Reprise des activitĂ©s au centre chorĂ©graphique de Cotonou – Multicorps

Le Centre chorĂ©graphique de Cotonou – Multicorps aprĂšs un temps de vacance reprend du service pour le plaisir de ses pensionnaires (adultes et enfants) qui viennent y prendre des cours. Avec l’appui de l’Union europĂ©enne et du Fonds des arts et de la culture dans le cadre du programme de Renforcement et participation de la sociĂ©tĂ© civile (REPASOC), des travaux y ont Ă©tĂ© entrepris pour le rendre plus attractif. Ainsi, de nouveaux espaces d’accueil y ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s pour les enseignements artistiques et un studio complĂštement rĂ©novĂ©.

Ce samedi 28 septembre 2019, Marcel Gbeffa et de la performeuse Sarah Trouche ont prĂ©sentĂ© une avant-premiĂšre de leur nouvelle crĂ©ation : « Dide » Ă  l’Institut culturel français de Cotonou. Ledit spectacle a Ă©tĂ© donnĂ© aprĂšs 15 jours de rĂ©sidence de crĂ©ation dans les locaux du Centre de chorĂ©graphie Multicorps.

Modernisation de la cité lacustre de Ganvié : la France soutient le Bénin

GanviĂ©, une ville lacustre situĂ©e sur le lac NokouĂ© va ĂȘtre modernisĂ©e. Le gouvernement du BĂ©nin entend dĂ©velopper le potentiel touristique de ce lieu.  Sa rĂ©habilitation est l’un des projets phares du programme d’action du gouvernement appelĂ© « RĂ©inventer la citĂ© lacustre de Ganvié ».

Le 26 septembre 2019, M. Romuald WADAGNI, Ministre de l’Economie et des Finances, Mme VĂ©ronique BRUMEAUX, Ambassadrice de France au BĂ©nin et M. Adrien HAYE, Directeur de l’Agence Française de DĂ©veloppement (AFD) au BĂ©nin ont procĂ©dĂ© Ă  la signature de deux conventions de financement relatives au Projet « RĂ©inventer la citĂ© lacustre de Ganvié », en prĂ©sence de M. Jean-Michel ABIMBOLA, Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts. Le montant total de ce financement est de 25 milliards. Ils visent Ă  favoriser la rĂ©alisation dudit projet. Ainsi l’attractivitĂ© touristique de GanviĂ© va ĂȘtre renforcĂ©e.

Ce projet intĂšgre, par ailleurs, la construction d’une route-digue adaptĂ©e aux crues entre Akassato et SĂŽ-Ava, l’amĂ©nagement de l’embarcadĂšre d’Abomey-Calavi et du marchĂ© aux poissons, le raccordement des habitants aux rĂ©seaux publics d’eau et d’électricitĂ©, ainsi que la rĂ©habilitation d’espaces collectifs et communautaires comme la Maison de la Francophonie

La Commission bĂ©ninoise des droits de l’homme expose ses actions

En ce mois de septembre, la commission bĂ©ninoise des droits de l’homme a tenu Ă  se faire dĂ©couvrir par le public et ce Ă  travers les mĂ©dias. Pour cause, elle a conviĂ© les journalistes pour leur exposer ses objectifs, sa mission et les actions menĂ©es depuis son installation.

InstituĂ©e par la loi n° 2012-36 du 15 fĂ©vrier 2013, la commission bĂ©ninoise des droits de l’homme a pour mission de promouvoir et de protĂ©ger les droits de l’Homme en rĂ©publique du BĂ©nin. Depuis son installation le 03 janvier 2019, la commission a dĂ©jĂ  connu et traitĂ© une trentaine de dossiers liĂ©s aux droits de l’homme. Selon le rapporteur gĂ©nĂ©ral de la commission, il s’agit entre autres de la « saisine sur le droit des enfants, le refus d’exercer son droit au recours, les requĂȘtes relatives aux arrestations dans le cadre des Ă©lections lĂ©gislatives au BĂ©nin, les droits sociaux du citoyen, l’instrumentalisation des enfants dans le cadre de la campagne Ă©lectorale 2019, la coupure de l’internet le 28 avril 2019, les violences au stade Mathieu KĂ©rĂ©kou le 24 mars 2019, les violences sur mineure Ă  l’école, de cas d’expropriation  ».

La saisine de la commission pour dĂ©noncer une violation des droits de l’homme ou demander son assistance pour le respect des droits de l’homme est ouverte Ă  tout citoyen sans distinction.

Financement de la construction de la route Djougou-Pehunco-Kerou-Banikoara

Le parlement bĂ©ninois, Ă  la faveur de sa derniĂšre session, a ratifiĂ© l’accord de prĂȘt conclu par l’exĂ©cutif pour le financement de la construction de la bretelle multi-villes Djougou-Pehunco-Kerou-Banikoara. Cette route va traverser trois dĂ©partements du nord du BĂ©nin Ă  savoir la Donga, l’Atacora et l’Alibori. Par cet acte l’AssemblĂ©e nationale a autorisĂ© le prĂȘt  de 17 milliards de Fcfa environ.

Longue de 209,68 kilomĂštres, 132 milliards de FCfa sont dĂ©jĂ  mobilisĂ©s pour la construction de cette route. Cette autorisation d’accord de prĂȘt de 17 milliards de Fcfa allonge la liste des ressources collectĂ©es pour la cause. En effet, le gouvernement avait nĂ©gociĂ© et obtenu de la Banque africaine de dĂ©veloppement (Bad) un premier volet de prĂȘt de 107 milliards de FCfa et un second  de 6,173 milliards de FCfa. En plus de cela, le gouvernement bĂ©ninois dispose d’une provision de  1,9 milliard de FCfa.

La construction et le bitumage de cette route Djougou-Pehunco-KĂ©rou-Banikoara intĂšgrent un important volet social dont l’amĂ©nagement de 152 km de pistes rurales, la construction de 12.013 mĂštres linĂ©aires de clĂŽtures, la construction de 18 forages, la rĂ©habilitation de 18 infrastructures sociocommunautaires, la rĂ©habilitation de 9 infrastructures marchandes, l’acquisition d’ambulances mĂ©dicalisĂ©es pour les 4 Communes desservies par le projet et la plantation de 5600 arbres.

AprĂšs l’étape de mobilisation des ressources, la procĂ©dure de sĂ©lection des entreprises et d’attribution d’exĂ©cution de la construction de la route va s’enclencher.

Le théùtre béninois en France dÚs ce 22 septembre 2019

DĂšs ce dimanche 2019, l’équipe de l’école internationale du thĂ©Ăątre du BĂ©nin et les apprenants vont se rendre en France pour vendre la culture bĂ©ninoise. Ce voyage s’inscrit dans le cadre de leur participation au festival international des Francophonies. Les ambassadeurs bĂ©ninois vont prĂ©senter la piĂšce « La fin du monde Ă©videmment ». JouĂ©e pour la premiĂšre fois Fitheb 2018, cette piĂšce regroupe sept comĂ©diens des quatre nationalitĂ©s (française, togolaise, nigĂ©rienne et bĂ©ninoise).

A travers eux, le BĂ©nin va faire parler de lui Ă  ce grand rendez-vous culturel des pays de la francophonie. AprĂšs l’étape de France, la piĂšce sera jouĂ©e le  08 octobre en Suisse Ă  GenĂšve.

Assemblée nationale : le service de la communication a un nouveau responsable

Il y a changement Ă  la tĂȘte du service de communication de l’AssemblĂ©e nationale. Selon certaines informations persistantes, l’actuel responsable de la communication de l’institution a cĂ©dĂ© sa place Ă  un autre. Fiacre Vidjingninou a Ă©tĂ© remplacĂ© par un autre.

Claude Firmin Gangbé est le nouveau chef de la communication nous apprend-t-on.

Il faut rappeler que Fiacre Vidjingninou a pris la tĂȘte du service de communication du parlement en mai 2019 Ă  la faveur de l’avĂšnement de la nouvelle administration parlementaire. En aoĂ»t 2019, il a Ă©tĂ© nommĂ© cumulativement Ă  ses fonctions Directeur par intĂ©rim de la cellule d’analyses des politiques de dĂ©veloppement  de l’AssemblĂ©e nationale.

Selon certaines sources le nouveau responsable de la communication prendra service la semaine prochaine.

75 000 compteurs électriques réceptionnés pour satisfaire la demande des populations

Le ministre de l’énergie, Jean claude Houssou, a procĂ©dĂ© tard dans la nui de ce vendredi 27 septembre Ă  la rĂ©ception des conteneurs contenants des compteurs Ă©lectriques. Il s’agit au total de 75 000  compteurs Ă©lectriques dont 70000 compteurs monophasĂ©s et 5000 compteurs triphasĂ©s en prĂ©payĂ©. La commande de ces compteurs avait Ă©tĂ© faite dans le cadre de satisfaire les populations. La SociĂ©tĂ© BĂ©ninoise d’Energie Electrique va pouvoir rĂ©pondre Ă  la demande d’environ 25000 compteurs.

Les mĂ©nages qui ont exprimĂ© la demande vont pouvoir ĂȘtre dĂ©sormais dotĂ©s de compteurs. Il faut souligner que l’insuffisance de l’outil  pour couvrir tous les mĂ©nages amĂšnent des populations Ă  trouver des solutions palliatives afin d’avoir l’électricitĂ© dans leur demeure ; lesquelles ne sont pas toujours avantageuses. Bon nombre de personnes se mettent sur un mĂȘme compteur par exemple et il revient au propriĂ©taire du compteur de revendre l’électricitĂ© selon le prix de sa convenance.

Pour le ministre,  « la satisfaction voulue par nos concitoyens est en cours de rĂ©alisation ». Il annonce qu’ : «Il y a un total de 275 000 compteurs qui sont commandĂ©s et qui sont en route vers Cotonou. De quoi attĂ©nuer les souffrances de nos concitoyens et anticiper dĂ©sormais pour Ă©viter que cela ne se reproduise ».

Remous au sein du parti FCBE : un camp demande pardon

La brouille qui secoue le parti Forces Cauris pour un BĂ©nin Émergeant (Fcbe) n’est pas terminĂ©e. L’obtention du rĂ©cĂ©pissĂ© provisoire  dans des conditions incomprises de tous les dirigeants du parti les divise. En effet, le rĂ©cĂ©pissĂ©  est un document dĂ©livrĂ© par le ministĂšre de l’intĂ©rieur et qui donne une existence lĂ©gale aux partis politiques en rĂ©publique du BĂ©nin.

Le cafouillage semĂ©, deux camps s’affrontent. L’un justifie la nĂ©cessitĂ© de ce document pour le parti et l’autre rejette le papier et crie au complot de certains membres du parti avec le pouvoir en place. Pour ceux-ci les nĂ©gociations de couloir qui ont abouti Ă  la dĂ©livrance du sĂ©same est un acte de sabotage parce que le parti se rĂ©clame toujours de l’opposition et ne souhaite ni de prĂšs ou de loin se lier au rĂ©gime.

MalgrĂ© le mĂ©li-mĂ©lo, les partisans du rĂ©cĂ©pissĂ© ont conduit Ă  terme le processus pour en avoir le document dĂ©finitif. Le vendredi 27 septembre, le nouveau secrĂ©taire exĂ©cutif du parti a tenu une confĂ©rence de presse pour une nouvelle fois justifier sa dĂ©marche et celle de son camp. Il a, par ailleurs, saisi l’occasion pour demander pardon au leader charismatique du parti, l’ancien prĂ©sident de la rĂ©publique, Boni Yayi, qui  dit ne rien savoir des agissements de ce camps ‘’pro rĂ©cĂ©pissé’’. Aussi, a-t-il souhaitĂ© rencontrer Boni Yayi qui demeure prĂ©sident d’honneur du parti pour lui rendre compte.

Pour Paul HounkpÚ, nouveau secrétaire exécutif du parti : «Avoir obtenu notre récépissé ne nous soumet à rien ! Surtout pas au pouvoir de la rupture dont la ligne politique est contraire à la nÎtre ; ni au président», «Avoir obtenu notre récépissé ne signifie pas que le parti ait été vendu au président Talon ».

Les doutes ne sont pourtant pas tombĂ©s. L’unanimitĂ© est difficile Ă  faire autour de sa personnalitĂ© et du rĂ©cĂ©pissĂ© obtenu. Tous attendent le dernier mot qui revient Ă  Boni Yayi.

Rebondissement dans l’affaire de disparition du rĂ©gisseur de la Direction GĂ©nĂ©rale des impĂŽts

L’inquiĂ©tante disparition du rĂ©gisseur de la Direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts prend une nouvelle tournure. En effet, aprĂšs l’alerte donnĂ©e par la presse locale cette semaine les autoritĂ©s policiĂšres se sont impliquĂ©es pour faire la lumiĂšre.

Selon certaines informations, plusieurs responsables de la structure sont dĂ©jĂ  mis sous convocation afin d’ĂȘtre auditionnĂ©s. Le Directeur des ressources humaines aurait Ă©tĂ© auditionnĂ© puis relĂąchĂ©.

Mais d’autres versions issues de recoupements faits entretiennent le grand flou autour de ce dossier. A en croire certaines indiscrĂ©tions, la disparition du rĂ©gisseur ne serait pas un fait banal. L’intĂ©ressĂ© serait un fugitif. Il aurait commis des gaffes financiĂšres dans l’exercice de ses fonctions. Plusieurs milliards seraient en cause. D’oĂč sa disparition. La piste de fuite serait envisageable donc.

Pour rappel, Carlos Adohouannon, rĂ©gisseur de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts,  supposĂ© se rendre Ă  Ouidah le 20 Septembre 2019, dans le cadre d’une mission,  n’a plus fait signe de vie depuis ce jour. Ce qui ne serait pas de son habitude. Depuis lors aucune trace n’est retrouvĂ©e. Un fait qui met sa famille et collĂšgue dans l’inquiĂ©tude.

Le parti PRD en université de vacances demain

Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) tient son université de vacances demain samedi 28 septembre 2019. Le thÚme retenu pour cette édition est « Réformes des partis politiques : quelles perspectives pour le Prd? ».

 

C’est autour de ce thĂšme que le prĂ©sident du parti, Me Adrien HoungbĂ©dji et les siens (militants, sympathisants, membres du parti) auront Ă  rĂ©flĂ©chir pendant deux jours dans la ville capitale, Porto-novo.

 

Pour les responsables du parti, c’est l’occasion de remobiliser la grande famille du parti  arc-en-ciel autour d’un idĂ©al commun pour redonner vie au Prd.

 

Selon le vice-PrĂ©sident du parti, Michel BAHOU, « c’est un grand Ă©vĂ©nement. AprĂšs les Ă©vĂ©nements des lĂ©gislatives de 2019, il Ă©tait de bon ton que nous nous retrouvions pour analyser les faits et bien sĂ»r jeter des bases pour le futur. Donc dans cette optique que l’UniversitĂ© de Vacances a Ă©tĂ© initiĂ©e. Nous pouvons dire que nous sommes dĂ©jĂ  habituĂ©s. C’est une occasion de dĂ©monstration de force pour dĂ©fier nos adversaires politiques. Ceux qui disent que le PRD n’existe plus, ils auront l’occasion de constater. C’est pourquoi la commune d’Akpro-MissĂ©rĂ©tĂ© est en train de prĂ©parer l’Ă©vĂ©nement. Nous avons dĂ©jĂ  mobilisĂ© plus de 2000 militants qui vont dĂ©barquer au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo pour le lancement et nous avons dĂ©jĂ  choisi nos reprĂ©sentants qui seront dans les commissions pour les travaux. C’est pour vous dire donc c’est avec enthousiasme et grande joie que nos Ă©lus, nos militants qui sont toujours restĂ©s, qui ne sont pas des transhumants professionnels, qu’ils ont acceptĂ© venir sur les lieux. »

 

A l’occasion de cette universitĂ© de vacances le positionnement du parti su l’échiquier politique national est trĂšs attendu. Le Prd va-t-il continuer Ă  se rĂ©clamer de la mouvance prĂ©sidentielle ou se dĂ©clarera-t-il d’opposition ? Il faut attendre la fin des travaux, le dimanche pour le savoir.