l’ADPME forme les responsables des ULPE au Bénin

Les Responsables des Unités Locales de Promotion de l’Emploi (ULPE) des 77 Communes du Bénin bénéficient depuis le lundi 26 février 2024 d’une formation en coaching entrepreneurial, organisée par l’Agence de Développement des Petites et Moyennes Entreprises (ADPME).

Cette formation, lancée officiellement le mercredi 28 février 2024 par le Directeur Général de l’ADPME, Monsieur Édouard SEHLIN, vise à renforcer les capacités des ULPE à informer, à orienter et à accompagner les jeunes et les femmes de leurs communes à concevoir des projets d’entreprises éligibles au soutien de l’ADPME. Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement béninois de promouvoir l’entrepreneuriat comme levier de création d’emplois.La formation, débutée depuis lundi, a été lancée officiellement le mercredi 28 février 2024 par le Directeur Général de l'ADPME. 

Une stratégie de proximité de l’ADPME

En effet, L’ADPME, qui est le guichet unique de promotion des PME/PMI au Bénin, a mis en place une stratégie d’intervention, de décentralisation et de déploiement de son dispositif opérationnel auprès des 77 communes du Bénin, en collaboration avec les antennes des chambres consulaires et les ULPE. Cette stratégie permet à l’ADPME d’être plus proche des porteurs de projets et de leur offrir un accompagnement personnalisé et adapté à leurs besoins.

La formation, débutée depuis lundi, a été lancée officiellement le mercredi 28 février 2024 par le Directeur Général de l'ADPME. 

Une formation de qualité

Les responsables des ULPE, qui sont les relais de l’ADPME sur le terrain, vont bénéficier d’une formation de qualité, dispensée par des experts en coaching entrepreneurial. Ils vont également  acquérir des techniques et des outils pour aider leurs cibles, notamment les filles, les femmes et les hommes, à réaliser leur rêve d’indépendance à travers l’auto-emploi.

Le Directeur Général de l’ADPME, Monsieur Édouard SEHLIN, a souligné que cette formation est certifiante et gratuite pour les participants, à condition qu’ils réussissent tous les modules. En outre, il les a invités à faire preuve de sérieux et d’assiduité pour tirer le meilleur profit de cette opportunité.

La formation, qui dure 05 jours, se déroule à Porto-Novo. Elle s’inscrit dans le cadre des investissements massifs que le gouvernement, en partenariat avec le programme MCA Bénin 2, a engagés depuis 2016 pour moderniser le secteur de l’énergie, dont les infrastructures sont obsolètes.

Coupures d’électricité au Bénin: le gouvernement réagit

Les coupures d’électricité sont devenues légions au Bénin, au grand dam des usagers de la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE). Face à cette situation, le gouvernement a convoqué les dirigeants de la SBEE pour leur demander des comptes. Le mercredi 28 février 2024, le Ministre de l’Énergie, de l’Eau, et des Mines, Monsieur Samou Seidou ADAMBI, a tenu une conférence de presse pour informer l’opinion publique des causes et des solutions envisagées.

Les coupures d’électricité sont devenues légions au Bénin, au grand dam des usagers de la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE)

Le ministre a rappelé que le gouvernement, en partenariat avec le programme MCA Bénin 2, a engagé depuis 2016 des investissements importants pour moderniser le secteur de l’énergie, dont les infrastructures sont obsolètes. Il a cité notamment la construction de la Centrale thermique duel-fuel 127 Mgw à Maria-Gleta, la réhabilitation des centrales de Porto-Novo, de Parakou et de Natitingou, la construction de la centrale photovoltaïque à Illulofin, etc.

Ces projets ont permis au Bénin de disposer d’une capacité de production d’énergie électrique d’environ 190 Mgw, suffisante pour répondre à la demande nationale, avec l’appui des importations du Nigéria et du Ghana. Le gouvernement a également renforcé le réseau de transport électrique, qui est devenu plus intelligent grâce aux postes construits par le programme MCA-Benin 2.

Des coupures dues à des problèmes techniques

Le ministre a ensuite expliqué que les coupures d’électricité sont principalement liées à la vétusté du réseau de distribution, aux interventions techniques de la SBEE sur le réseau sans préavis, aux travaux des projets en cours, à la chute d’arbres sur le réseau. Il a annoncé que le gouvernement a pris des mesures pour remédier à ces problèmes.

Il a déclaré : « Nous avons donné des instructions fermes à la SBEE pour qu’elle intervienne sur le réseau sans couper le courant. Elle doit utiliser les moyens appropriés pour le faire et les intégrer dans ses offres. Les entreprises qui réalisent les travaux des nouveaux projets ne doivent plus interrompre le service lors de leur raccordement.

Des entreprises sont également chargées d’élaguer les arbres qui menacent les lignes, avant la saison des pluies ». Ces mesures devraient permettre aux usagers de bénéficier d’un service plus stable et plus fiable.

Un appel à la patience et à la compréhension

Le ministre a enfin appelé les populations à la patience et à la compréhension, en assurant que le gouvernement poursuit ses efforts pour rendre le secteur électrique totalement performant. Il a souligné que les coupures d’électricité ne sont pas dues à un manque d’énergie, mais à des contraintes techniques qui seront progressivement levées. Monsieur Samou Seidou ADAMBI a invité les usagers à signaler toute anomalie ou dysfonctionnement à la SBEE, qui doit être à l’écoute et au service de ses clients.

Il a également demandé aux usagers de faire un usage rationnel et responsable de l’électricité, en évitant le gaspillage et les branchements illicites. Le ministre Samou Seidou ADAMBI a conclu en remerciant les partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Bénin dans le développement du secteur de l’énergie.

IFADEM : Un pas de plus vers l’excellence éducative au Bénin

Le 27 février 2024 marque une étape importante dans le domaine de l’éducation au Bénin. Monsieur Dewanou AVODAGBÉ, Directeur de Cabinet du Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, a lancé officiellement la formation de la première cohorte des enseignants du dispositif de l’Initiative Francophone pour la Formation à Distance des Maîtres (IFADEM) à l’ENI de Dogbo, dans le département du Couffo.

Depuis 2016, le gouvernement béninois multiplie les actions pour offrir une éducation inclusive, équitable et de qualité à tous. L’amélioration du capital humain, un maillon essentiel inscrit dans le PAG 2016-2021 puis 2021-2026, est au cœur de cet objectif.

Après une phase expérimentale en 2010, l’IFADEM est rentré dans sa seconde phase de formation le 27 février 2024

Une nouvelle phase pour IFADEM

Après une phase expérimentale en 2010, l’IFADEM entre dans sa seconde phase de formation. Cette nouvelle étape bénéficiera aux enseignants des départements de l’Alibori, de l’Atacora, du Borgou, du Couffo et de la Donga.

L’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) co-pilotent l’IFADEM, avec le soutien financier de la République de la Belgique à travers l’Association pour la Promotion de l’Éducation et de la Formation à l’Étranger (APEFE). Cette initiative vise à améliorer significativement les pratiques des enseignants auprès des apprenants, contribuant ainsi à la réussite scolaire.

La nouvelle phase d’IFADEM comporte un aspect novateur : la formation des directeurs d’école. Cela garantit un environnement d’apprentissage inclusif, permettant à tous les enfants en âge de scolarisation d’avoir accès à l’école.

Un engagement pour l’éducation de qualité

Au total, 2500 enseignants répartis en trois cohortes bénéficieront de cette deuxième phase de formation. Par ailleurs, les partenaires du projet IFADEM s’engagent à poursuivre sans relâche leurs efforts pour atteindre les objectifs que le Bénin s’est fixés en matière d’éducation.

Les bénéficiaires sont invités à suivre attentivement la formation. Cet engagement s’inscrit dans la ligne de l’exhortation du représentant du Ministre, qui a  invité chaque acteur de la chaîne éducative à s’approprier davantage son rôle et à accomplir avec rigueur, dévouement et dignité les charges y afférentes.

En somme ,La cérémonie s’est achevée par la remise de kits tuteur et de kits tutoré, marquant ainsi le début de la formation de la première cohorte des enseignants du dispositif IFADEM.

Kigali accueille la prochaine génération de leaders franco-africains

Kigali, la capitale du Rwanda, a pris le relais de Paris pour accueillir la suite du programme Young Leaders. Ce programme rassemble 30 jeunes Africains et Français qui ont pour mission de repenser et de repenser les liens entre la France et l’Afrique à un moment crucial de leur histoire commune.

Une initiative de la French-African Foundation

Après un lancement réussi à Paris en octobre dernier, c’est maintenant au tour de Kigali d’accueillir la deuxième phase de la troisième édition du programme Young Leaders. En effet, La French-African Fondation est en charge de cette initiative, sous la direction des présidents Emmanuel Macron et Paul Kagamé. Elle vise à créer un pont entre la France et l’Afrique.

Un groupe de jeunes leaders sélectionnés avec soin

Pour participer à ce programme, ils ont choisi soigneusement, 30 Young Leaders parmi environ 5 000 candidats venant de toute la France et de l’Afrique. Ces Young Leaders passeront cinq jours à Kigali, où ils seront aussi reçus par le président Paul Kagame et présenteront un livre blanc. Ce document, qui est le fruit des débats, rencontres et visites qui ont eu lieu lors de l’étape parisienne, formule des recommandations précises dans divers domaines d’expertise.

Un nouvel élan pour le partenariat franco-africain

Par ailleurs, ces jeunes leaders, issus de divers secteurs tels que la finance, la culture, la technologie et la logistique, se réunissent autour d’une ambition commune : donner un nouvel élan au partenariat franco-africain, axé sur l’excellence et la coopération mutuellement bénéfique.

Un programme chargé à Kigali

À Kigali, les jeunes leaders rencontreront des acteurs clé de la transformation économique et sociale du Rwanda. Ils auront également l’occasion d’échanger avec des représentants d’entreprises françaises telles que Vivendi et Total, symboles de la dynamique des investissements français au Rwanda. Des rencontres avec d’autres acteurs clé du nouveau partenariat franco-rwandais compléteront ces échanges.

En somme, cette étape à Kigali marque un moment clé du programme, faisant suite à la session parisienne d’octobre où les jeunes leaders avaient déjà eu l’occasion d’échanger avec des décideurs de premier plan. Le programme Young Leaders continue donc sur sa lancée, avec pour objectif de renforcer les liens entre la France et l’Afrique.

L’OFII soutient des projets de réinsertion au Bénin

Une mission de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) s’est rendue à Cotonou, la capitale économique du Bénin, le 26 février 2024. L’objectif de cette visite était de gérer le dispositif d’aide au retour volontaire et à la réinsertion des étrangers ne disposant plus de droits de séjour sur le territoire français.

En effet, l’OFII, qui est sous tutelle du ministère de l’Intérieur français, joue un rôle déterminant dans l’application des politiques publiques liées à l’accueil et à l’intégration des étrangers en France. Il propose notamment un accompagnement personnalisé aux personnes qui souhaitent rentrer dans leur pays d’origine et y mener un projet professionnel ou social.

Plusieurs partenaires ont accompagné l’OFII pour cette mission : l’Agence Nationale pour l’Emploi (AnpE), l’ambassade de France, Campus France, France Volontaires et le Centre d’Etudes et de Services pour l’Afrique et le Monde (CESAM).Ensemble, ils ont étudié et sélectionné des projets qui bénéficieront d’un soutien financier et technique.

Sur les huit projets présentés, ils ont retenus six pour recevoir une aide d’un montant total de près de 37 000 euros. En outre, Ces projets couvrent une gamme variée d’initiatives, allant de la création d’ateliers de couture/mode à l’établissement de sites d’élevage et à la production de produits cosmétiques. Ils visent également  à favoriser l’insertion socio-économique des bénéficiaires et à contribuer au développement local.

La mission de l’OFII s’inscrit dans le cadre de la coopération franco-béninoise, qui vise à renforcer les liens entre les deux pays et à soutenir les actions en faveur de la mobilité, de la migration et du développement.

Levée des sanctions de la CEDEAO : le ministre Bakari s’exprime

Le samedi 24 février 2024, lors du sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO à Abuja au Nigéria, une décision majeure a été prise : la levée des sanctions contre les pays de l’AES et la Guinée. Quelques jours plus tard, le Ministre des Affaires Étrangères du Bénin, Monsieur Olushegun Adjadi BAKARI, a tenu une conférence de presse pour expliquer la portée de cette décision.

La  matérialisation du souhait du Président du Bénin

Selon le Ministre BAKARI, cette décision est la matérialisation du souhait du Président de la République du Bénin, exprimé lors de sa conférence de presse du 08 février 2024. Le Bénin avait alors affirmé sa position favorable à une levée des sanctions, position qui a été suivie par ses homologues de la sous-région.

La décision des chefs d’État est une réponse à la souffrance des peuples

La décision des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO fait suite à un constat : la souffrance des peuples des pays sous sanction. Face à cette réalité, ils ont décidé d’agir. Avec cette levée effective des sanctions, les États membres de la CEDEAO entament un processus de normalisation au sein de la Communauté des peuples.

Préserver la famille pour le bien-être des peuples

Lors de la conférence de presse, le Ministre  a également évoqué la question du retrait de la CEDEAO annoncé par les autorités des pays de l’AES. Pour Monsieur BAKARI, il est important de préserver la famille pour le bien-être des peuples : « La CEDEAO n’est pas simplement une organisation. » C’est une communauté des peuples qui est au-dessus des individualités. Les peuples du Niger, du Mali et du Burkina-Faso continuent de faire partie de notre famille. La famille doit rester unie. Les Chefs d’État travaillent pour que les peuples restent ensemble pour leur bien-être.

Levée des sanction une satisfaction et un espoir de stabilité pour les peuples 

Par ailleurs, cette levée des sanctions a créé une profonde satisfaction au sein des différents peuples. Quant aux impacts que les sanctions ont eus sur les opérateurs économiques des différents pays, le ministre a rassuré que les voix les plus autorisées feront un point en temps voulu.

Le Ministre BAKARI a conclu en affirmant que les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO poursuivent le travail pour la paix et la stabilité dans la sous-région. Cette levée des sanctions est un pas important dans cette direction.

“Dahomey” : Un triomphe pour le Bénin à la Berlinale

Dans une explosion de joie et de fierté, le Bénin célèbre une victoire cinématographique majeure. Le film “Dahomey », un documentaire sur le retour des biens royaux pillés par le colonisateur français, a remporté l’Ours d’or, la plus grande distinction de la Berlinale, le festival international du cinéma de Berlin en Allemagne.

Un projet gouvernemental : l’engagement du Bénin dans les arts et la culture

« C’est un moment de bonheur pour nous d’avoir initié ce projet, qui est à la fois une commande du gouvernement béninois et un symbole de l’engagement de l’État à faire des arts et de la culture un axe majeur du rayonnement du Bénin à l’international », a déclaré avec enthousiasme Monsieur Jean-Michel ABIMBOLA, Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts.

“Dahomey", le film documentaire sur le retour des biens royaux pillés par le colonisateur français, a remporté l'Ours d'or

Collaboration fructueuse : le rôle des autorités béninoises dans la réalisation du film

En effet, la réalisatrice franco-sénégalaise, Madame Mati DIOP, a travaillé en étroite collaboration avec les autorités béninoises pour développer ce projet. Grâce à leur soutien, elle a eu accès aux trésors royaux du Danxomè, a interviewé des personnalités culturelles du pays et a bénéficié de facilités administratives et d’un soutien financier à la production.

Une voix pour le Roi Ghezo : le parcours historique d’une œuvre d’art

En plus, Le film permet à la statue anthropomorphe du Roi Ghezo de raconter son parcours historique et son retour sur sa terre d’origine. C’est une réalisation qui témoigne de l’engagement du Bénin à continuer le plaidoyer pour la restitution des œuvres les plus emblématiques de son patrimoine.

“Dahomey", le film documentaire sur le retour des biens royaux pillés par le colonisateur français, a remporté l'Ours d'or

Reconnaissance internationale : l’accueil du film par la presse et les spécialistes du cinéma

La presse internationale et les spécialistes du cinéma ont unanimement applaudi cette distinction. Ils ont également mis en évidence l’écriture du film et son esthétique, tout en reposant la question des biens africains encore détenus en Europe et hors du continent.

Félicitations à Mati DIOP : un talent reconnu et célébré

Après « Woman King », « Dahomey » est, en l’espace de trois ans, le deuxième grand long métrage international qui rend hommage au Bénin à travers son histoire et son patrimoine. Par conséquent, le ministre du tourisme, de la culture et des arts, Monsieur ABIMBOLA, a adressé ses vives félicitations à Mati DIOP pour son extraordinaire talent et pour ce prix prestigieux dans un élan de joie et de reconnaissance.

 

Les « Young Leaders » veulent faire de l’excellence le nouveau trait d’union entre la France et le continent africain

Du 26 février au 1er mars, la nouvelle promotion du programme phare « Young Leaders » de la French-African Foundation se réunira dans la capitale rwandaise. Placé cette année sous le double patronage du président rwandais Paul Kagame et de son homologue français Emmanuel Macron, ce programme devenu incontournable rassemble depuis 2019 la nouvelle génération de décideurs français et africains.

 

Trente jeunes talents africains et français, sélectionnés parmi plus de 5000 candidatures, ambitionnent de porter le renouvellement du partenariat franco-africain à Kigali du 26 février au 1er mars. Leur passion ? Faire connaître les énergies positives qui sont déjà leur réalité entre la France et l’Afrique, eux qui travaillent à construire l’avenir de leurs pays à travers leurs métiers et leurs entreprises au quotidien.

Leur mission ? Placer l’excellence au cœur des partenariats franco-africains.

Célébrer les réussites rwandaises et françaises

Lors de leur séjour, ils découvriront le cheminement du Rwanda depuis 1994, qui grâce à une transformation économique rapide est devenu un hub régional en matière d’innovation et de santé et une destination incontournable pour l’écotourisme et les événements internationaux. Ils rencontreront des personnalités majeures des secteurs privés et publics rwandais tels que Francis Gatare, CEO, Rwanda Development Board,
Yvonne Mokolo CEO, Rwandair.. Ils échangeront également avec les acteurs du nouveau partenariat franco-rwandais, comme l’Ambassadeur de France auprès du, Rwanda, Antoine Anfré, et David Kamanda, Directeur général de l’IRCAD Africa.

Des représentants régionaux d’entreprises françaises telles que Vivendi et Total, contribuant au dynamisme économique rwandais, échangeront avec les lauréats.

Au-delà des 30 profils, la promotion est placée sous le double haut patronage du Président rwandais, Paul Kagame et du Président français, Emmanuel Macron. Un symbole fort qui correspond parfaitement à ce qu’ils incarnent : une nouvelle page de l’histoire franco-africaine.

Manifeste pour faire de l’excellence le coeur des partenariats franco-africains

Le chef de l’Etat, Paul Kagame recevra les Young Leaders pour un échange privilégié. A cette occasion, la promotion lui présentera son manifeste: un plaidoyer où les Young

Leaders unissent leurs voix pour appeler à un partenariat renouvelé entre la France et les nations africaines. Un partenariat basé sur un nouveau paradigme : une coopération d’excellence, apportant le meilleur de la France à l’Afrique et le meilleur de l’Afrique à la France, célébrant les réussites, promouvant le commerce et les investissements, et construisant un récit tourné vers l’avenir de l’entrepreneuriat, de la croissance et des opportunités mutuellement bénéfiques.

La semaine à Kigali constitue le deuxième temps fort du programme. Durant le mois d’octobre, la promotion a rencontré à Paris des décideurs publics et privés telle que la Secrétaire d’État chargée du Développement et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, ou encore la directrice générale d’Orange, Christel Heydemann.

À propos de la French-African Foundation

Créée en 2019, la French-African Fondation œuvre à la création de générations de leaders engagés en France en Afrique. Chaque année la Fondation lance un appel à candidatures dans tous les pays du continent et en France afin de sélectionner et rapprocher les talents franco-africains.

Elle rassemble aujourd’hui le plus grand réseau de jeunes professionnels français et africains. La French-African Foundation bénéficie du soutien d’acteurs publics et privés: Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Concerto, Danone, Meridiam, Boston Consulting Group, Rothschild & Co, Rwanda development Board, RwandAir, France Medias Monde.

13ème Conférence ministérielle de l’OMC: Un pas vers l’inclusion

Le lundi 26 février 2024, la treizième Conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce (CM13) a débuté à Abou Dabi, aux Émirats Arabes Unis. La Directrice générale de l’OMC, madame Ngozi OKONJO-IWEALA, a ouvert la conférence en appelant les membres de l’organisation à exploiter le plein potentiel du système commercial multilatéral pour obtenir des résultats bénéfiques pour les populations, accélérer la transition verte et favoriser l’inclusion socio-économique mondiale.

Le Bénin salue l’accord sur la Facilitation de l’Investissement pour le Développement

Poursuivant sur cette lancée, Madame Shadiya Alimatou ASSOUMAN, Ministre de l’Industrie et du commerce du Bénin, a exprimé sa satisfaction. Elle a salué l’aboutissement des négociations concernant l’accord sur la Facilitation de l’Investissement pour le Développement (FID). De plus, elle a annoncé que le Bénin s’associe pleinement au projet de déclaration ministérielle. Ce projet, proposé par la Chine et un groupe de pays, vise à renforcer la coopération en matière de réglementation pour réduire les obstacles techniques au commerce.

Lancement de l’Initiative « Digital Trade in Africa »

Madame ASSOUMAN a également profité de cette occasion pour féliciter la Directrice générale de l’OMC. En effet, cette dernière a lancé l’Initiative « Digital Trade in Africa (DTA) » avec la Banque mondiale. Cette initiative a pour but de soutenir le développement du commerce électronique en Afrique. Madame ASSOUMAN a par ailleurs salué la signature d’un Mémorandum d’Accord avec la FIFA. Cet accord vise à soutenir le développement des chaînes de valeur du coton dans les pays du Coton-4, à savoir le Bénin, le Burkina-Faso, le Tchad et le Mali.

Le coton : un enjeu majeur pour le Bénin et les pays du Coton-4

En ce qui concerne le coton, Madame ASSOUMAN a souligné un point crucial. L’absence de résultat concret depuis vingt ans sur la question du soutien interne continue d’anéantir les efforts et les espoirs des petits producteurs. Elle a plaidé pour que le Bénin et tous les membres de l’OMC soutiennent le projet de décision ministérielle sur le coton soumis par le C4. Elle a aussi encouragé les initiatives nationales d’industrialisation en cours, comme la Zone Économique Spéciale de Glo-Djigbé (GDIZ).

Révélation du “Partenariat OMC-FIFA pour le Coton

En marge de la CM13, une réunion de haut niveau a eu lieu le 24 février 2024. Lors de cette réunion, Madame Ngozi OKONJO-IWEALA, Directrice générale de l’OMC et Monsieur Gianni INFANTINO, Président de la FIFA, ont dévoilé le “Partenariat OMC-FIFA pour le Coton”. Cette nouvelle initiative vise à aider les pays africains à participer aux chaînes de valeur du coton. Grâce au lobbying de Madame ASSOUMAN, le Bénin accueillera la journée mondiale du coton en 2024.

 

Le Bénin s’inspire du modèle togolais du volontariat

Le TOGO est un pays pionnier en matière de volontariat. Il a mis en place un programme national de volontariat, transformé ensuite en agence, qui mobilise des milliers de jeunes pour le développement du pays. Le Togo a également adopté une loi spécifique sur le volontariat, qui définit le cadre juridique et institutionnel de cette activité.

 Le Togo a réussi à mobiliser des milliers de jeunes pour le développement du pays

Pour apprendre de l’expérience togolaise, le Bénin a envoyé une émissaire de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) au Togo, du 19 au 23 février 2023. Il s’agit de Colombe Doyigbé, directrice des ressources humaines de l’ANPE, chargée du volontariat. Elle a effectué une mission d’immersion au sein de l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT), pour s’enrichir de ses bonnes pratiques et développer les compétences nécessaires à la mise en œuvre d’un programme innovant de volontariat au Bénin.

L’ANPE Bénin, qui est le guichet unique de promotion de l’emploi dans le pays, a reçu comme mission d’accompagner et de promouvoir des programmes innovants de volontariat de développement national et d’assurer la participation des demandeurs d’emploi aux programmes internationaux de volontariat. Le Bénin veut ainsi valoriser le potentiel des jeunes, favoriser leur insertion professionnelle et sociale et contribuer au développement du pays.

Volontariat : le Bénin et le Togo renforcent leur coopération

Au cours de sa mission, Colombe Doyigbé a travaillé avec les différentes directions de l’ANVT pour comprendre le fonctionnement de l’agence et les activités menées. Elle a également visité le centre régional de volontariat de Lomé, pour appréhender la déconcentration de la gestion d’un programme de volontariat. Colombe Doyigbé a échangé avec un responsable d’une structure d’accueil et un volontaire pour apprécier l’intérêt et l’impact du volontariat sur le terrain. Elle a enfin discuté avec le responsable de l’audit interne pour comprendre le processus d’élaboration de la loi sur le volontariat.

Colombe Doyigbe a exprimé sa grande impression sur la trajectoire du Togo dans le domaine du volontariat, ainsi que sur la solidarité et la disponibilité des membres de l’ANVT. Elle a affirmé avoir trouvé le contenu nécessaire pour mettre en œuvre un programme innovant de volontariat au Bénin, qu’elle a baptisé PIV. Elle a remercié son directeur général, le directeur général de l’ANVT, le directeur des opérations, ainsi que les partenaires de France Volontaires, pour leur soutien et leur accompagnement.

Le Bénin s’inspire ainsi du modèle togolais du volontariat, qui est une référence dans la région. Le volontariat est un levier de développement qui permet de mobiliser les jeunes, de renforcer leurs compétences et de les impliquer dans la construction de leur pays.