Un mort et des dégâts matériels dans un incendie à Koulou-Koualou

Un dépôt d’essence frelaté a pris feu ce dimanche à la sortie de Koulou-Koualou en allant vers Nadiagou (Burkina-Fasso), avec à la clé une perte en vie humaine et plusieurs dégâts matériels, a appris l’ABP de source sûre ce lundi.

«Selon ce qu’on a appris lors de notre descente sur le terrain avec le maire de Matéri et le commissaire de Porta, c’est qu’il voulait vider l’essence d’une citerne et  dans les manœuvres pour ouvrir la paroi d’évacuation, celui qui desserrait à taper sur le couvercle et c’est comme  ça le feu s’est déclenché », a confié le chef village de Koualou M. More.

L’un de ceux qui étaient au niveau de la citerne, a-t-on confié, est mort calciné et un autre a été grièvement brûlé. Le bilan fait aussi état de deux citernes et quatre motos calcinées. Plusieurs tonneaux d’essence sont aussi partis en fumée

L’ANCB renforce la capacité des agents de la mairie de Malanville sur la gestion des archives

Une équipe de l’association nationale des communes du Bénin (ANCB), conduite par son directeur de l’expertise de la planification et du suivi évaluation Tohoungodo Hubert, a entretenue ce mardi les chefs services et les secrétaires d’arrondissement, sur la gestion des archives dans le contexte actuel de la décentralisation.

Pour le formateur Santos Eusebio, responsable de la gestion du savoir à l’ANCB, cet atelier de deux jours sera d’une part focalisé sur les critères de la bonne gestion des archives selon le FADeC, et d’autre part sur comment apporter la part contributive à la mairie en vue de bénéficier des fonds FADeC.

Les archives sont l’ensemble des documents produits ou reçus par le service quelque soit leur date, leur forme, leur support, susceptible d’être conservé à des fins administratives, culturelles, cultuelles, politiques a expliqué le formateur dans sa communication. Aussi a-t-il ajouté que « deux dispositions légales régissent la gestion des archives en République du Bénin. Il s’agit de la loi N 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin qui stipule que la gestion des archives est un devoir du conseil communal et la loi N 98-007 du 15 janvier 1999 portant régime financier des communes en République du Bénin qui rend obligatoire les dépenses liées à la gestion des archives ». Pour le secrétaire général de la mairie Anassi Dambaro, l’appui de l’ANCB est la bienvenue compte tenu des problèmes dont souffre la commune dans la gestion des archives. Il a invité par conséquent, les participants à poser toutes les questions possibles afin de cerner davantage les contours liés à une meilleure gestion des archives. Ceci, dit-il, permettra d’assister à une administration moderne et performante au niveau de la mairie de Malanville.

Soulignons que les participants seront entretenus par la suite sur la notion du classement des courriers et les éléments constitutifs de la chaîne de classement.

Les confessions religieuses œuvrent pour la promotion de la paix en période électorale

Dans le cadre des élections présidentielles du 11 avril prochain, l’Observatoire chrétien catholique de la gouvernance (OCCG), assistée des différentes confessions religieuses ont, au détour d’une conférence de presse, tenue mardi à Cotonou, exhorté le peuple Béninois en général et les acteurs politiques en particulier, à la promotion de la paix et des messages de fraternité au fondement de la vie politique, pour des élections présidentielles sans heurts ni violences au Bénin, a constaté l’Agence Bénin Presse.

Selon le président de l’OCCG, l’Aumônier national des cadres et personnalités politiques, Père Nathanaël Soede, il n’y a pas de fraternité sans l’écoute mutuelle, le dialogue, l’amour de la vérité, la remise en question de soi-même devant l’autre, l’aptitude à accepter nos limites et celles de l’autre et la capacité de pardonner. « Recherchons le dialogue quelque soit long le chemin qui nous y conduira, par amour pour nous-mêmes, pour les autres et pour garantir l’avenir des biens, du pouvoir et de la construction de notre pays que nous nous recherchons » a fait savoir le religieux. A l’en croire, l’esprit de fraternité, de pardon et de réconciliation ont habité les Béninois par le passé et cette culture de paix doit toujours y demeurer. Pour sauvegarder toujours cette vêtue, il a informé que « nous avons à recourir au secours de Dieu et à l’engagement de nous tous, enfants du Bénin ». Il a alors invité tous les Béninois à une union de prière et de jeûne national qui démarre le vendredi 26 février. Toutes les confessions religieuses ont toutes unanimement invité les fils et les filles de la Nation à s’unir d’un seul cœur et d’une même âme, pour demander au Seigneur le pardon pour le manquement en matière de démocratie, de pratiques politiques et d’organisation d’élections transparentes et pacifiques.

Soulignons que plusieurs confessions religieuses ont pris part à cette conférence de presse.

CAN U20 : les affiches des 1/4 de finale connues

La coupe d’Afrique des nations des moins de vingt ans qui se joue en Mauritanie, a livré lundi le verdict des huit nations qualifiées pour les quarts de finale.

Après ses trois victoires d’affilées en phase de groupe, les lions A’ du Cameroun, n’ont pas marchandé leur statut d’équipe favorite de la poule A. Neuf points avec six buts inscrits pour seulement un encaissé, les hommes du coach Christophe Ousmanou, défieront en quart de finale les Blacks starlettes ce 25 février, meilleur troisième de la poule C. Le même jour, les Lions A’ de l’Atlas, se mesureront aux Tunisiens de quartage.

Au lendemain, le Burkina-Faso du sélectionneur Oscar Barro, tentera de barrer la route aux Crânes A’ de l’Ouganda, vainqueur du Ghana (2-1) pour le compte de leur troisième match. Vainqueur de la Tunisie (2-1) à leur troisième sortie, la Centrafrique jouera contre la Gambie.

Notons que les qualifiés pour les demi-finales, valident d’office leur billet pour la coupe du monde de la catégorie en Indonésie.

Présidentielle au Bénin : 8 opposants définitivement écartés de la course

Le 11 avril, Patrice Talon sera face à Alassane Soumanou et Corentin Kohoué.

Les dossiers de candidature de 8 opposants béninois avaient été rejetés par la CENA. Ces derniers ont été définitivement écartés du scrutin par la Cour constitutionnelle, a-t-on appris lundi 22 février de cette institution judiciaire.

Le 11 avril, date de l’élection présidentielle avance à grands pas. Et aucune grande figure de l’opposition n’y prendra pas part. Certaines sont sous le coup d’une inéligibilité ou se trouvent en exil. Tandis que la candidature d’autres a été recalée par la commission électorale, car ne disposant pas d’un nombre suffisant de parrainages.

La nouvelle loi électorale impose en effet au candidat à l’élection présidentielle d’être parrainé par au moins 16 députés ou maires. Or, seuls 6 de ces 159 élus appartiennent à un parti d’opposition.

Les huit opposants recalés par la Commission électorale avaient déposé un recours devant la Cour constitutionnelle, mais celle-ci les a tous déboutés, selon les décisions publiées par la Cour. Parmi eux, Rekiath Madougou, candidate du parti Les Démocrates, dont le président d’honneur est l’ancien président Thomas Boni Yayi, dénonce une « fraude au sommet de l’Etat ».

Selon elle, sa candidature disposait de 21 parrainages, mais elle accuse les partis de ces élus, en charge de déposer les parrainages à la Commission, de ne pas les avoir transmis.

Le député Ahmed Affo Tidjani a affirmé à la presse avoir voulu donner son parrainage à Mme Madougou, mais en avoir été empêché par son parti.

La semaine dernière, 3 responsables du parti les Démocrates ont été convoqués par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Il leur est reproché d’avoir perçu de l’argent pour « recruter des jeunes aux fins de saboter le processus électoral », selon leur parti qui dénonce « un complot ».

Les candidats à la présidentielle du 11 avril sont donc le président Patrice Talon, l’ancien ministre Alassane Soumanou du FCBE, et de Corentin Kohoué, membre suspendu du parti « Les Démocrates ».

Programme Young Leaders : la French-African Foundation lance l’appel à candidatures

La French-African Foundation a lancé, mercredi 17 février, son programme Young Leaders destiné à identifier et rassembler les jeunes talents africains et français engagés, porteurs de projets et souhaitant s’investir pour contribuer à un changement en Afrique et en France. L’appel à candidature sera clôt le 21 mars.

L’édition 2021 connaît de nouvelles modalités. La French-African Foundation a triplé l’effectif de la nouvelle promotion. Cette année, à l’issue du processus de sélection, 100 Young Leaders africains et français, âgés de 28 à 40 ans, seront sélectionnés en respectant la parité hommes-femmes. La composition de la nouvelle promotion sera dévoilée en mai.

Après les résultats, les lauréats seront répartis en deux groupes de 50 personnes, chacun participant à une session participative d’une durée de cinq jours, en France ou au Sénégal, sur le thème de la résilience. Les échanges de la session seront traduits, vers mars 2022, sous forme d’un rapport intégrant des recommandations qui sera par la suite destiné aux décideurs nationaux et internationaux, publics et privés.

La French-African Foundation a pour mission d’identifier les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine, et de soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération, notamment à travers son programme phare Young Leaders.

Présidentielle 2021 : « la police du Couffo oeuvre pour le maintien de la paix »(Séraphin Loussikindé)

Le directeur départemental de la police républicaine (DDPR) du Couffo, le commissaire principal de la police Séraphin Lossikindé, a, dans un entretien avec l’Agence Bénin Presse ce vendredi, dévoilé ses stratégies mises en place dans le département pour maintenir la paix et assurer la sécurité des populations et leurs biens, dans le cadre des élections présidentielles d’avril prochain au Bénin.

Dans le but d’une élection apaisée dans le département du Couffo, Séraphin Lossikindé et ses éléments sont déterminés à garantir un climat de paix aux populations, et ceci de diverses manières. Pour y parvenir, plusieurs stratégies sont définies selon le DDPR du Couffo. « Nous avons eu plusieurs séances de travail avec le parquet, la préfecture, les fonctionnaires de défense et de sécurité ainsi que les chefs d’arrondissement pour définir les stratégies de collaboration », a déclaré Séraphin Lossikindé. Il a précisé que des séances sont également prévues prochainement avec les sages et notables, les leaders politiques, d’opinion et les organisations de la société civile.

A en croire Séraphin Lossikindé, à l’occasion d’une réunion de commandement réunissant tous les chefs d’unité, plusieurs dispositions sécuritaires ont été prises. Il s’agit notamment « d’activer d’autres réseaux de renseignements en dehors de l’existant, accentuer les patrouilles diurnes et nocturnes dans les rues secondaires et les hameaux et organiser des opérations coup de poing dans les zones criminogènes en vue de déloger ceux qui pourraient être d’éventuels perturbateurs », a-t-il confié.

Il a informé par ailleurs, que leur mode opératoire pendant ces périodes sensibles est l’approche d’anticipation pouvant permettre à l’antipode d’étouffer aussi rapidement tout mouvement d’humeur en préparation, pour éviter des troubles à l’ordre public.

Le commissaire principal de la police Séraphin Lossikindé, a pour finir, appelé la population à la non violence et invité les autorités à divers niveaux à sensibiliser dans ce sens afin « d’amener la population à comprendre que le choix est libre et qu’ils n’ont pas intérêt à aller par la violence ».

Une table ronde sur les profondes difficultés des entreprises de presse

Le président du conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuelle du Bénin (CNPA-Bénin), Evariste Hodonou, a procédé ce vendredi, à l’ouverture officielle des travaux de la table ronde des médias relatifs aux difficultés des entreprises de presse, dont le thème est « Presse béninoise : Etats des lieux et perspectives », a constaté l’Agence Bénin presse.

Selon le président Evariste Hodonou, les espaces de liberté s’amenuisent avec un code numérique qui limite les professionnels des médias dans l’exercice de leur fonction. Ces dernières, a-t-on informé, sont sous perfusion. « Elles sont sevrées de la subvention de l’aide de l’Etat à la presse privée, sauf la moitié de 2018, où elle a été octroyée à la veille des élections législatives »a expliqué le président, déplorant que pourtant ce soient des droits légaux et constitutionnels.

Il a indiqué que depuis les derniers états généraux de la presse tenus en 2014, la presse béninoise a connu des mutations, des crises et des avancées. « Au cours de ces assises les acteurs de la presse vont réfléchir sur les voies et moyens pouvant insuffler une nouvelle dynamique à leur secteur. Il s’agira aussi de débattre sur la question d’orientation de la presse publique béninoise vers un modèle économique» a précisé le président Hodonou. Il a donc exhorté les pouvoirs publics, les partenaires à s’approprier des résolutions de leurs travaux pour aider la presse à sortir la tête de l’eau.

Quant au représentant du président de la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication(HAAC), Franck Kpotchémè, l’instance de régulation se félicite de cette audace dont l’objectif n’est autre que d’aider à redorer le blason de la corporation. Le conseiller a informé que la HAAC jouera pleinement sa partition pour de véritables entreprises de presse au Bénin.

Présidentielle 2021 : la Cour Constitutionnelle rejette les recours des candidats recalés

La Cour Constitutionnelle a rejeté la dizaine de recours déposés par les candidats

En effet, après la clôture du dépôt des dossiers, la Céna a publié la liste provisoire des candidats, qui exclut des grandes figures de l’opposition. « Les candidatures des personnes ci-après on fait l’objet de rejet. Il s’agit de, candidate Reckya Madougou, candidat Joël Aïvo », a déclaré le président de la Céna

Leurs candidatures avaient été rejetées pour « absence d’au moins 16 parrainages d’élus conformément au code électoral ».

Ces candidats recalés avaient alors plaidé l’annulation de cette liste au motif que la Constitution béninoise et la Charte africaine des droits de l’homme garantissent le droit à tout citoyen béninois de se porter candidat.

Ils ont aussi accusé Patrice Talon d’avoir confisqué les parrainages.

Pour rappel, l’opposant Joel Aïvo avait même demandé à ce que le système de parrainage soit annulé. « Ce que nous leur demandons aujourd’hui, c’est de débarrasser le pays du parrainage par l’adoption d’une loi dérogatoire modifiant le Code électoral et permettant de reporter l’application du parrainage après le renouvellement du Parlement et des conseils communaux et municipaux à l’issue d’élections libres et pluralistes. »

La liste définitive publiée par la Cour Constitutionnelle est attendue pour le lundi au plus tard.

Source : RFI

Ouidah : Un écolier meurt suite à l’agression d’un camarade de classe

Un malentendu entre deux écoliers s’est terminé en drame à l’école primaire publique de Ganvè, dans la commune de Ouidah, rapporte le site d’informations en ligne Beninweb.

Tout est parti d’un malheureux malentendu entre les deux élèves. L’un deux ayant accusé à tort le second d’avoir volé sa tenue d’Education physique et sportive (EPS). Fâché, l’élève de CE2 a enfoncé un stylo dans le cou de son camarade d’école.

Le garçon a succombé à sa blessure malgré l’intervention des responsables de l’établissement.

Toujours selon le média, la police républicaine s’est saisie du dossier pour les investigations nécessaires afin d’élucider les circonstances de ce drame.