Béninois vivants au Nigéria réalisée vers la fin de l’année 2019, l’ANIP a réussi à concevoir le profil de 35 mille Béninois identifiés.

La carte d’identité biométrique est la pièce d’identité que la loi a instituée et qui dispose d’une puce avec plusieurs conteneurs.

Pour permettre à ces ressortissants de rentrer en possession de leurs cartes, le gestionnaire mandataire de l’ANIP affirme que des mécanismes de distribution seront mis en place.  » Pour ne pas créer un désordre dans les chancelleries, du fait des attroupements que pourraient générer les distributions, il a alors été retenu que les cartes soient convoyées au Nigéria puis avec les responsables communautaires, la distribution sera organisée dans chaque État, dans chaque région sans attroupements”, a expliqué Cyrille Gougbédji.

Il rassure que le processus sera relancé plus tard pour les personnes n’ayant pas pu se faire identifier lors du premier recensement au Nigéria.

Par ailleurs, le gestionnaire mandataire fait savoir que le processus de possession de la carte biométrique pour tous les Béninois est déjà en cours.

“Le citoyen béninois a le devoir d’avoir sa carte nationale d’identité et c’est à partir de cette pièce qu’on établit les autres pièces » a-t-il précisé.

Inoussa Chabi Zimé prend officiellement les rênes de la mairie de Parakou

Le maire Aboubacar Yaya a officiellement passé service ce vendredi à Inoussa Chabi Zimé, après avoir passé deux (02) mois douze jours à la tête de la municipalité de Parakou.

« Nous serons seulement forts quand nous réussirons à faire converger nos esprits positifs et nos actions vers la prospérité de notre commune », a martelé le nouveau maire de la ville de Parakou. Il a placé son mandat sous le signe de l’unité d’action, axé « une communication sociale portée vers le respect du bien public et vers un changement d’habitudes sociologiques ». Le nouveau maire affirme que la rigueur dans la gouvernance un allié principal du conseil municipal qu’il dirige.

Inoussa Chabi Zimé envisage pendant six années de gouvernance, compter sur les expériences de ses prédécesseurs en travaillant à ajouter ses pierres à leurs initiatives de développement, pour l’édification de la commune de Parakou.

« Deux mois, c’est peut-être peu pour avoir beaucoup et bien travaillé ; mais deux mois c’est assez pour apprendre et nous avons appris. Nous avons appris ce qu’une université au monde ne peut nous enseigner. Nous avons appris ce que c’est que l’Homme », a laissé entendre le maire sortant, Aboubacar Yaya.

Le projet Eureka: électrifier 5000 ménages à l’énergie solaire avant 2022

Cinq mille (5000) foyers en milieu rural au Bénin, seront dotés de kits solaires dans le cadre de l’exécution de la première du projet Eureka, informe un communiqué de presse signé des entreprises en charge des travaux.

L’initiative vise à apporter l’énergie décentralisée à un taux de couverture à hauteur d’au moins 75 pour cent sur l’ensemble des zones prioritaires ciblées, où aucune extension du réseau électrique conventionnel n’est prévue avant 2022. Aussi, permettra-t-elle d’augmenter la contribution des énergies renouvelables à son mix énergétique. A terme, Eureka A-1 impactera vingt-cinq mille (25000) bénéficiaires grâce aux kits solaires Sun king d’une puissance totale de 350 kWp, composés d’un ensemble de lampes solaires dotés de ports Usb pour la recharge des téléphones, des télévisions solaires, et des lampes à tube lumineux.

Le directeur général d’Aress Sarl, Michael Sinsin, soutient que la mise en œuvre du projet permettra de révéler la compétitivité de l’énergie solaire. Chioma Agogo, la directrice des Partenariats pour l’Afrique de l’Ouest à Greenlight planet souligne que les entreprises pourront générer 25 pour cent de revenus supplémentaires dans la mise en œuvre du projet.

La 8ème réunion ordinaire des membres de la CAD Atlantique-Littoral tenue à Allada

Le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Jean-Claude Codjia, a présidé ce mercredi dans la salle de conférence de la préfecture d’Allada, la 8ème réunion ordinaire de la Conférence administrative départementale (CAD) de l’Atlantique et du Littoral, au cours de laquelle plusieurs sujets ayant trait à la gouvernance ont été abordés.

Au cours de cette réunion, les membres de la CAD ont évoqué la question de la répression contre l’utilisation des sachets plastiques qui démarre en octobre, et ont opté pour une ultime campagne de sensibilisation.

Il était également question de maintenir l’éclairage de la place de souvenir, les difficultés liées à la gestion des points d’eau dans la commune de So-Ava, l’identification des collèges clandestins dans le Littoral, la réfection des voies.

La CAD a en outre validé le Programme annuel d’assistance conseil (PAAC) 2021 du département de l’Atlantique.

Un séminaire de renforcement de capacités pour la valorisation des produits locaux à Bohicon

Un séminaire de renforcement des capacités des membres du Comité national de mise en place des indications géographiques (CoNaMP-IG) s’est ouvert jeudi à Bohicon, sous la présidence du directeur de cabinet de la ministre de l’industrie et du commerce, Micaël Bassabi-Djara.

Ce séminaire de trois jours a pour objectif de renforcer les capacités des membres du CoNaMP-IG. Il vise également à mettre en place au plan national un cadre institutionnel et réglementaire approprié en vue de promouvoir la protection des indications géographiques. Au cours de cette rencontre qui réunit une cinquantaine de cadres et d’acteurs du secteur du commerce, d’éminents conférenciers auront à entretenir les participants sur d’importantes thématiques dont les principes généraux d’une demande d’enregistrement d’indication géographique.

A l’ouverture des travaux, Mathias Agon, le directeur général de l’Agence nationale de la propriété industrielle (ANaPI), a fait savoir qu’un processus de reconnaissance a permis au Bénin d’identifier trois produits pilotes, notamment le « gari Sohoui » de Savalou, l’huile d’arachide d’Agonlin et l’ananas pain de sucre du plateau d’Allada. Le pays, rassure-t-il, a pris des engagements fermes quant à l’aboutissement heureux du processus concernant les trois produits avant septembre 2021.

Le directeur de cabinet, Micaël Bassabi-Djara, a fait savoir que le Bénin regorge de produits potentiellement éligibles en indications géographiques, et que leur valorisation à travers la propriété industrielle et les indications géographiques constitue un volet important du Programme d’actions du gouvernement (PAG).

92 candidats pour l’entrée au Prytanée militaire et au Lycée militaire de jeunes filles dans le Mono

Les élèves admis au Certificat d’études primaires session 2020 et classés parmi les cinquante premiers par sexe au niveau du département du Mono prennent part depuis lundi matin au complexe scolaire de Guinkomey à Lokossa, au concours d’admission en classe de 6ème au Prytanée militaire de Bembèrèkè et au Lycée militaire de jeunes filles de Natitingou.

Quarante-cinq (45) garçons et quarante-sept (47) filles présents sur les 101 candidats parmi les cent premiers meilleurs à raison de cinquante par sexe au CEP dans le Mono, composent au concours d’entrée au Prytanée militaire de Bembèrèkè et Lycée militaire de jeunes filles de Natitingou.

Ces candidats, après avoir rempli les fiches de renseignement avec l’aide de leurs parents, sous la surveillance des militaires délégués pour la circonstance et la représentante de la Direction des examens et concours, ont entamé la composition par l’épreuve d’Expression écrite lundi à 8 h 45, puis ils composeront dans la même journée en Lecture et en Mathématique.

Selon le chef du centre de composition, Coffi Gaston Tollo, le centre de Guinkomey a, en dehors des cent candidats régulièrement inscrits, reçu un candidat initialement inscrit dans le département du Zou. « Les textes permettent qu’un candidat retenu dans un département mais en déplacement dans un autre proche du centre de composition de ce dernier, puisse être accepté pour affronter les épreuves », a-t-il justifié.

Le concours se déroulant dans le contexte de la pandémie du coronavirus, les candidats et surveillants et tous les acteurs impliqués dans le déroulement de la composition, se sont conformés au respect des mesures barrières.

Un lot de mobiliers mis à la disposition des collèges et lycées du Zou

Le préfet du Zou, Firmin Kouton a remis mardi aux directeurs et directrices des collèges et lycées du département, des tables-bancs, une initiative de la direction départementale des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle dans le cadre de la bonne préparation de la rentrée scolaire 2020-2021.

Au total 360 tables-bancs ont été octroyés à 12 collèges et 02 lycées du département.

« Dans le contexte sanitaire actuel lié à la pandémie du coronavirus, nous avons davantage besoin plus que jamais d’infrastructures pour mieux installer les nouveaux élèves » a déclaré Firmin Kouton. Il a ajouté que ces mobiliers ont été acquis non seulement pour faire respecter les mesures barrières à la Covid-19, mais aussi et surtout pour améliorer les conditions de travail des enseignants et des apprenants.

Le directeur départemental de l’enseignement secondaire, Dieudonné Gambiala, a confié que la remise de ces mobiliers intervient, pour décongestionner les effectifs dans les salles de classe afin de mieux gérer la crise sanitaire. Il a annoncé que de nouvelles salles de classe seront disponibles pour éviter des effectifs pléthoriques.

« Les tables-bancs qui nous sont octroyés sont un grand soulagement, parce que les effectifs ne font qu’augmenter chaque année » a dit tout soulagé, le représentant des bénéficiaires, Mathieu Zahoundo, rassurant qu’un bon usage sera fait des mobiliers