Maroc/Covid-19 : Le gouvernement dĂ©cide d’allĂ©ger progressivement le confinement

Le chef du gouvernement Saad Eddine El Otmani a prĂ©sentĂ©, mercredi  devant les parlementaires, les dĂ©tails de l’Ă©tat d’urgence sanitaire prolongĂ© jusqu’ au 10 juillet ainsi que le plan de l’exĂ©cutif visant un dĂ©confinement progressif.Lors de son oral, le responsable gouvernemental a soulignĂ© que dans le cadre de la prĂ©paration d’un retour Ă  la vie normale et de la reprise des activitĂ©s Ă©conomiques et sociales sur l’ensemble du territoire national, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de maintenir l’Ă©tat d’urgence sanitaire et d’allĂ©ger progressivement les mesures de restrictions en fonction de la situation Ă©pidĂ©miologique de chaque province ou prĂ©fecture, Ă  partir du 11 juin 2020.

En effet, les rĂ©gions, provinces et prĂ©fectures du Royaume sont rĂ©parties en deux zones 1 et 2. La premiĂšre zone connaĂźtra un allĂšgement des mesures du confinement dans la mesure oĂč les populations de cette zone ne seront plus soumises Ă  la prĂ©sentation de l’autorisation exceptionnelle.

Quant Ă  la deuxiĂšme zone, marquĂ©e par un grand nombre de contamination par la Covid-19, elle est encore soumise Ă  des restrictions et ses habitants doivent disposer d’une autorisation dĂ©livrĂ©e par les autoritĂ©s pour pouvoir circuler.

Il est Ă  signaler que 80% des prĂ©fectures et provinces du Maroc font partie de la zone 1, reprĂ©sentent 95% du territoire national et 61% du nombre d’habitants. 87% des cas positifs au coronavirus enregistrĂ©s sur le territoire national se trouvent dans la zone 2.

Selon El Otmani, l’Ă©tat d’urgence sanitaire offre au gouvernement la possibilitĂ© d’adopter des mesures pour faire face Ă  la propagation de la pandĂ©mie de Covid-19, ajoutant que l’Ă©tat d’urgence sanitaire est dĂ©clarĂ© en vertu d’un texte de loi par le biais duquel le parlement donne l’aval Ă  l’exĂ©cutif pour mettre en application son plan.

Dans le cadre de ce plan de déconfinement progressif, les rassemblements demeurent toujours interdits, et le respect strictement des mesures sanitaires notamment les gestes barriÚres, est obligatoire.

Le chef de gouvernement a fait savoir que le passage d’une Ă©tape Ă  l’autre sera prĂ©cĂ©dĂ© par une Ă©valuation des mesures mises en place pour chaque prĂ©fecture et province. Cette Ă©valuation sera menĂ©e par les commissions de veille et de suivi composĂ©es des reprĂ©sentants du ministĂšre de la SantĂ©, des services extĂ©rieurs des ministĂšres concernĂ©s, ainsi que des services de la sĂ»retĂ© nationale.

Pour ce qui est de l’activitĂ© Ă©conomique, le gouvernement a dĂ©cidĂ© que toutes les activitĂ©s Ă©conomiques reprennent dĂšs jeudi 11 juin, soulignant que des plans sectoriels seront mis en place pour permettre une meilleure reprise Ă©conomique.

Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour accompagner les entreprises privées et publiques toutes tailles confondues pour reprendre efficacement leur activité en leur assurant les dispositifs de soutien, a-t-il assuré.

Pour rappel, le gouvernement, rĂ©uni en conseil mardi, a dĂ©cidĂ© d’Ă©tendre jusqu’au 10 juillet 2020 l’Ă©tat d’urgence sanitaire en vigueur dans le Royaume depuis le 20 mars dernier.  Un allĂšgement progressif des mesures de confinement, a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© par l’exĂ©cutif prenant  en compte la situation Ă©pidĂ©miologique de chaque rĂ©gion.

CĂŽte d’Ivoire: lancement des travaux de la 2Ăšme phase d’extension du rĂ©seau Ă©lectrique d’Adjahui-CoubĂ©

Le ministre ivoirien du PĂ©trole, de l’Ă©nergie et des Ă©nergies renouvelables, Abdourahmane CissĂ© a lancĂ© mercredi les travaux de la deuxiĂšme phase d’extension du rĂ©seau Ă©lectrique d’Adjahui-CoubĂ©, un village de Port-BouĂ«t, dans le Sud de la capitale Ă©conomique ivoirienne.Ces travaux qui s’inscrivent dans le cadre du programme d’amĂ©lioration de la qualitĂ© de la fourniture d’Ă©lectricitĂ© initiĂ© par le gouvernement ivoirien seront exĂ©cutĂ©s du 15 juin au 30 aoĂ»t 2020 et permettront d’Ă©viter les baisses de tension et les coupures d’Ă©lectricitĂ© dans cette localitĂ©.« Nous ne souhaitons pas nous arrĂȘter lĂ , car l’objectif du Chef de l’Etat et du Gouvernement est d’apporter une rĂ©ponse concrĂšte Ă  l’aspiration lĂ©gitime de toutes les populations ivoiriennes d’accĂ©der Ă  un service essentiel de base comme l’Ă©lectricité», a promis M. CissĂ© dans un discours de lancement de ces travaux.Auparavant, il a Ă©grenĂ© les travaux de renforcement du rĂ©seau Ă©lectrique et la rĂ©paration d’une centaine de lampadaires de cette localitĂ©  qui  ont Ă©tĂ© dĂ©jĂ  exĂ©cutĂ©s  par le gouvernement ivoirien pour un montant de 75 millions FCFA.«En plus du PRONER (Programme national d’Ă©lectrification rurale) et du PEPT  (Programme Ă©lectricitĂ© pour tous) , le Gouvernement a initiĂ© un programme d’amĂ©lioration de la qualitĂ© de la fourniture d’Ă©lectricitĂ© pour un montant total de 47 milliards FCFA sur 2020-2021», a fait savoir M. CissĂ© annonçant des travaux Ă  exĂ©cuter dans les « semaines Ă  venir » dans plusieurs localitĂ©s du pays. Il a citĂ© des travaux Ă  exĂ©cuter,  entre autres, dans la localitĂ© de  MafiblĂ© 1 oĂč il s’agira de construire une ligne HTA de 3.6 km et de poser 25 lampadaires additionnels, pour un coĂ»t total de 82 millions FCFA afin de rĂ©gler les problĂšmes d’Ă©clairage public.Quant Ă  la localitĂ© d’Abouabou, 14 nouveaux lampadaires seront posĂ©s, les 11 lampadaires dĂ©fectueux seront remplacĂ©s et la fourniture d’Ă©lectricitĂ© sera stabilisĂ©e au niveau du centre de santĂ© pour un montant de 17 millions FCFA.« Aucun quartier de la commune de Port-BouĂ«t ne sera laissĂ© pour compte. Il en est de mĂȘme pour l’ensemble des quartiers d’Abidjan et de l’intĂ©rieur du pays», a  promis le ministre.L’Etat de CĂŽte d’Ivoire poursuit son programme d’Ă©lectrification rurale, en dĂ©pit de l’impact nĂ©gatif de la  Covid-19 sur le secteur de l’Ă©nergie. Dans le cadre du Programme Ă©lectricitĂ© pour tous (PEPT), de janvier 2020 Ă  fin fĂ©vrier 2020, rappelle-t-on, ce sont 11 782 branchements qui ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s sur toute l’Ă©tendue du territoire national.

Jennifer Blanke quitte la BAD pour des «raisons purement familiales» (Officiel)

La Banque africaine de dĂ©veloppement (BAD) a annoncĂ©, mercredi, que sa vice-prĂ©sidente chargĂ©e de l’agriculture, du dĂ©veloppement humain et social, Jennifer Blanke quitte la Banque le 04 juillet prochain pour des « raisons purement familiales ».Mme Blanke qui a rejoint la BAD au dĂ©but de 2017, a supervisĂ© un certain nombre de programmes essentiels de l’institution, rapporte la Banque dans un communiquĂ© transmis Ă  APA.

 « Je remercie le prĂ©sident Akinwumi Adesina pour son leadership, ses conseils et son soutien qui ont sans doute motivĂ© et aidĂ© mon Ă©quipe et moi-mĂȘme Ă  jouer un rĂŽle clĂ© dans la transformation de la Banque. Je me sens privilĂ©giĂ©e d’avoir eu l’occasion de contribuer au programme de la Banque qui vise Ă  accĂ©lĂ©rer la transformation sociale et Ă©conomique de l’Afrique », a dĂ©clarĂ© Mme  Blanke Ă  l’annonce de son dĂ©part.

« Je pars pour des raisons purement familiales afin de rejoindre ma famille en Suisse aprĂšs une pĂ©riode trĂšs enrichissante Ă  la Banque », a-t-elle insistĂ©, ajoutant que « la Banque et l’excellente Ă©quipe que nous avons constituĂ©e vont me manquer » et «je continuerai Ă  soutenir fermement notre institution oĂč que je sois ».

Evoquant ce départ de Mme Jennifer Blanke, le président de la Banque, Akinwumi Adesina a déclaré avoir été « ravi de travailler avec le Dr Jennifer Blanke durant ces trois derniÚres années et demie ».

Selon lui, elle a fait preuve d’un vĂ©ritable leadership et a fait avancer les programmes de la Banque sur plusieurs fronts, en particulier dans le domaine de la sĂ©curitĂ© alimentaire, de l’autonomisation financiĂšre des femmes et de la crĂ©ation d’emplois.

 « Je lui souhaite plein succĂšs et je me rĂ©jouis de pouvoir poursuivre la coopĂ©ration et l’engagement avec elle », a conclu le prĂ©sident de la BAD.

Covid-19: deux enseignants ivoiriens «rayĂ©s de l’effectif» d’une Ă©cole rĂ©gionale dans une affaire de tĂ©lĂ©-enseignement

Deux enseignants ivoiriens, Narcisse Dakouri et Raoul ZamblĂ©, reprĂ©sentant la Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC) Ă  l’École supĂ©rieure africaine des TIC (ESATIC), ont Ă©tĂ© « rayĂ©s de l’effectif » de l’Ă©tablissement Ă  vocation rĂ©gionale dans une affaire de tĂ©lĂ©-enseignement, liĂ©e Ă  la pandĂ©mie de la Covid-19.L’information a Ă©tĂ© portĂ©e Ă  la connaissance de l’opinion publique, mercredi, par les dirigeants de la CNEC, Johnson Zamina et N’Guessan KouamĂ©, au siĂšge de l’organisation syndicale Ă  l’UniversitĂ© FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny de Cocody (publique), lors d’une confĂ©rence de presse.   

La cessation de travail requise contre M. Dakouri, dĂ©lĂ©guĂ© de la CNEC Ă  l’ESATIC et son adjoint M. ZamblĂ©, intervient aprĂšs que ceux-ci ont recueilli via une plate-forme WhatsApp l’avis de l’ensemble des enseignants qui ont opposĂ© des conditionnalitĂ©s Ă  la question de tĂ©lĂ©-enseignement lancĂ©e par la direction gĂ©nĂ©rale.

Les enseignants ont, Ă  l’issue de leurs Ă©changes, souhaitĂ© la mise Ă  la disposition de chacun d’eux «un kit de travail comprenant un ordinateur portable et une connexion internet pour leur permettre de travailler depuis leur domicile ».

En outre, ils ont estimĂ© qu’ils devraient « convenir d’un mĂ©canisme de calcul des heures de travail effectuĂ©es en ligne, pour leur prise en compte dans le dĂ©compte annuel final et confiner dans un document toutes les mesures convenues avec les diffĂ©rentes parties », tout en prĂ©cisant la pĂ©riode de validitĂ© de ces mesures.

Ces prĂ©occupations devraient ĂȘtre portĂ©es Ă  la connaissance du directeur gĂ©nĂ©ral Ă  une rĂ©union le 14 avril 2020, mais cette rencontre, « curieusement, a Ă©tĂ© annulĂ©e au dernier moment sans aucune raison apparente », s’est interrogĂ© M. Dakouri. 

La question du tĂ©lĂ©-enseignement avait dĂ©jĂ  fait l’objet de discussions avec le ministĂšre de tutelle, le ministĂšre de l’Économie numĂ©rique et de la poste, qui en Ă©tudiait la faisabilitĂ©. Toutefois, les enseignements ont souhaitĂ© que cette question face Ă  nouveau l’objet d’un rĂ©examen par le ministre.

M. Dakouri, le DĂ©lĂ©guĂ© de section, a dĂ©cidĂ© d’adresser un courrier (N°: 045/CNEC-ESATIC) au ministre de l’Economie numĂ©rique et de la poste pour lui faire part des prĂ©occupations des enseignants de l’ESATIC. Ledit courrier est donc dĂ©posĂ© le 15 avril 2020.

Neuf jours plus tard, soit le 24 avril 2020, le ministĂšre dĂ©pĂȘche une mission Ă  l’ESATIC pour vĂ©rifier le parc informatique dont l’Ă©tablissement dispose. DĂ©jĂ  le 20 avril 2020, des « certificats de cessation de services » sont dĂ©cernĂ©s Ă  MM. Dakouri et ZamblĂ©.

 Ces deux responsables syndicaux qui disent ne pas savoir les conclusions de la mission diligentĂ©e par le ministĂšre, s’offusquent de ce que « ces certificats ne donnent aucune information sur les motivations de la dĂ©cision du directeur gĂ©nĂ©ral ». 

Depuis quelques jours, les enseignants de l’ESATIC observent une grĂšve pour dĂ©noncer une «injustice». Ils se sont concertĂ©s et ont rĂ©digĂ© une motion de soutien Ă  l’endroit de leurs deux collĂšgues sanctionnĂ©s.

Pour Johnson Zamina « les responsables CNEC de l’ESATIC sont chassĂ©s » et « persĂ©cutĂ©s » parce qu’ils sont gĂȘnants. Quant Ă  M. Nguessan KouamĂ©, il qualifie ce fait « d’abus d’autoritĂ© », vu que la procĂ©dure recommandĂ©e dans le cas d’espĂšce par le Statut gĂ©nĂ©ral de la fonction publique n’a pas Ă©tĂ© respectĂ©e.

Ces deux dĂ©lĂ©guĂ©s de la CNEC, au sein de cette Ă©cole rĂ©gionale, interprĂštent le certificat de cessation de service signĂ© par le directeur gĂ©nĂ©ral de l’Ă©cole, au vu des faits, comme « une mise Ă  la disposition de la fonction publique ».

AprĂšs avoir reçu le certificat de cessation de service mettant fin Ă  leur fonction depuis la date du 20 avril 2020, il leur a Ă©tĂ© demandĂ© de rendre tout le matĂ©riel pĂ©dagogique de l’Ă©cole encore en leur possession et de retirer tous leurs effets personnels des bureaux de la direction de la pĂ©dagogie.

Par ailleurs, ces derniers ont Ă©tĂ© retirĂ©s de la liste du personnel enseignant de l’ESATIC, leurs adresses mails professionnelles ont Ă©tĂ© dĂ©sactivĂ©es, puis les emplois du temps et les Ă©tudiants qu’ils avaient la charge d’encadrer leur ont Ă©tĂ© retirĂ©s et rĂ©affectĂ©s Ă  d’autres enseignants.

APA a tentĂ© de joindre par tĂ©lĂ©phone la direction gĂ©nĂ©rale de l’ESATIC, aux fins de donner sa version des faits, mais personne ne rĂ©pondait au standard aprĂšs plus d’une dizaine d’appels lancĂ©s. La grĂšve des enseignants pourrait impacter la qualitĂ© de la formation dĂ©jĂ  perturbĂ©e par la Covid-19.

Maroc : La réouverture des mosquées se fera en temps opportun (conseil)

La rĂ©ouverture des mosquĂ©es au Maroc se fera en temps opportun en tenant compte de la situation Ă©pidĂ©miologique dans le Royaume, et ce en coordination Ă©troite avec le ministĂšre de la santĂ© et les autoritĂ©s compĂ©tentes, a annoncĂ© mercredi le conseil supĂ©rieur des oulĂ©mas.Cette rĂ©ouverture, qui se fera en temps opportun, sera basĂ©e sur les considĂ©rations de quiĂ©tude et de certitude, prĂ©cise la mĂȘme source.

Les mosquées du Royaume ont fermé depuis lundi 16 mars à 18H. Selon une note circulaire adressée par le ministre des affaires islamiques aux délégués du ministÚre dans toutes les régions, cette décision a été prise suite à un avis religieux du Conseil supérieur des oulémas.

L’instance de la fatwa relevant de ce Conseil, avait recommandĂ© la fermeture des mosquĂ©es jusqu’Ă  la fin de la menace Ă©pidĂ©mique, et ce, pour les 5 priĂšres quotidiennes ainsi que la priĂšre du vendredi.

Le ministre marocain des AE remet au président tunisien un message du Roi Mohammed VI

Le ministre marocain des Affaires étrangÚres, Nasser Bourita, a été reçu en audience, mercredi à Tunis, par le président tunisien, M. Kaïs Saeïd, à qui il lui a remis un message verbal du Roi Mohammed VI.Ce message royal porte sur « les relations bilatérales, les moyens de les développer davantage et la situation aux niveaux régional et international », a rapporté la télévision marocaine.

Le Maroc et la Tunisie oeuvrent ensemble pour insuffler une nouvelle dynamique Ă  leurs relations, qui sont au beau fixe.

Pour rappel, la Tunisie a fait son entrée au Conseil de sécurité en tant que membre non-permanent.  Il y siégera pendant deux ans du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2021.

Covid-19: les sites touristiques éthiopiens désinfectés

L’Ethiopie a lancĂ© une vaste campagne de dĂ©sinfection de toutes ses attractions touristiques dans la capitale Addis-Abeba afin d’Ă©viter les infections au coronavirus dans la ville, a confirmĂ© mercredi un communiquĂ© parcouru par APA.Les sites concernĂ©s sont le principal musĂ©e et des lieux culturels et historiques tels que la stĂšle Tiya, la ville historique fortifiĂ©e de Harar, le chĂąteau de Gondar Fasiledes, les Ă©glises rupestres de Lalibela, renseigne le site web de l’ambassade Ă©thiopien en Belgique. 

 Selon les autoritĂ©s du ministĂšre du Tourisme et de la culture, l’objectif est de rendre les sites sĂ»rs pour les touristes et autres visiteurs.

 Les sites soumis Ă  la fumigation seront recouverts de panneaux rappelant au public les mesures de prĂ©caution mises en place pour arrĂȘter la propagation de la Covid-19.

 Selon le magazine Forbes, l’Éthiopie est l’un des sept pays oĂč le tourisme connaĂźtra un rebond aprĂšs la pandĂ©mie de coronavirus.

 Le pays a signalé 190 nouveaux cas sur les 4 599 échantillons testés lundi. 

 Ainsi, le nombre total de cas confirmés est passé à 2.336 avec 32 décÚs et 379 guérisons selon les données du ministÚre de la Santé.

Sénégal : les acteurs touristiques favorables à « un nouveau protocole sanitaire »

Le tourisme sĂ©nĂ©galais, « durement touchĂ© » par la pandĂ©mie de Covid-19, veut relancer ses activitĂ©s en optant pour « les meilleures pratiques » sanitaires.Ce sont « plus de 180 acteurs », rĂ©unis lors d’un webinaire organisĂ© le 4 juin par l’Agence sĂ©nĂ©galaise de Promotion Touristique (ASPT), qui ont approuvĂ© l’idĂ©e de mettre sur pied « un nouveau protocole sanitaire » destinĂ© Ă  tous les Ă©tablissements du secteur, informe un communiquĂ© reçu mardi Ă  APA.

L’ASPT veut par cette initiative impulser « le retour de la confiance sur la frĂ©quentabilitĂ© de la destination ». Elle Ă©laborera « prochainement » un guide des bonnes pratiques pour une reprise de l’activitĂ© touristique. Il s’agira notamment, d’un ensemble de protocoles standardisĂ©s en matiĂšre de santĂ© et d’hygiĂšne, qui permettront aux consommateurs de voyager en toute confiance une fois les restrictions levĂ©es, souligne l’agence crĂ©Ă©e en 2014 et chargĂ©e de dĂ©velopper la marque « Destination SĂ©nĂ©gal, Pays de la Teranga ».

Les hĂŽtels, les restaurants, les sites touristiques, et autres voyagistes qui adopteront ce guide des bonnes pratiques « pourront aussi bĂ©nĂ©ficier du soutien » de l’ASPT Ă  la formation de leur personnel. Dans cette mĂȘme perspective, l’ASPT accompagnera en termes d’Ă©quipement dans le processus de mise en normes pour l’ouverture de quelques structures Ă  fort impact pour la notoriĂ©tĂ© de la « destination », en particulier pour le tourisme d’affaires, ajoute le communiquĂ©.

Comme partout ailleurs, le coronavirus a mis Ă  genou l’Ă©conomie mondiale dont le tourisme joue un important rĂŽle. Le SĂ©nĂ©gal, qui accueille en moyenne 1,6 million de touristes par an, a fermĂ© ses frontiĂšres aĂ©riennes et terrestres depuis mars. Mais trois mois plus tard, les autoritĂ©s ont allĂ©gĂ© certaines mesures de l’Ă©tat d’urgence en rouvrant entre autres les restaurants.

Certains hĂŽtels sont toujours rĂ©quisitionnĂ©s par l’Etat pour prendre en charge les malades de Covid-19. Et Ă  la date du 10 juin, le pays a dĂ©nombrĂ© 4640 cas dont 2885 guĂ©ris, 54 dĂ©cĂšs et 1700 patients sous traitement.

En mars dernier, un gĂ©rant d’une agence de voyages confiait Ă  APA qu’il pourrait ĂȘtre amenĂ© Ă  licencier parmi sa « vingtaine » d’employĂ©s si la situation n’Ă©voluait pas positivement. Tous les services que commercialisaient sa structure se sont tout d’un coup arrĂȘtĂ©s : vente de billets d’avion, convoi de pĂšlerins Ă  La Mecque ou rĂ©servations d’hĂŽtel. « C’est un coup de massue qu’on reçoit. Tout est en stand-by », dĂ©plorait-il.

JoĂ«l Hounsinou nommĂ© DG de BollorĂ© Transport & Logistics CĂŽte d’Ivoire

JoĂ«l Hounsinou est nommĂ© depuis le 29 mai 2020, Directeur gĂ©nĂ©ral de BollorĂ© Transport & Logistics CĂŽte d’Ivoire.M. Hounsinou Ă©tait prĂ©cĂ©demment Directeur gĂ©nĂ©ral adjoint au sein de cette mĂȘme filiale aux cĂŽtĂ©s de Pierre Bellerose, le Directeur RĂ©gional pour la RĂ©gion CĂŽte d’Ivoire – Burkina Faso. 

« Je suis trĂšs honorĂ© de la mission qui m’a Ă©tĂ© confiĂ©e et de la confiance qui m’est accordĂ©e. GrĂące aux Ă©quipes expĂ©rimentĂ©es de la CĂŽte d’Ivoire, je mettrai tout en Ɠuvre pour maintenir le leadership et accroĂźtre les performances de BollorĂ© Transport & Logistics CĂŽte d’Ivoire », s’est-il fĂ©licitĂ©.

DiplĂŽmĂ© de l’École SupĂ©rieure de Commerce d’Abidjan (ESCA) et de l’Institut National Polytechnique HouphouĂ«t Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, M. Hounsinou a dĂ©butĂ© sa carriĂšre au sein des cabinets d’audit Arthur Andersen et Coopers & Lybrand avant de rejoindre le Groupe BollorĂ© en 1995. 

« Dans le respect des engagements de notre entreprise et pour soutenir la croissance Ă©conomique de la CĂŽte d’Ivoire, nous allons contribuer Ă  la poursuite de nos investissements structurants, Ă  la conduite des projets sociaux et environnementaux importants et Ă  la promotion d’une conduite transparente des affaires. » a dĂ©clarĂ© le nouveau Directeur gĂ©nĂ©ral.

M. Hounsinou cumule 25 années de carriÚre au sein du Groupe Bolloré, dans lequel il a occupé des positions stratégiques, notamment au sein de Sitarail dont il a été Directeur général pendant six ans. 

74,12 milliards FCFA pour attĂ©nuer l’impact socio-Ă©conomique de la Covid-19 au BĂ©nin

Le Conseil des ministres du mercredi 10 juin 2020 a arrĂȘtĂ© des mesures en vue d’attĂ©nuer les effets socio-Ă©conomiques de la pandĂ©mie.

Dans le cadre d’un plan d’actions pour attĂ©nuer les effets socio-Ă©conomiques de la Covid-19 au BĂ©nin, le Gouvernement a arrĂȘtĂ© un programme.

En effet, aprĂšs le recensement des secteurs d’activitĂ©s qui ont subi des effets Ă©conomiques du Coronavirus, un programme contenant plusieurs mesures de soutien au secteur productif est annoncĂ©.

Les mesures regroupées dans ledit programme sont évaluées à un montant total de 74,12 milliards FCFA. Selon le compte-rendu du Conseil des ministres, les mesures annoncées seront ainsi reparties:

  • Un soutien d’un montant de 63,38 milliards de FCFA au profit des entreprises. Le montant est destinĂ©e Ă  la prise en charge, selon le cas, de 70% du salaire brut des employĂ©s dĂ©clarĂ©s sur une pĂ©riode de trois mois,  au remboursement des crĂ©dits de TVA, Ă  l’exonĂ©ration du paiement de la taxe sur vĂ©hicule Ă  moteur pour ceux qui ne l’ont pas encore payĂ©e au titre de l’annĂ©e 2020 ou Ă  sa conversion en crĂ©dit d’impĂŽt au titre de l’annĂ©e 2021 pour ceux qui l’ont dĂ©jĂ  payĂ©e.
  • La prise en charge des loyers commerciaux sur trois mois au profit des agences de voyage dĂ©clarĂ©es et la prise en charge intĂ©grale des factures d’électricitĂ© pendant 3 mois pour les hĂŽtels et les agences de voyage Ă  hauteur de 4,1 milliards de FCFA.

Ce point intĂšgre aussi un fonds de bonification de 30 milliards de FCFA par lequel l’Etat garantit une ligne de crĂ©dit de 100 milliards de FCFA Ă  taux zĂ©ro pendant un an pour les prĂȘts au profit des clients des SystĂšmes financiers dĂ©centralisĂ©s et pendant 3 ans pour les prĂȘts bancaires. Les frais d’étude des dossiers des demandeurs de ces crĂ©dits sont Ă©galement supportĂ©s par l’Etat.

  • Une subvention gĂ©nĂ©rale qui s’applique Ă  tous les citoyens, sur les tarifs de l’électricitĂ© et d’eau pour un montant de 5,76 milliards de FCFA.

De plus une subvention particuliĂšre au profit des pauvres et extrĂȘmes pauvres est prĂ©vue, dĂšs la fin de l’opĂ©ration de leur identification qui est en cours